Blocage national : l’Afrique-du-Sud se prépare aux émeutes raciales et sociales

Ce lundi c’est le jour du « National Shutdown » (blocage national) en Afrique-du-Sud ! Une journée de protestation sur des bases originellement sociales mais qui risquent de tourner rapidement aux émeutes raciales et au pillage généralisé.

Un rapport divulgué détaillant les plans spécifiques des manifestants a permis à la police d’identifier des magasins, des routes et des zones spécifiques à Phoenix, Tongaat, Durban North et Verulam comme des « cibles vulnérables ».

Les blocages dans les ports et terminaux aériens pourraient durer des semaines.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, des routes sont bloquées et des voitures brûlent déjà à Durban, le grand port situé sur l’Océan Indien véritable poumon pour une grande partie de l’Afrique.

https://twitter.com/i/status/1429439519204446212

https://twitter.com/i/status/1429664421249536004

La police du Gauteng (où se trouve la capitale Pretoria) ont annoncé le déploiement de plus de 5 500 policiers.

L’ANC du KwaZulu-Natal s’est désolidarisé du mouvement et Julius Malema le leader des Economic Freedom Fighters et activiste raciste anti-afrikaaners est resté très évasif dans un tweet appelant ses soutiens à « rester prudent » tout en « défendant les masses abattues et sans défense ».

En juillet, des émeutes au KwaZulu-Natal et au Gauteng, suite à l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma, de l’ethnie zoulou, donnèrent lieu à des pillages notamment dans le pays zoulou, au cours desquels des magasins, des centres commerciaux et d’autres établissements ont été ciblés. Plus de 330 personnes sont mortes dans les troubles et les conséquences économiques continuent de se faire sentir pour le pays, avec des milliers d’emplois perdus.

L’Afrique-du-sud, ancien fer de lance de l’Afrique, est en plein délitement racial et social depuis que l’ANC est au pouvoir, c’est à dire sans interruption depuis… 1994 !

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Une réponse à “Blocage national : l’Afrique-du-Sud se prépare aux émeutes raciales et sociales”

  1. patphil dit :

    j’étais en afrique du sud il y a 10 ans, j’y ai rencontré un zimbabwéen qui m’expliquait comment son pays était devenu une misère, voilà que ça le devient là bas!
    pauvre mandella, s’il était vivant il mourrait de chagrin

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