Sur son site, Nicolas Faure – qui est aussi très actif sur Twitter – présente les principaux arguments à opposer à la folie du passe sanitaire. Un long texte très factuel à diffuser au maximum, depuis le site de Nicolas Faure ou le nôtre.
À noter que l’auteur présente plutôt positivement la balance bénéfice/risque des vaccins pour les personnes à risque. C’est un parti pris qui peut être discuté mais qui a le mérite d’être assumé.
Le passe sanitaire est un instrument si liberticide qu’il ne peut être accepté sans discussion et réflexion.
On ne peut pas violemment marginaliser des millions de Français sans que cette décision soit proportionnelle à un péril d’une gravité gigantesque. On ne peut pas contraindre une population entière à la vaccination obligatoire – de manière plus ou moins déguisée – sans agir sur des bases solides.
Dans ce texte, je vais tenter de vous démontrer que l’idée d’une vaccination générale est mauvaise.
Pour ceux qui veulent aller à l’essentiel en 2 minutes : les 2 principaux arguments résumés
Le texte qui suit est long et beaucoup auront du mal à le lire dans son entièreté.
Voici donc résumés les deux arguments qui démontrent que la vaccination générale et le passe sanitaire sont inutiles.
1/ Sans comorbidité, les moins de 45 ans n’ont aucun risque
C’est un scandale absolu mais Santé Publique France ne fournit pas de données claires et précises sur les comorbidités et la classe d’âge des personnes en réanimations ou décédées. Ces données sont pourtant fondamentales pour évaluer la pertinence d’une politique vaccinale, notamment pour les plus jeunes.
Je me suis donc attelé à produire un tableau avec la mortalité par classe d’âge (en utilisant des données de l’Ined datant du 15 juillet 2021) ainsi qu’une estimation du nombre de décès chez les personnes sans comorbidité, en m’appuyant sur le fait que Santé Publique France répète à plusieurs reprises dans diverses publications ( par exemple dans son bulletin du 27 mai 2021) que 95 % des décès concernent des personnes avec comorbidités.
Première limite de ces estimations : il est tout à fait possible que le taux de décès sans comorbidités soit largement inférieur à 5 % des décès chez les plus jeunes.
Au Canada, les spécialistes affirment par exemple que, avant 45 ans, 100 % des personnes décédées du Covid-19 ont au moins une comorbidité !
Autre limite : je me base sur des chiffres officiels de décès qui semblent gonflés, chez les plus jeunes au moins. Imaginez en effet la folie médiatique si les journalistes avaient pu « exhiber » des victimes de moins de 20 ans ! Les médias avaient par exemple publié de nombreux articles sur les bébés atteints du syndrome de Kawasaki ou encore sur Julie, jeune de 16 ans décédée du Covid-19. Où sont les publications médiatiques sur les 14 autres jeunes décédés du Covid-19 ?
Il est donc possible que ces chiffres aient été gonflés en y incluant des jeunes décédés d’une autre maladie que le Covid-19 mais testés positifs.
Reste que ce tableau est édifiant : on voit clairement que les jeunes en bonne santé ne risquent quasiment rien !
2/ Le Covid-19 est enfin devenu une grosse grippe !
- La létalité relative (le CFR en anglais) de la grippe classique (pour laquelle les personnes à risque volontaires sont vaccinées) est de 0,1 %.
- Le CFR du Covid-19 avant l’arrivée des vaccins était d’environ 0,8 à 2 % selon les pays.
- Aujourd’hui, grâce aux vaccins (quoi qu’on en pense par ailleurs), le CFR du Covid-19 est bien plus bas. Au Royaume-Uni, où les personnes à risque volontaires sont vaccinées et où la couverture vaccinale n’est que très légèrement supérieure à la France, les données officielles anglaises donnent une létalité relative du Covid-19 de 0,2 %.
En résumé :
- Une personne de moins de 45 ans en bonne santé n’a qu’un risque infime de finir en réanimation à cause du Covid-19. Et elle a encore moins de risque d’en mourir.
- Grâce à la vaccination des personnes à risque volontaires, le Covid-19 est devenu une grosse grippe.
Au regard de ces deux éléments, quelle est la justification d’une vaccination générale et donc du passe sanitaire (qui est une obligation de vaccination déguisée) ?
Vaccine-t-on l’ensemble de la population chaque hiver ? Impose-t-on un passe sanitaire à chaque pic épidémique de la grippe ?
Bien sûr que non. On vaccine les personnes à risque volontaires et on laisse le virus circuler, en envisageant bien entendu certains gestes barrières classiques.
Il existe évidemment un risque résiduel pour les personnes à risques, même si elles sont vaccinées. Mais il faut vivre avec.
Tout simplement car une société ne peut pas fonctionner avec la recherche absolue du risque zéro comme ligne d’horizon !
Voilà pour les deux arguments principaux résumés. Place désormais au texte dans son intégralité, bonne lecture !
Pour résumer en quelques points :
- Depuis le début de cette crise, il est devenu clair que le Gouvernement est composé de menteurs ou d’incapables, au moins sur les sujets sanitaires. Il ne faut pas oublier tous leurs mensonges et toutes leurs errances, surtout sur un sujet aussi grave. Leurs avis et leurs ordres doivent donc être analysés avec beaucoup de distance et de prudence.
- Le Covid-19 n’est pas une maladie anodine mais n’est pas non plus une maladie dramatique qui nécessite des mesures aussi drastiques que celles prises ces derniers mois, sans même parler du passe sanitaire !
- Les vaccins actuels semblent très efficaces mais ont été conçus de manière extrêmement rapide par des entreprises aux comportements parfois troubles qui se sont exonérées de presque toute responsabilité en cas d’effets secondaires.
- L’esprit d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle d’un produit dont les phases de test ne sont pas terminées ne semble pas compatible avec l’idée d’une vaccination générale.
- La balance bénéfice/risque des vaccins disponibles semble positive pour les personnes à risque mais reste impossible à mesurer pour les personnes jeunes en bonne santé.
- Il est impensable d’imposer à des jeunes un vaccin aux conséquences incertaines, alors même que la maladie n’est pas une Grande Peste et que les vaccins sont efficaces pour protéger les populations à risque.
- La vaccination générale a plusieurs désagréments possibles qu’il faut absolument étudier avant toute obligation.
- En attendant l’arrivée d’un vaccin classique et parfaitement testé, la vaccination ne devrait pas être généralisée mais proposée aux personnes à risque volontaires.
- Si l’on s’en tient à la vaccination des personnes à risque, la dangerosité du Covid-19 devient semblable à celle d’une grosse grippe, ce qui rend absurde l’idée de vaccination générale et bien entendu celle de passe sanitaire.
Pour le détail du raisonnement, c’est parti !
À noter que ce texte se veut un complément à cette vidéo, publiée il y a quelques jours :
1/ Les données de base
Pour bien comprendre la situation, intéressons-nous d’abord à la gravité du Covid-19.
La dangerosité du Covid
Je fais partie de ceux qui, très tôt, ont alerté sur la dangerosité de cette maladie.
Dans un article datant d’avril 2020 et intitulé « Non, le Coronavirus n’est pas une simple grippe ! », je démontrais que le Covid-19 était une maladie relativement grave, notamment par le fort taux de placement en réanimation.
Le meilleur argument pour comprendre que le Covid-19 n’est pas une maladie anodine à rapprocher d’une grosse grippe consiste à comparer la létalité réelle de la grippe classique avec celle du Covid-19.
La létalité réelle d’un virus (appelée IFR en anglais) correspond au nombre de morts par rapport à l’ensemble de contaminés, asymptomatiques compris.
Une étude publiée dans la revue Nature en novembre 2020 estimait la létalité réelle du Covid-19 à 1 % en moyenne dans le monde (avec de fortes disparités selon les classes d’âge). Pour la France, elle aurait été d’environ 0,7 %.
Attention, cette estimation porte sur la première vague, période durant laquelle la mortalité était nécessairement plus élevée qu’aujourd’hui en raison du tâtonnement initial des médecins face à cette maladie nouvelle.
Si l’on se basait sur les données actuelles, sans même compter l’impact de la vaccination, je prends les paris que la létalité réelle serait sans doute moins élevée, peut-être de 0,5 % maximum.
Concernant la létalité réelle de la grippe, les spécialistes l’estiment à 0,04 %.
Même en imaginant que la létalité réelle est réduite de moitié aujourd’hui – soit 0,35 % – par rapport à la première vague, il est donc évident que le Covid-19 n’est pas une maladie anodine mais sa létalité, finalement assez basse, n’en fait pas non plus une Grande Peste !
Surtout que les personnes à risque ont des profils bien particuliers ! Et des profils dont le gouvernement ne nous dit étrangement pas grand chose.
Qui sont les personnes à risque ? Les occultations du gouvernement
L’âge
Premier scandale, il n’existe aucune donnée facilement accessible et lisiblement présentée sur la mortalité par classe d’âge.
Ces données ne sont pas à proprement parler cachées mais elles sont difficiles d’accès.
Pour ma part, je me suis rendu sur le site de l’INED et j’ai téléchargé un document Excel pour avoir des informations sur les hospitalisations et les décès par classe d’âge.
Voici donc ces données, remise en forme par mes soins, en date du 15 juillet :
Comme on le voit, la létalité du Covid-19 concerne de manière écrasante les personnes âgées. Les jeunes, eux, ne sont presque pas touchés.
Point important : ces chiffres de décès semblent gonflés, chez les plus jeunes au moins. Imaginez en effet la folie médiatique si les journalistes avaient pu « exhiber » des victimes de moins de 20 ans ! Les médias avaient par exemple publié de nombreux articles sur Julie, jeune de 16 ans décédée du Covid-19. Où sont les publications médiatiques sur les 14 autres jeunes décédés du Covid-19 ?
Il est donc possible que ces chiffres aient été gonflés en y incluant des jeunes décédés d’une autre maladie que le Covid-19 mais testés positifs.
Létalité estimée
Une méta-analyse a été publiée par des chercheurs en décembre 2020 et a estimé la létalité réelle du Covid-19, par classe d’âge.
Pour les moins de 30 ans, la létalité du Covid-19 est comprise entre 0,001 % et 0,01 %.
Cette létalité dépasse 0,1 % uniquement autour de 45 ans.
Concrètement, cela signifie qu’une personne de 30 ans qui a été contaminée a environ 1 chance sur 10 000 de mourir du Covid-19.
Et cette estimation, déjà édifiante lorsqu’on la compare à la communication anxiogène du gouvernement, doit être très largement minorée !
D’abord parce que cette estimation a été réalisée à partir des données de la première vague, moment où, nous l’avons déjà vu, la mortalité était nécessairement plus élevée qu’aujourd’hui.
Et ensuite parce que cette stratification par âge ne prend pas en compte les fameuses comorbidités !
Les comorbidités
Deuxième scandale d’État, aucune présentation lisible des données sur les comorbidités par ceux qui nous gouvernent et ce alors que le sujet est évidemment crucial !
Une étude de l’Agence nationale de la santé et du médicament sur les données françaises a été publiée en février 2021 mais les informations restent parcellaires.
On y apprend quand même quelles sont les comorbidités qui augmentent significativement les risques liés au Covid-19 selon cette étude : obésité bien sûr mais aussi trisomie 21, retard mental, mucoviscidose, transplantation pulmonaire, transplantation rénale, insuffisance rénale chronique terminale en dialyse, cancer du poumon actif, insuffisance cardiaque, cancer actif du poumon, diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires chroniques, cancers actifs ou encore maladies neurodégénératives.
Reste que nous ne disposons pas, à ma connaissance, de classification des patients et des morts du Covid-19 par classe d’âge ET comorbidités. C’est pourtant absolument essentiel pour avoir une discussion sereine sur un éventuel passe sanitaire !
Ces deux données cumulées permettraient, j’en suis certain, d’établir que les personnes de moins de 40 ans sans comorbidité sont ultra-minoritaire en réanimation pour Covid-19.
Et c’est peut-être pour cela que ces données, pourtant essentielles, sont inaccessibles.
Je pense personnellement que si l’on est un trentenaire en bonne santé, on peut largement considérer qu’on a 1 chance sur 100 000 de mourir du Covid-19 voire qu’on a aucun risque du tout !
Après plusieurs recherches sur le sujet, voici les éléments édifiants que j’ai pu réunir sur les comorbidités en étudiant plusieurs bulletins de Santé publique France :
- Entre 85 et 90 % des personnes admises en réanimation présentaient au moins une comorbidité.
- Environ 95 % des personnes décédées présentaient au moins une comorbidité
Ces données sont visibles dans de nombreux bulletins, par exemple celui du 27 mai 2021, dont voici un extrait ci-dessous :
On pourrait aussi citer le bulletin du 1er avril ou celui du 18 mars qui donnent tous deux des chiffres similaires.
Ces données, bien qu’imparfaites compte tenu de l’opacité générale de l’administration, semblent réalistes.
Notez au passage que Santé Publique France ne fournit pas de données claires sur la part de comorbidités par classe d’âge des personnes en réanimations ou décédées. Cette donnée est pourtant fondamentale pour évaluer la pertinence d’une politique vaccinale, notamment pour les plus jeunes.
Je me suis donc attelé à produire une estimation de cette donnée. La voici.
[Rappel] Ces chiffres de décès semblent gonflés, chez les plus jeunes au moins. Imaginez en effet la folie médiatique si les journalistes avaient pu « exhiber » des victimes de moins de 20 ans ! Les médias avaient par exemple publié de nombreux articles sur Julie, jeune de 16 ans décédée du Covid-19. Où sont les publications médiatiques sur les 14 autres jeunes décédés du Covid-19 ?
Il est donc possible que ces chiffres aient été gonflés en y incluant des jeunes décédés d’une autre maladie que le Covid-19 mais testés positifs.
Les estimations sont à analyser avec prudence car il est tout à fait possible que le taux de décès sans comorbidités soit largement inférieur à 5 % des décès chez les plus jeunes.
Au Canada, les spécialistes affirment par exemple que, avant 45 ans, 100 % des personnes décédées du Covid-19 ont au moins une comorbidité !
Par ailleurs, aux États-Unis, le taux de victimes du Covid-19 sans comorbidité n’est pas de 5 % comme annoncé en France mais de 1 % !
Une étude officielle montre en effet que, sur 80 714 adultes décédés en milieu hospitalier, seules 740 victimes n’avaient aucune comorbidité connue !
Mais, je préfère utiliser des données gouvernementales imprécises mais inattaquables.
Et celles-ci semblent claire : les moins de 30 ans sans comorbidité représentent 0,005 % du total des décès estampillés Covid-19 ! Avec approximativement 4 personnes décédées !
Les moins de 40 ans représentent 0,02 % de la totalité des morts du Covid-19 !
Chaque décès est dramatique, bien entendu, mais il est fou d’appeler à la vaccination de tous les jeunes alors que ceux en bonne santé n’ont qu’un risque infime de mourir !
Conclusion :
- Les personnes de moins de 35 ans – même avec des comorbidités – n’ont presque aucun risque de mourir du Covid-19. Sans comorbidité, le risque est statistiquement nul.
- Les personnes de 35 à 45 ans sans comorbidité ont un risque extrêmement faible de souffrir d’une forme grave du Covid-19 ou d’en mourir.
- La zone 45-65 ans est une zone grise où la mortalité devient peu à peu plus importante mais reste minime.
- Les personnes de plus de 65 ans forment une population à risque, surtout s’ils ont des comorbidités.
- Enfin, à partir de 30 ans, les personnes avec des comorbidités peuvent être considérées comme à risque.
Une personne à risque est donc, selon les données que j’ai pu recueillir, une personne de 65 ans et plus ou bien une personne de 35 ans et plus avec comorbidité.
Passons à l’étude de l’efficacité des vaccins.
2/ Les vaccins sont très efficaces
Les données disponibles lorsqu’on étudie Israël, le Royaume-Uni et le Canada sont formelles : le vaccin est très efficace.
Au Royaume-Uni, le fameux variant Delta, pourtant plus virulent que le virus « classique », voit son taux de létalité relative tomber à 0,2 % grâce à la vaccination !
Ce taux de létalité relative (CFR en anglais) rapporte le nombre de décès au nombre de cas déclaré. Sont donc à rajouter au dénominateur : les cas non déclarés et les asymptomatiques, ce qui fait du monde !
Le taux de létalité réelle (IFR) du Covid-19 doit donc être de 0,1 % maximum.
Pour rappel, le CFR de la grippe est de 0,1 % et son IFR de 0,04 %.
Grâce à la vaccination des personnes à risque volontaires, le Covid-19 est donc enfin… une grosse grippe !
Par ailleurs, au Canada, dans l’État de l’Alberta, les contaminations touchent très majoritairement des personnes non-vaccinés. Tout comme les passages en réanimation.
Même chose en Israël où, contrairement à ce qu’on peut entendre parfois, la situation est excellente selon les données les plus solides à notre disposition.
Ajout du 31/07/2021 – Sur la contamination
Ces derniers jours, on a beaucoup parlé de contamination. Les personnes vaccinées sont-elles aussi susceptibles de contaminer autrui que les non-vaccinés ?
Pour les médias français, une étude du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention) démontrerait que les personnes vaccinées pourraient transmettre le virus de la même manière que les non-vaccinés.
Mais le CDC est très critiqué par de nombreux spécialistes. L’étude sur laquelle se base le CDC serait ainsi de médiocre qualité.
De manière générale, de nombreuses études montrent que, si la transmission est toujours possible après la vaccination, être vacciné permet quand même de réduire notablement cette transmission.
Mais peut-être le fameux variant Delta change-t-il radicalement la donne…
Certains éléments laissent en tout cas songeur.
Outre cette déclaration du CDC américain, on pense par exemple au cas de l’Islande et de Singapour qui intriguent. Dans ces pays, la contagiosité des personnes vaccinées semble toujours forte, même si d’autres données montrent à Singapour une efficacité des vaccins sur la contagiosité.
Bref, c’est un peu flou !
Ma position sur la question :
Il est certain que la vaccination n’empêche pas de transmettre la maladie ni d’être contaminé. Mais, selon toute vraisemblance, la vaccination limite cette contagiosité.
Dans quelle proportion exactement ? Il y a un grand débat sur cette question avec des données qui se contredisent… Le variant Delta, très majoritaire aujourd’hui, semble bien remettre en cause l’effet bénéfique des vaccins sur ce point précis. C’est vraiment un sujet troublant sur lequel les certitudes passées semblent s’envoler.
Et l’enjeu est de taille !
Car si on établit avec certitude qu’il n’y a pas de différence significative de contagiosité entre vaccinés et non-vaccinés, l’un des fondements du passe sanitaire (la prétendue protection des autres – nous y reviendrons) s’effondre.
Mais les arguments contre le passe sanitaire sont si nombreux et si solides qu’il n’y a même pas besoin de s’appuyer sur cette question de transmissibilité pour démontrer son absurdité !
Fin de l’ajout du 31/07/2021
Au-delà de la question trouble de la contagiosité d’un individu vacciné et la protection de ce même individu vacciné contre la contagion, le vaccin est extrêmement efficace et protège très bien des formes graves.
Bien entendu, un risque résiduel subsiste évidemment pour les doubles vaccinés. Le risque zéro n’existe pas mais la vaccination permet de s’en rapprocher.
Pour moi, grâce à la vaccination des personnes à risque volontaires, on ne peut plus considérer cette maladie comme dangereuse.
Même dans les pays où la contagion est forte entre personnes vaccinées, les formes graves sont très rares.
Le Covid-19 semble donc presque fini. Rien que pour cela, le passe sanitaire n’a plus aucune raison d’être !
Malgré cette conclusion, prenons le temps de nous intéresser aux vaccins et à l’intérêt d’une vaccination générale.
3/ Doit-on vacciner tout le monde ?
À première vue, les vaccins à ARN messager et adénovirus apparaissent globalement sûrs même si le calendrier a empêché un test complet. Ils ont en effet bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle vu l’urgence de la situation.
Mais doit-on vacciner l’ensemble de la population ?
Les arguments en faveur de la vaccination
De nombreux experts insistent ainsi sur le peu de dangerosité de ces vaccins novateurs.
Il existe honnêtement très peu de spécialistes qui remettent en cause l’efficacité ou l’innocuité de ces vaccins.
Par ailleurs, à la lumière de plusieurs mois de retour d’expérience, il semble clair que les effets secondaires directs et évidents sont très peu nombreux.
Enfin, l’efficacité des vaccins est absolument remarquable. Que ce soit en Israël, au Royaume-Uni ou au Canada, les données démontrent une protection impressionnante sur les formes graves.
Si certains signaux inquiétants apparaissent en ce moment – nous y reviendrons –, globalement l’efficacité est excellente.
Les arguments en défaveur de la vaccination
Si les experts semblent unanimes sur l’innocuité des vaccins, le fait est que de nombreux spécialistes et politiciens nous affirmaient qu’il fallait avoir confiance dans le vaccin Astrazeneca… avant de le réserver aux plus de 55 ans après des cas inquiétants de thrombose qui rendait la balance bénéficie/risque très négative pour les jeunes…
Pas franchement rassurant.
D’autant que, lorsqu’on connait la mortalité nulle chez les jeunes en bonne santé, un seul cas de thrombose suffit à rendre la balance bénéficie/risque totalement négative.
Au-delà du seul cas Astrazeneca, c’est une situation moins confortable que celle de l’utilisation d’un vaccin totalement testé avec des années de recul.
Ces vaccins disposent d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, accordée du fait de la situation exceptionnelle. Les phases de test ne sont donc pas formellement terminées.
Il faut noter que ces vaccins ont été réalisés en un temps record par des entités parfois déjà très lourdement condamnées pour des pratiques troubles.
Par ailleurs, des exemplaires des contrats Pfizer commencent à circuler sur les réseaux sociaux.
Il semble bien que ces exemplaires soient réels.
Et l’on apprend, en lisant ces contrats, que Pfizer reconnaît que des effets secondaires à long terme sont possibles :
« L’acheteur reconnaît que que le vaccin […] est en train d’être développé rapidement à cause des circonstances d’urgence relatives à la pandémie de Covid-19 et que ces vaccins vont continuer à être étudiés après fourniture à l’acheteur […]. L’acheteur reconnaît que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas actuellement connus. »
Tous ces éléments devraient théoriquement inciter à une prudence extrême !
À noter que Christian Vélot, grand expert du sujet, s’est récemment ému de la question du suivi post-vaccinal qui lui semblait très faible.
Et il faut évidemment noter que les effets secondaires graves en cas de vaccins existent. On peut par exemple citer les cas de narcolepsie constatés après la vaccination contre le H1N1.
Concernant la vaccination des jeunes, il faut noter que Peter Doshi, rédacteur en chef du prestigieux British Medical Journal, et deux autres experts signent une tribune dans ce même BMJ titrée « Vaccins contre le Covid-19 pour les enfants : les hypothétiques bénéfices pour les adultes ne l’emportent pas sur les risques pour les enfants ».
On devrait donc rester très prudent sur la vaccination générale !
Synthèse sur la vaccination
Comme pour tout le reste concernant cette crise du Covid-19, la question de la vaccination doit être analysée au regard d’une stratification par âge et comorbidités des publics visés.
Les personnes à risque doivent pouvoir accéder au vaccin qui s’avère une excellente protection contre le Covid-19.
Cependant, si vous êtes à risque et que vous êtes suivi par un spécialiste, notamment pour un cancer, demandez-lui sérieusement un avis avant de vous faire vacciner.
Concernant les personnes n’étant pas à risque, la vaccination me semble largement contre-productive.
Pourquoi être vacciné avec un produit dont on ne connait pas formellement les risques d’effets secondaires alors même qu’on a quasiment aucun risque de souffrir du Covid-19 ?
Une AMM conditionnelle n’est pas un blanc-seing pour une vaccination générale. Surtout quand les responsabilités des laboratoires sont diluées au point d’être quasiment nulles !
Il faut garder la raison.
Mais, dès l’arrivée sur le marché d’un vaccin classique et parfaitement testé, je me ferai vacciner si cela permet d’éradiquer la maladie pour de bon.
4/ Les zones d’ombre supplémentaires de la vaccination générale
Les variants
Souvent, les partisans de la vaccination générale – qui répètent ce qu’ils ont entendu sur un plateau télé – évoquent la nécessité de cette mesure afin de lutter contre l’émergence d’un « variant tueur ».
Pour répondre à cette affirmation, il faut d’abord noter que les vaccins sont très efficaces sur tous les variants apparus depuis 2 ans.
Comme il y a eu de nombreux variants qui sont apparus naturellement et que les vaccins sont tous efficaces contre eux, il semble peu probable qu’un variant résistant apparaisse rapidement.
Sauf si… la vaccination générale permet à un variant efficace d’émerger !
En effet, des spécialistes estiment que la vaccination favorise l’émergence de variants de plus en plus capables de résister aux vaccins !
Exemple dans une étude où les chercheurs décrive la « forte pression sélective » à laquelle est soumis le virus chez les personnes vaccinées qui a amené des mutations qui pourraient remettre en cause une partie de l’efficacité des vaccins !
Dans ce cas, c’est bien la vaccination qui permettrait l’émergence de variants… résistants à la vaccination !
Reste que, les points 4 et 5 de cet article de Ouest-France sur lesquels s’expriment deux spécialistes sont rassurants.
Bref, même si les variants venaient à diminuer l’efficacité des vaccins, la protection resterait encore élevée et, surtout, il y aurait une possibilité de rappels.
Je ne dis pas cela de gaité de cœur car il me semble que la multiplication des rappels est une nouvelle problématique mais, si c’est le prix à payer pour minimiser au maximum les décès de personnes à risque et que ces dernières acceptent de supporter ce coût, tant mieux pour elle.
Les rappels pourraient être de plus en plus nombreux puisqu’en Israël – même si les chiffres sont excellents pour le moment – les autorités semblent noter un début de perte d’efficacité du vaccin Pfizer après plusieurs mois.
Ce qui pourrait donc ouvrir la voie à des rappels réguliers.
C’est un point qui est encore discuté et sur lequel il faut être très prudent mais qui va clairement dans le sens d’une limitation de la vaccination aux personnes à risque. Faire supporter la logistique et les risques de rappels incessants à une population entière – alors même qu’une large partie d’entre elle n’a quasiment aucun risque – serait absurde.
Notons au passage que les personnes qui nous gouvernent auraient commandé, en avril dernier, 2 milliards (!!!) de doses du vaccin Pfizer selon Le Parisien.
Cette information est à prendre au conditionnel tellement elle est énorme.
L’explication la plus logique pour expliquer cette information serait que les journalistes ont confondu commandes européennes et françaises.
Mais notre gouvernement a tellement pris de décisions irrationnelles et coûteuses depuis le début de la crise qu’il est tout à fait possible que cette information soit vraie…
Si cette anticipation est avérée, elle démontre que nos gouvernants avaient déjà cyniquement connaissance de cette problématique… et qu’ils n’ont pas de problème pour rémunérer grassement une entreprise privée lourdement condamnée par le passé, sans visibilité réelle sur l’utilisation de ces doses, le tout avec notre argent.
Lorsqu’on voit ce potentiel – restons prudent – achat faramineux, il est certain qu’on comprend mieux les envies de vaccination obligatoire de certains ministres…
L’immunité collective
Autre argument soulevé par les partisans de la vaccination générale : atteindre la fameuse immunité collective.
Pour beaucoup d’experts, la vaccination par vaccins à ARN messager et adénovirus est la solution.
Mais, comme sur quasiment tous les sujets scientifiques, il y a débat. Un expert reconnu néérlandais assure, avec de solides références, que l’immunité collective ne pourra être atteinte que via des vaccins classiques.
Des critiques de ce texte existent mais pas sur ce point précis, évidemment très important.
Peut-être cet expert a-t-il tort. Peut-être aussi faut-il prendre deux secondes de réflexion avant d’imposer une obligation vaccinale déguisée à des dizaines de millions de Français en partie pour atteindre l’immunité collective…
Ajout du 9 août 2021 :
En Islande, l’épidémiologiste en chef évoque la nécessité de laisser circuler le vaccin pour se servir de l’immunité naturelle.
Voilà une solution qui paraît évidente à tous ceux qui auront lu cet article jusqu’au bout : vacciner les personnes à risque et laisser filer l’épidémie chez les autres.
En résumé : agir comme on le fait pour la grippe… ce qui tombe bien puisque le Covid-19 est devenu une grosse grippe grâce à la vaccination des personnes à risque !
5/ Une alternative au tout-vaccinal et au risque zéro : responsabilité et liberté
Enfin, dernier argument employé par les défenseurs du « tout vaccin » : les jeunes doivent se vacciner, même s’ils ne risquent rien, afin d’éviter de transmettre le virus à des personnes vaccinées qui ne sont pas protégées à 100 %.
On vise donc le risque zéro pour les personnes à risque… en mettant potentiellement en danger les jeunes ! En effet, je le répète, nous n’avons pas de recul sérieux sur les effets secondaires des vaccins ni de vision claire de la balance bénéfice/risque pour les jeunes.
Je pense que, sur ce point, il faut rappeler quelques éléments :
- Les vaccins protègent très efficacement de la maladie.
- La létalité réelle du Covid-19 se situe sans doute autour de 0,1 % aujourd’hui en France car 90 % des personnes à risque sont vaccinées.
- Chez les jeunes de moins de 35 ans sans comorbidité, il n’y a virtuellement aucun risque de mourir du Covid-19, sauf cas exceptionnel faisant figure de dramatique anomalie statistique.
- Chez les plus à risque, la létalité réelle est sans doute autour de 0,5 à 0,8 %.
Ce n’est pas anodin pour les plus âgés mais c’est une maladie qui n’est plus gravissime comme au moment de la première vague.
Il s’agit désormais d’une grosse grippe, comme on en voit tous les hivers !
Dès lors que la mortalité retombe au niveau de celle d’une grippe un peu corsée, il devient démentiel d’imposer à toute une population une vaccination générale à la balance bénéfice/risque plus qu’obscure !
Vaccine-t-on l’ensemble de la population chaque hiver ? Impose-t-on un passe sanitaire à chaque pic épidémique de la grippe ? Ou même un confinement ?
Bien évidemment que non. Tout simplement car une société ne peut pas fonctionner avec la recherche absolue du risque zéro comme ligne d’horizon !
Il existe bien un risque résiduel pour les personnes à risques, même si elles sont vaccinées. Mais il faut vivre avec.
J’ajoute que les jeunes ont sacrifié un an et demi de leur vie alors qu’ils ne risquaient rien – ou presque rien – pour protéger les plus faibles. Un an et demi durant lequel l’économie française s’est effondrée et où des milliers de personnes (voire plus) ont souffert de diverses conséquences de cette période dystopique.
Dès lors, l’honneur et la pudeur commandent aux personnes à risque de reprendre leur sang froid et d’accepter que le risque zéro ne peut pas être un objectif tenable. La vie doit reprendre, avec des vaccins pour les gens qui le souhaitent mais sans ce passe sanitaire aussi liberticide qu’absurde sur le plan scientifique.
Liberté !
Nicolas Faure
23/07/2021
Source : Site de Nicolas Faure, texte publié le 23 juillet 2021
4 réponses à “Tyrannie sanitaire. Plusieurs arguments factuels contre le pass sanitaire et la vaccination générale”
Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice. MONTAIGNE
Des informations contradictoires sur Breizh-info, le même jour. Nicolas Faure nous affirme dans cet article que la situation est excellente en Israël tandis que dans un autre article le docteur Kobi Haviv, directeur du Herzog Hospital de Jérusalem, indique que 95 % des patients hospitalisés pour une forme sévère de Covid-19 sont vaccinés !
On ne nous fera jamais croire que les 84 543 décès, annoncés sur le tableau établissant le décompte par tranche d’âge, sont tous dus au Coronavirus. Une partie n’a strictement rien à voir avec le virus mais néanmoins incluse dans le décompte ; une autre partie concerne les personnes décédées pour une autre cause mais testées positives au virus ; une troisième partie concerne les personnes décédées avec et à cause du virus. Une seule question à l’appui de cette triple affirmation : dans laquelle de ces trois catégories devons-nous classer les décès dus à la grippe estimés entre 4 et 17000/an selon l’agressivité de la nouvelle souche virale ?
le président s’obstine dans cette voie liberticide, ça n’est qu’un début!