Ci-dessous un papier traduit par Breizh-info, publié sur Infobrics et rédigé par Lucas Leiroz, chercheur en droit international à l’Université fédérale de Rio de Janeiro, au sujet de la vaccination, de la tyrannie sanitaire en Europe, avec un regard extérieur à l’Europe. Intéressant.
En Europe, une nouvelle crise sociale semble se dessiner. Les débats autour de la sécurité sanitaire s’intensifient. Les législateurs avancent des mesures radicales de contrôle sanitaire, exigeant des certificats de vaccination pour pratiquer plusieurs activités civiles ordinaires. Les réactions populaires à ces mesures ne sont pas pacifiques mais expriment le mécontentement collectif des Européens face aux impositions constantes de leurs gouvernements – qui semblent vouloir perpétuer un totalitarisme sanitaire plutôt que de vaincre réellement le virus.
L’intensité de la coercition des gouvernements européens dans la lutte contre le nouveau coronavirus s’est considérablement accrue ces derniers mois. Dans le but d’accélérer le processus de vaccination, plusieurs lois et projets ont été approuvés dans toute l’Union européenne, créant des conditions défavorables – voire injustes – pour ceux qui refusent de se faire vacciner volontairement. Les raisons pour lesquelles certaines personnes refusent de se faire vacciner sont nombreuses, mais elles sont toutes ignorées par les gouvernements de l’UE. De nombreux Européens doutent de l’efficacité médicale de certains vaccins, se méfiant de la durée des tests. D’autres personnes préfèrent opter pour des vaccins non occidentaux, comme le Spoutnik V ou le Coronavac, qui, contrairement aux vaccins occidentaux, ne sont pas acceptés ou distribués dans tous les pays. Il existe également d’autres raisons, comme des motivations religieuses ou une simple renonciation volontaire à la vaccination. Mais pour tous ces cas, la réponse des législateurs européens est la même : coercition et restriction des libertés civiles.
Plus qu’une simple diminution des libertés individuelles, les citoyens européens sont progressivement empêchés d’accéder à leurs moyens de survie les plus élémentaires. L’exigence de certificats de vaccination pour obtenir des postes vacants dans les processus de sélection des emplois a créé de nombreux problèmes sur tout le continent. Principalement dans les activités qui nécessitent un contact direct avec le public, comme les services dans les restaurants, les bars, les hôtels et les centres culturels, il n’est actuellement possible d’être embauché que si l’on a été immunisé par un vaccin occidental. En France, encore plus avancée dans ce durcissement coercitif, certains législateurs envisagent déjà de permettre aux entreprises non seulement de ne plus embaucher de personnes non vaccinées mais aussi de licencier leurs employés actuels qui refusent de se faire vacciner.
Ce n’est pas un hasard si, en France, les manifestations sont de plus en plus fréquentes. Depuis des semaines, Paris et d’autres grandes villes sont témoins de la montée du mécontentement populaire avec des manifestations qui descendent dans la rue pour demander la fin de la coercition. Les revendications et les drapeaux comportent souvent le mot qui, depuis plus de deux siècles, est au cœur de l’idéologie nationale française : la liberté. Il n’y a pas d’orientation politique dans les manifestations, qui rassemblent des gens de droite, de gauche, des anarchistes et des apolitiques. Les « gilets jaunes » sont d’ailleurs en partie de retour.
En France (comme dans toute l’Europe), l’indignation principale porte sur le Pass sanitaire.. Ce « pass » certifie les personnes qui ont été vaccinées avec des vaccins reconnus par les agences sanitaires européennes, en plus de montrer les résultats des tests COVID-19. Le principal problème de ce document est que les vaccins non commercialisés sur le marché européen ne sont pas acceptés, ce qui exclut tous les vaccins non occidentaux. Dans cette situation, les personnes qui ont choisi d’attendre pour recevoir des vaccins comme ceux de la Russie ou de la Chine non seulement ne savent pas si elles pourront les prendre, mais sont également sûres que, même en les prenant, elles continueront à voir leurs droits réduits.
Dans d’autres pays, des situations similaires se produisent. En Italie, les manifestations ont déjà réussi à convaincre un groupe de parlementaires de créer des projets de loi contre l’imposition de normes sanitaires, défendant principalement la fin immédiate du Pass Vert (Green Pass). Récemment, une cyber-attaque massive – la plus importante de l’histoire de l’Italie – a eu lieu et de nombreux experts accusent les militants anti-coercition d’être responsables de cette dernière, étant donné qu’au même moment, le système de planification virtuelle des vaccinations a été piraté.
Les manifestations ont également attiré l’attention en Allemagne, où le processus de vaccination a été ralenti en raison de la résistance de la population à recevoir des inoculations de manière quasi obligatoire. Cette situation compromet les derniers jours au pouvoir d’Angela Merkel, car le gouvernement craint que la transition ne se fasse sans que les résultats escomptés en matière de vaccination ne soient atteints.
En fait, ce type de situation était inévitable. L’Europe, qui s’est engagée pendant des années en faveur de valeurs incompatibles avec toute mesure coercitive, tente soudainement d’accélérer la vaccination par des actions qui restreignent les libertés civiles. Il serait naïf de penser qu’il n’y a qu’un souci de » bien-être collectif » dans les plans du législateur : il y a une précipitation à récupérer le flux économique par la reprise du tourisme.
Plus que cela, il est clair qu’il existe une communion d’intérêts entre les gouvernements européens et les multinationales pharmaceutiques. Si un gouvernement voulait vraiment accélérer le processus de vaccination, la première mesure logique à prendre serait d’acquérir autant de vaccins que possible, mais l’UE insiste toujours pour imposer des barrières aux vaccins non occidentaux tels que le Spoutnik V et le Coronavac. Ces vaccins ont prouvé leur efficacité et ne sont rejetés en Europe que parce qu’en plus d’une réelle préoccupation sanitaire, il existe un plan pour concilier la vaccination avec des intérêts économiques et géopolitiques. Ainsi, compte tenu de ces facteurs, il semble vraiment injuste d’obliger de manière coercitive la population à se faire vacciner.
Le mieux que les gouvernements européens puissent faire est de fournir autant de vaccins que possible et de respecter le fait que le processus d’acceptation des vaccins se déroule naturellement, sans restreindre les libertés civiles.
Lucas Leiroz
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4 réponses à “La vaccination, la tyrannie sanitaire, les manifestations en Europe analysées vues depuis le Brésil”
Breizh-Info du 6 août 2021 :
10 articles,
4 consacrés à la seule « tyrannie sanitaire ». Aucun n’est argumenté.
On a connu mieux.
@lg.
Ici, c’est le point de vue Lucas Leiroz, chercheur en droit international à l’Université fédérale de Rio de Janeiro, tel qu’il l’exprime auprès de ses compatriotes.
Par ailleurs, 4 article consacrés à un sujet qui touche (brutalise) tous les domaines d’activité… non, ce n’est pas de trop.
Au contraire cela équilibre (un tout petit peu) l’avalanche que l’on connait sur les médias mainstream.
apparemment, au Brésil, il est encore possible de dire la vérité, même dans les journaux.
on voudrait bien cette liberté en Europe.
au fait il y a un troll nommé benhammou (pas breton donc ) qui nous traite de djihadistes ?? question : peut on aller a la mosquée sans pass ?