Après le scandale de l’exposition Expression(s) Décoloniale(s) et des ouvrages de la librairie du château des ducs de Bretagne à Nantes faisant la promotion de l’indigénisme le plus décomplexé, une nouvelle affaire jette une ombre supplémentaire sur ce monument de l’histoire bretonne. Le 16 septembre, dans le cadre de la « Nantes Digital Week » (sic !) organisée avec des partenaires tout à fait « décoloniaux », le château des Ducs de Bretagne (propriété de la ville de Nantes) co-organise une projection du film CODED BIAS suivie d’un débat.
La présentation du film est assez explicite :
« Le film explore la découverte surprenante de Joy Buolamwini, chercheuse au MIT MediaLab, selon laquelle la reconnaissance faciale ne permet pas de reconnaître les visages à peaux foncées avec précision, et son voyage vers la première loi adoptée aux États-Unis pour lutter contre la partialité dans les algorithmes qui nous touchent tous.«
Cette projection est co-organisée en partenariat avec toute une galaxie de collectifs et d’entreprises telles que : Femmes du Digital Ouest – Brigeek – Althenas – ADN Ouest – Les Ateliers Femmes et Féminisme – Nantes Numérique Responsable où l’on retrouve toutes les caricatures sociétales du temps présent : charabia gauchisto-globish, intersectionnalités diverses et contraires (féminisme et femmes voilées, ….) et culture wokisto-inclusive grotesque.
Mais pourquoi est-ce que le Château des Ducs de Bretagne à Nantes et le musée d’Histoire, sensés promouvoir l’Histoire de Nantes, capitale historique de la Bretagne, se retrouvent-ils engagés dans la promotion de tous les délires sociétaux intersectionnels actuels ? Est-ce leur fonction ?
Il serait temps que la municipalité de Nantes siffle la fin de la récréation…
Photo d’illustration : DR
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3 réponses à “Nantes : Quand le château des Ducs de Bretagne promeut (encore) les délires féministes et indigénistes”
Je doute fort que la municipalité de Nantes siffle quoi que ce soit.
Ne nous excitons pas ! Cette projection démontre surtout que les institutionnels de la « high tech » à Nantes ont un train de retard. Une fois de plus !
« Coded Bias » est disponible sur Netflix depuis un an. D’après sa réalisatrice elle-même, l’argument du film est basé sur une conférence TEDx de Joy Buolamwini qui date de 2016. Cette conférence reposait sur un constat fait quelques années plus tôt (en 2001, semble-t-il) : les logiciels de reconnaissance faciale reconnaissaient moins bien les visages noirs que les visages blancs. En particulier les visages de femmes. Il pouvait y avoir plusieurs raisons techniques à cela, mais Joy Buolamwini a aussitôt crié au racisme et a efficacement exploité un constat anecdotique pour se faire une réputation d’informaticienne de pointe. Ce qu’elle n’est pas (sur le papier, elle est assistante de recherche au MIT mais elle exerce surtout des activités médiatiques et militantes).
La reconnaissance faciale a fait d’immenses progrès depuis lors, mais Joy Buolamwini continue à exploiter le filon, et bien entendu aucun Américain prudent n’oserait la remettre à sa place ! A Nantes, en revanche, le ridicule est plus à craindre que le terrorisme « woke » !
Ces délires ne provoque plus la réflexion mais la pitié. Qu’ils s’enfoncent encore plus! La ville de Nantes n’est pas à un excès près. Elle, et la gauche, s’y déconsidèrent chaque jour un peu plus face à l’homme commun, le bon père de famille tous ceux qui n’ignorent pas que ces combats ne sont que des combats de bobos gatés alors que les vrais problèmes – des femmes en particulier- sont soigneusement glissés sous le tapis, intersectionnalité des luttes oblige