Les variations d’intelligence entre individus sont des variations dans les gènes.
“Genome-wide association studies establish that human intelligence is highly heritable and polygenic18” – Nature, 2011.
“Intelligence — the ability to learn, reason and solve problems — is at the forefront of behavioural genetic research. Intelligence is highly heritable and predicts important educational, occupational and health outcomes better than any other trait” – Nature, 2018.
A peu près 10.000 gènes régulent l’intelligence (Nature, 2021).
On peut comparer un génome à un collier de perles que chacun aurait autour du cou.
Chacun humain a un collier avec 10.000 perles (pour l’intelligence). Ce collier est son génotype intellectuel.
Chaque perle (chaque gène) va varier d’un individu à l’autre. Certains, plus chanceux à la loterie génétique, héritent d’un collier avec un ensemble de perles, de gènes, avantageux qui va leur permettre de traiter l’information beaucoup plus efficacement. Des Darwin, Mozart, Pascal dans les cas extrêmes…
L’ensemble des perles d’un collier forme le code génétique, équivalent des plans de construction d’un processeur d’ordinateur.
Si vous avez de la chance, une bonne ascendance, vous aurez des versions avantageuses de ces gènes, de ces perles. Vous serez à droite sur la courbe de Gauss de l’intelligence et, en vertu de cette plus haute intelligence, vous réussirez mieux votre vie dans un ensemble considérable de domaines.
Ce qu’on ne vous dit pas, nous y reviendrons, c’est que la fréquence des différentes perles du collier va varier d’une population à l’autre…
Comme disait Lee Kuan Yew, père fondateur de Singapour « La différence entre le cerveau d’un Chinois et le cerveau d’un Malais est semblable à la différence entre un ordinateur de seconde génération et un ordinateur de 1ère génération ». Effectivement le QI moyen des Chinois Hans (Est-Asiatiques) à Singapour est de 110 contre 94 pour les Malais.
Ces gènes ont généralement des effets que l’on dit « pléïotropiques »: ils agissent sur de très nombreux systèmes et dans de nombreux organes différents. La conséquence de cette pléiotropie est que l’intelligence varie de façon relativement homogène: les individus les plus doués en math le seront, en moyenne, également en français, en musique, en science… c’est le concept d’intelligence générale (g) quantifié éventuellement en point de QI. A l’inverse les individus qui accusent un retard mental sont atteints à tous les niveaux ; L’intelligence est une efficience relativement unitaire.
Les gènes impliqués dans l’intelligence agissent à de très nombreux niveaux du cerveau de sorte que les versions alléliques désavantageuses vont altérer l’intelligence dans son ensemble tandis que des versions alléliques avantageuses vont tirer vers le haut l’ensemble des aptitudes.
NB : Il est à noter que cette pléiotropie ne se limite pas à l’aspect intellectuel ! Les gènes qui modulent l’intelligence agissent sur de très nombreux systèmes, augmentant par exemple la longévité (les personnes plus intelligentes vivent plus longtemps car ce sont les mêmes gènes qui régulent l’intelligence et l’espérance de vie ; Un cadre supérieur vit plus longtemps qu’un ouvrier essentiellement pour des raison génétiques, si on contrôle pour le QI la différence est réduite drastiquement). Ils agissent également sur de nombreux traits psychiatriques (les allèles augmentant l’intelligence générale réduisent les prédispositions aux psychoses mais augmentent certains traits autistiques).
L’intelligence est donc un niveau d’efficience générale du cerveau, dicté par une dizaine de milliers de gènes aux effets pléïotropiques. Le fameux collier dont on a parlé. Le caractère polygénique de l’intelligence explique sa répartition en gaussienne, et la pléiotropie des gènes impliqués explique l’émergence d’une efficience générale dans l’ensemble des facultés mentales: l’intelligence générale (g) mesurée éventuellement en points de QI. Le Kelvin ou le Celsius sont des mesures interchangeables de la température, réalité physico-chimique. De la même façon le QI ou le grade d’intelligence ne sont que des gradations interchangeables de l’intelligence générale, réalité physiologique essentiellement génétique. On peut d’ailleurs aujourd’hui estimer l’intelligence de quelqu’un par simple neuro-imagerie.
Les dernières études sur la question (Piffer 2015, 2019 ; Denkel et Kirkegaard, 2019) confirment que les fréquence raciales de ces gènes augmentant l’intelligence sont strictement parallèles au QI moyen des populations… en d’autres termes les races ou populations à plus haut QI moyen (Européens, Est-asiatiques, Ashkénazes) ont une plus haute fréquence d’allèles augmentant l’intelligence dans leur patrimoine génétique que les populations afro-maghrébines. Ces études confirment plus de 100 ans de recherche sur les différences raciales d’intelligence.
Les études GWAS (pour Genome Wide Association Studies) se penchent sur l’ensemble des variants génétiques connus impliqués dans un trait (ici l’intelligence) et estiment un « score polygénique » quantifiant la plus ou moins haute fréquence des variants génétiques selon les populations.
Ces résultats sont parmi les plus importants de ces dernières années. Il est pour ainsi dire désormais impossible de nier la composante génétique des différences raciales d’intelligence générale, sauf à être journaliste, politicien ignorant et/ou idéologue.
« La thèse héréditaire -des différences raciales d’intelligence- est presque certainement correcte » (Russell T. Warne, 2021, Cambridge University Press).
PGS pour score polygénique d’intelligence.
Ces gènes sont impliqués principalement (Nature, 2019) dans :
-Neurogenèse : génération de neurones à partir de cellules souches neuronales
-Gènes exprimés dans la synapse (rôle dans la plasticité synaptique)
-Gènes impliqués dans le développement du système nerveux
-Gènes impliqués dans la projection et la différentiation neuronale
-Gènes impliqués dans la différentiation des oligodendrocytes (myélinisation du système nerveux central)
Il faut bien comprendre que ces gènes permettent d’estimer le QI moyen individuel et la réussite.
Il devient possible de prédire, chaque jour de façon un peu plus précise, un nombre considérable de paramètres sur base du génome.
Ci-dessous, estimation des résultats au test GCSE (un examen passé à 18 ans en Angleterre) sur base du score polygénique d’intelligence (le score polygénique est en quelque sorte la valeur global du collier de perles).
Notez qu’il est ainsi possible de prédire au stade embryonnaire quel individu est susceptible d’obtenir les meilleurs grades !
Si les afro-maghrébins ont une moins bonne réussite éducative puis socio-économique, en un mot intellectuelle, c’est simplement parce qu’ils ont une fréquence moindre en allèles augmentant l’intelligence. Avec ce collier de perles “moins avantageux“, leur cerveau est moins efficace. Les flux sensitifs (auditifs, visuels…) d’informations vers le cortex sont plus lents. Ils « captent » moins rapidement les informations présentes dans l’environnement.
A l’inverse les Ashkénazes ou les Est-Asiatiques ont une efficience cérébrale supérieure. La réussite socio-économique de ces 2 groupes surpasse celle des Européens dans tous les pays ou ces différentes races cohabitent.
N’oublions pas que les premières populations chinoises des Etats-Unis étaient reléguées aux tâches subalternes : construction des voies de chemin de fer, manœuvres, travailleurs dans les mines (notamment du Nevada), emballeurs de cigares… seulement les Est-Asiatiques sont hautement intelligents. Ils ont une plus haute fréquence de gènes augmentant l’intelligence dans leur génome. Ils ont transmis génétiquement cette plus haute intelligence à leurs enfants qui se sont mis à travailler mieux dans les écoles et les universités…Le salaire médian d’un Est Asiatique aux USA est deux fois celui d’un Afro-américain et cette différence est constante dans le temps (A noter : le salaire médian des Ashkénazes US est encore supérieur à celui des Est-Asiatiques… à peu près 90.000 dollars en 2008).
Il y a quelques années sur Radio France, Jacques Attali rétorquait de façon lapidaire à Laurent Alexandre qui tentait de lui expliquer que les variations d’intelligence étaient des variations dans les gènes « Non, non, pour moi c’est l’éducation ! ».
Plus récemment, Attali a retweeté la fameuse « carte des QI » en répondant directement à Laurent Alexandre « Il ne faut pas cacher ces informations, simplement expliquer qu’elles sont fausses ! ».
Les chiens aboient, la caravane scientifique passe.
Comme l’écrit le prix Nobel James Watson dans Avoid Boring People « Le désir de distribuer un pouvoir intellectuel identique à tous n’est pas suffisant pour qu’il en soit ainsi. Il serait extrêmement surprenant voire impossible que des populations qui sont restées séparées des dizaines de milliers d’années dans leur évolution aient évolué vers des génotypes intellectuels identiques ».
Il avait évidemment raison.
David Reich, professeur de génétique à Harvard, conclut en 2018
« En tant que généticien, je sais aussi qu’il n’est plus possible d’ignorer les différences génétiques moyennes entre les races, notamment les différences d’intelligence ».
Ces différences d’intelligence sont absolument fondamentales et expliquent causalement les variations de développement à travers le monde ainsi que les variations de développement au sein d’un pays.
Lentement mais sûrement, l’Occident métisse une corde pour se pendre… l’influx continuel de gènes pour une faible intelligence, soutenu ardemment par les politiciens ignorants et les médias, sous les coups de boutoir des Woke-Ayatollah qui convertissent par la force les plus réticents, nous condamne à regarder la Chine monter et reprendre progressivement le flambeau de la civilisation tandis que des quartiers voire des villes européennes entières se métamorphosent socio-biologiquement en enclaves du tiers-monde sans que jamais personne n’ait le courage d’évoquer les causes évidemment génétiques qui font pourtant l’unanimité dans la littérature scientifique et parmi les spécialistes de l’intelligence.
Dans « The neuroscience of Intelligence » (Cambridge Fundamentals of Neuroscience, 2018) Richard Haider consacre son dernier chapitre aux implications sociales et propose d’introduire les notions de « neuro-pauvreté » et « neuro-social-economic-status » pour pointer l’intrication entre faible intelligence et pauvreté.
« La pauvreté pour une bonne part est une condition qui a ses racines dans la neurobiologie, liée à une faible intelligence qui n’est, à l’heure actuelle, pas modifiable ». Comme le disait Dr Laurent Alexandre « Etre de gauche aujourd’hui c’est tâcher d’augmenter le QI des pauvres ».
A l’aune de ces informations, chacun jugera en son âme et conscience de la pertinence des politiques d’implantation de populations Afro-Maghrébines un peu partout en Europe.
Pour nombre d’Européens, il semble que l’antiracisme soit devenu l’ultime planche de salut. Ce sera éventuellement celle de notre cercueil.
Jean Hansen, biologiste, webmaster de intelligence-humaine.com et human-intelligence.org
Références
Piffer D. (2015) “A review of intelligence GWAS hits: Their relationship to country IQ and the issue of spatial autocorrelation” Intelligence 53 (2015) 43–50.
Piffer D. (2019) “Evidence for recent polygenic selection on educational attainment and intelligence inferred from GWAS hits: a replication of previous findings using recent data”
Dunkel, Kirkegaard et al. (2019) “Polygenic scores mediate the jewish phenotypic advantage in educational attainment and cognitive ability compared with Catholics and Lutherans” Evolutionary Behavioral Sciences.
Plomin R. (2018) « Blueprint, how DNA makes us who we are ». The MIT Press.
Davies G. et al. (2011) “Genome-wide association studies establish that human intelligence is highly heritable and polygenic”. Nature.
Plomin R. et al. (2018) The new genetics of intelligence. Nature.
Russell T. Warne (2021) In the Know: Debunking 35 Myths about Human Intelligence. Cambridge University Press.
« Genome-wide analysis of gene dosage in 24,092 individuals estimates that 10,000 genes modulate cognitive ability » Nature Molecular Psychiatry, 2021
Lynn R. (2015) Race Differences in Intelligence, an Evolutionary Analysis, seconde edition.
Arden R. et al. (2016) The association between intelligence and lifespan is mostly genetic. Int J Epidemiol.
Photo d’illustration : DR
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6 réponses à “Les Européens et les Est-Asiatiques ont une plus haute fréquence de gènes augmentant l’efficience cérébrale/ l’intelligence”
Ecrire « en vertu de cette plus haute intelligence, vous réussirez mieux votre vie dans un ensemble considérable de domaines », c’est pousser trop loin le déterminisme biologique. Vous trouverez aisément des « hauts potentiels » qui ne font rien de ce potentiel et des gros QI encombrés par leurs neurones. L’intelligence dépend des gènes, c’est aujourd’hui certain, mais la réussite ne dépend pas seulement de l’intelligence. L’éducation, les circonstances, la santé, la chance (la Providence, diront certains) jouent aussi.
Le bla bla des humanistes maçonniques, les races n’existent pas, tous les hommes sont les mêmes, etc ….quand une idéologie disparaît, c’est une vérité qui se révèle.
Excellent article !!
Il faut le mettre davantage en avant sur le site.
les gênes sont distribués à tous
encore faut il faire fructifier ses capacité par un travail intellectuel à l’école puis dans la vie de tous les jours
la vie n’est pas comme à la caf !
« les gênes sont distribués à tous
encore faut il faire fructifier ses capacité par un travail intellectuel à l’école puis dans la vie de tous les jours
la vie n’est pas comme à la caf ! »
Justement NON. Les gènes ne sont pas distribués à tous de la même façon. Si tu as des mauvaises versions génétiques et que ton intelligence est faible tu n’arriveras pas à grand chose dans la vie… quel que soit ton travail.
je suis persuadé que tous nos élus Énarques, sont passés à coté du bain, et ont pris la douche de la connerie, si bien que le cerveau est resté primaire !!