En 2022 aura lieu le recensement en Ecosse, qui permettra notamment de voir l’évolution ethnique, religieuse, sociale du pays (le recensement a eu lieu cette année dans le reste du Royaume-Uni et les résultats seront publiés en 2022). Un recensement dont le processus permet de constater que les autorités écossaises sont en train de faire de ce pays un asile psychiatrique à ciel ouvert, une sorte de « nation woke » à faire se retourner dans sa tombe William Wallace.
Ainsi, le bureau écossais responsable du recensement de 2022 a déclaré qu’il autoriserait les personnes à s’identifier comme étant de sexe masculin ou féminin lors de l’enquête décennale, Selon les nouvelles directives publiées mardi par le National Records of Scotland (NRS), les Écossais peuvent désormais choisir leur sexe, indépendamment de la documentation officielle et de l’avis médical, lors du recensement de 2022.
Les résidents écossais n’auront pas besoin d’un certificat de reconnaissance de genre, qui stipule qu’une personne doit avoir vécu dans son nouveau genre prévu pendant deux ans ou fournir des dossiers médicaux soulignant sa dysphorie de genre.
« Si vous êtes transgenre, la réponse que vous donnez peut être différente de celle qui figure sur votre certificat de naissance », indique le texte. « Si vous êtes non-binaire ou si vous n’êtes pas sûr de la réponse à donner, vous pourriez utiliser le sexe enregistré sur vos documents officiels, comme votre passeport », ajoute le texte, bien que le sexe indiqué sur un passeport puisse être modifié sans procédure juridique officielle.
Le recensement – qui a déjà été retardé d’un an, ce qui le met en porte-à-faux avec le reste du Royaume-Uni – comprend également une question pour les plus de 16 ans sur le statut et l’histoire des transgenres.
Ce délire progressiste destructeur suscite toutefois des remous et des oppositions, certains soulignant que cela compromettrait les données obtenues, tandis que d’autres ont fait remarquer que cela signifierait que les résultats du recensement écossais ne seraient pas alignés sur ceux du reste du Royaume-Uni.
Sur Twitter, un internaute s’interroge à savoir si le but du recensement était toujours de savoir combien d’hommes, de femmes et d’enfants vivaient dans le pays, tandis que d’autres insistent sur le fait que donner cette option aux gens rendrait les données « inutiles. » « En admettant que le genre est maintenant fluide, est-ce que vous cochez la case en fonction de la façon dont vous vous identifiez au moment où vous remplissez le formulaire, même si vous pouvez vous identifier différemment le jour suivant ?« , a demandé l’un d’eux. D’autres ont abondé dans le même sens, affirmant que l’Écosse peut dire « adieu aux données de recensement utilisables » et que les informations ne sont plus fiables.
Certains commentateurs ont affirmé que le Scottish National Party (SNP) « courait après le vote des wokes » et que sa décision entraînerait toutes sortes de chaos. D’autres ont affirmé que le SNP essayait simplement de se distinguer de ses voisins anglais qui, avec le Pays de Galles, ont entrepris un recensement plus tôt en 2021, retardé d’un an par la pandémie.
Pendant ce temps, Lisa Mackenzie du collectif d’analystes politiques Murray Blackburn Mackenzie a déclaré au Guardian que la décision compromettra l’alignement de leurs données avec le reste du Royaume-Uni, ajoutant que la question sur le sexe dans le recensement écossais de 2022 n’est pas compatible avec la loi sur le recensement de 1920. La loi sur le recensement de 1920 définit le sexe comme « le sexe tel qu’il est enregistré sur un certificat de naissance ou un certificat de reconnaissance de genre. »
L’Écosse a été au centre de plusieurs débats sur l’identité sexuelle et les droits des transsexuels ces derniers mois, beaucoup considérant le SNP, le parti national écossais comme le moteur de ces évolutions, ce qui pourrait grandement nuire à la question de l’indépendance, puisqu’avec la folie Woke, le SNP va se couper de nombreux écossais qui n’entendent pas se soumettre aux lubies sociétales actuelles.
Au début du mois d’août, le gouvernement écossais a décidé que les enfants, dès l’âge de quatre ans, pouvaient changer de sexe et de nom à l’école sans le consentement de leurs parents.
Photo d’illustration : DR
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2 réponses à “Ecosse psychiatrique. Les Écossais pourront s’identifier comme « hommes » ou « femmes » lors du recensement 2022”
Pas étonnant, le SNP est un ramassis de gauchistes !
Être transgenre est « un bug de la nature » et surtout une grande souffrance, donc laissons ces gens vivre enfin comme ils le peuvent !!!
De quel droit leur imposerions-nous un genre qui n’est que leur « emballage » ??? ET SURTOUT en quoi ça nous regarde et qu’est-ce que ça nous enlève s’ils font LEUR vie ?