Retrouvez ci-dessous l’interview donnée par Nicole et Gérard Delépine, sur le site Strategika, au sujet du Pass sanitaire, de la vaccination Covid et de l’apartheid social en France.
Strategika : Le professeur Neil Ferguson a récemment expliqué que l’épidémie de Coronavirus pourrait être jugulée d’ici octobre. D’autres sources semblent indiquer la possible arrivée de nouveaux protocoles de traitements anti-covid en octobre. Rappelons que Neil Ferguson – que les anglais appelle « Professor Lockdown » – est à l’origine du célèbre modèle de l’Imperial College de Londres. C’est lui qui avait averti Boris Johnson que, sans un confinement immédiat, le coronavirus causerait 500 000 décès et submergerait le National Health Service. Ses projections amèneront la plupart des gouvernements occidentaux à suivre la même politique. Il préconisait aussi dès le départ un confinement de 18 mois en six étapes. Confinement qu’il avait d’ailleurs lui-même enfreint dès mars 2020. Les récentes déclarations de Neil Ferguson ont amené Boris Johnson à mettre en garde la population contre des conclusions « prématurées ».
Dans la foulée de ces déclarations en Grande-Bretagne, on commence aussi à parler de la chute des contaminations pour d’autres pays comme les Pays-Bas ou la Tunisie, deux pays qui ont connu de grands soulèvements populaires.
Selon vous, pourquoi Ferguson fait-il ces déclarations en ce moment ? Est-ce pour tenter de juguler la colère populaire qui monte dans le monde entier ? Allons-nous vers un changement dans la narration covidienne ?
Nicole et Gerard Delépine – Neil Ferguson est le premier des covido-terroristes. Ce mathématicien très lié à l’OMS et à Bill Gates utilise un modèle conçu pour la grippe et le fait tourner avec des hypothèses fausses pour publier des prophéties apocalyptiques destinées à susciter la panique, probablement sur ordres des politiques, comme la presse anglaise l’a révélé et comme cela s’est également passé en Allemagne avec le conseiller Drosten.
Et Ferguson n’essaie jamais d’évaluer les conséquences nocives de ses préconisations. Non médecin, il paraît ignorer la nécessité de la balance avantages/risques et plus probablement ce n’est pas son job.
Toutes ses prédictions des 20 dernières années ont considérablement surestimé les risques des maladies et souvent entraîné des décisions politiques inappropriées causant parfois des dommages considérables (abattage massif d’animaux en G-B). Mais jusqu’à cette crise, il n’avait été responsable essentiellement que de morts d’animaux.
L’inflexion de son discours vise peut-être à faire oublier qu’il est un des coupables de la plus grande catastrophe sociale depuis 1945, car la crise qui nous a frappée n’est pas due au virus, mais uniquement aux mesures que ses prophéties ont justifiées.
Nous ne faisons pas de prédiction à la Ferguson ou autre prophète du covid, pour une situation particulière, mais l’histoire des épidémies montre qu’au bout d’un certain temps, les mutations virales qui s’imposent dans les populations sont de plus en plus contagieuses et de moins en moins mortelles.
Un exemple est celui de la grippe et des Amérindiens des plaines qui n’avaient jamais été en contact avec ce virus à ARN qu’ont importé les Espagnols et leurs porcs. En moins d’un siècle la population d’Amérindiens a été réduite de plus des deux tiers. Mais depuis lors, la grippe ne se comporte pas plus méchamment avec eux qu’avec nous.
C’est peut-être déjà le cas avec le Covid variant delta qui remplace rapidement les souches précédentes, car il est plus contagieux mais ne cause presque pas d’hospitalisations, ni de décès. Même lorsqu’on supprime toutes les mesures prétendument sanitaires comme en Grande-Bretagne depuis le 19/7 (Freedom day).
Les peuples ressentent confusément que la situation s’améliore naturellement et que cela n’a rien à voir avec la « vaccination », car le taux de couverture vaccinale reste très éloigné de celui que les marchands de vaccin affirment indispensable à leur efficacité.
De fait, les contaminations chutent quand les mesures liberticides sautent.
Pour ne pas être totalement discrédité, le récit covidien devrait s’adapter à cette prise de conscience progressive.