Ci-dessous le point mensuel de D. Delawarde au sujet de la progression du Covid19 dans le monde.
La contamination et la mortalité sont, à l’été 2021 et après 3,6 milliards de doses de vaccins injectées, beaucoup plus élevées (à très peu près, le double) de ce qu’elles étaient à l’été 2020 sans vaccination.
Les pays les plus pauvres, dont 1% seulement de la population est vacciné, sont ceux qui affichent les taux de mortalités Covid les plus faibles (inférieurs à 1, mais le plus souvent à 0,5 pour mille).
Les pays les plus riches, les plus « avancés », les plus vaccinés (de 30% à 70%), les plus assistés médicalement, mais aussi les plus âgés, les plus fragiles, les plus touchés par le surpoids et l’obésité, sont ceux qui continuent d’afficher les taux de mortalité les plus élevés au monde. (supérieurs à 1, voire à 2 ou 3 pour mille).
Après 18 mois d’épidémie, le taux de mortalité Covid planétaire reste dérisoire (0,525 pour mille habitants), comparé à d’autres maladies plus ou moins difficilement curables (cancer, sida et surtout « famines »).
La population terrestre continue d’augmenter, malgré la Covid au rythme élevé de 70 à 73 millions d’habitants par an.
En 18 mois d’épidémie, 4,1 millions d’individus, très âgés, fragiles et souvent déjà malades sont décédés « avec la Covid » alors que plus de 100 millions d’individus sont décédés dans le monde, de bien d’autres causes…
Il faut donc RELATIVISER, apprendre à « vivre avec », apprendre à « traiter précocement » pour limiter la mortalité, comme on l’a déjà fait dans le passé pour nombre de maladies. Il faut aussi, en Europe, cesser de supprimer des lits d’hospitalisation au nom de la « rentabilité » alors que notre population vieillit et donc se fragilise.
En Europe, la gestion suédoise de l’épidémie qui a donné des résultats bien meilleurs que les nôtres, devrait désormais être prise en exemple, en palliant ses faiblesses dans la prise en charge et le traitement des personnes âgées en établissements hospitaliers.
Après avoir plafonné dans la semaine du 24 avril au 1er mai, puis baissé fortement en mai et juin les nombres hebdomadaires de contamination et de décès ont amorcé une nouvelle hausse depuis début juillet, en dépit d’une vaccination de masse déjà bien avancée dans de nombreux pays.
Cette évolution reste très contrastée d’un pays à l’autre. La situation s’est nettement améliorée, comme l’année dernière à la même époque, en Europe, en Amérique septentrionale et en Asie de l’Ouest qui sont au cœur de l’été. Les deux exceptions les plus notables à ce tableau sont ceux de la Russie et du Royaume Uni dont la situation se détériore depuis début juin. L’Inde, est très largement sortie d’un épisode épidémique sévère qui a duré deux mois. Le nombre hebdomadaire de décès en Inde a encore baissé de 10% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse devrait se poursuivre dans les jours prochains. Notons que c’est le traitement précoce et massif à l’ivermectine et non la vaccination qui est à l’origine cette évolution spectaculaire, puisque moins de 6% de la population indienne (moins de 78 millions) ont reçu, à ce jour, leurs deux doses requises.
En dépit d’une vaccination à marche forcée et très avancée (au Chili, par exemple), la situation de l’Amérique latine, dont de nombreux pays sont entrés en hiver austral, ne s’améliore pas très vite.
Le caractère saisonnier de la maladie semble bien l’emporter sur l’immunité vaccinale présumée. L’Amérique latine est donc redevenue, avec l’Asie (Indonésie, Inde) l’épicentre actuel de l’épidémie, comme l’année dernière à la même époque.
La situation de l’Afrique se stabilise. L’Afrique du Sud, qui vaccine pourtant beaucoup plus que les autres, mais qui est en hiver austral, a été sujette à un fort accès de fièvre mais s’est désormais stabilisée à un niveau élevé pour un pays africain (+ 2 512 décès en 1 sem).
Sur le plan de la vaccination, on observe clairement que les campagnes vaccinales massives n’ont pas les résultats escomptés pour mettre un terme à l’épidémie. Malgré le taux de vaccination et l’arrivée de l’été, la contamination hebdomadaire repart en très forte hausse au Royaume Uni (+36% en 1 semaine) suivie par la mortalité (+57% en 1 semaine). Au Chili, pourtant vacciné d’une première dose à 70% et qui est entré en période hivernale, le nombre de décès reste encore équivalent à ce qu’il était l’année dernière, à la même époque, sans vaccin (96 décès/j contre 99). Par ailleurs, après plusieurs mois d’observation (6 à 7 mois selon les pays), il s’avère que les nombres d’effets secondaires post-vaccinaux graves et de décès observés, sont sous-déclarés, peu relayés dans les médias et très supérieurs à ce qu’on attendait et à tout autre vaccination connue.
Dans ces conditions, il reste encore impossible d’établir une balance bénéfice-risque fiable des vaccins expérimentaux, notamment pour les moins de 50 ans dont les taux de mortalité Covid sont dérisoires. Ces faits ne peuvent qu’interpeller un analyste attentif.
L’observation de l’évolution actuelle de l’épidémie en Amérique latine dans les pays les plus vaccinés devrait nous alerter sur ce qui pourrait bien nous arriver très bientôt. Vaccinés ou pas, nous pourrions bien connaître un autre épisode épidémique, avec d’autres variants résistant au vaccin, sachant que les caractères saisonnier et mutant de cette maladie virale apparaissent de plus en plus clairement.
Cela étant dit, la mortalité Covid se substituant à d’autres causes et restant dérisoire, il n’y a pas vraiment de perte d’espérance de vie d’une part, et l’augmentation de la population mondiale se poursuit à un rythme soutenu d’autre part (+44 millions de « terriens » depuis le début de l’année 2021 et cela, malgré l’épidémie en cours).
Il n’y a donc pas encore matière à s’inquiéter pour une très improbable réduction de la population de la planète dans les années qui viennent.
Mais comme le font déjà les Asiatiques et les Africains, les Britanniques et les Israéliens, ainsi que l’IHU de Marseille qui a montré l’exemple, la France devrait faire effort sur la recherche et l’application de traitements précoces à domicile pour éviter la saturation rapide de ses structures hospitalières au moindre accès de fièvre. Le vaccin ne réglera certainement pas tout.
Présentation des courbes de contamination et de décès planétaires :
S’agissant de la mortalité, la baisse observée depuis le 4 mai semble provisoirement terminée. Le nombre de décès est reparti en légère hausse sur tous les continents en 2ème semaine de juillet.
À noter que l’arrivée de la vaccination n’a pas changé grand-chose, à ce jour. Aujourd’hui, 3,6 milliards de doses de vaccin auraient été injectées mais moins de 12% seulement des habitants de la planète auraient reçu leurs deux doses de vaccin.
Les taux de guérison sont très rassurants, sur 190 millions de personnes déclarées positives à la Covid depuis le début de l’épidémie, 173,5 millions ont été déclarés guéris, soit plus de 91%. 12,7 millions seraient encore en cours de soin, 4,1 millions seraient décédés « avec la Covid », et pour l’énorme majorité de ces derniers, des personnes déjà très âgées, et atteintes de comorbidité.
Ces taux de guérison varient d’un continent à l’autre en fonction de l’âge des population concernées et surtout de la gestion plus ou moins efficace de l’épidémie. Mais il est aujourd’hui presque partout supérieur à 90% à l’exception de l’Amérique latine, qui est entré dans l’hiver austral et qui est devenu, avec l’Asie (Indonésie) le nouvel épicentre de l’épidémie.
Pour conclure cet avant propos, le lecteur est invité à prendre connaissance, en vidéo sous titrée, des commentaires du professeur américain Peter McCullough sur le discours du 12 juillet du président Macron. Ce professeur fait autorité aux USA et y a déjà été auditionné par le Sénat sur la question de la Covid. Ses commentaires me semblent devoir être pris au sérieux.
Le point de la situation au Samedi 17 juillet 2021 à 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie
220 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 190,3 millions de cas déclarés, 4,09 millions de décès.
173,5 millions de guérisons ; 12,7 millions de cas « actifs » dont 79 200 en état critique.
35 pays ont déclaré plus de 16 500 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès avec, dans l’ordre des pertes : (USA, Brésil, Inde, Mexique, Pérou, Russie, Royaume Uni, Italie, Colombie, France, Argentine, Allemagne, Iran, Espagne, Pologne, Indonésie, Afrique du Sud, Ukraine, Turquie, Chili, Roumanie, République Tchèque, Hongrie, Canada, Philippines, Belgique, Pakistan, Équateur, Bulgarie, Pays Bas, Irak, Bangladesh, Bolivie, Tunisie, Portugal.
À l’échelle de la planète, la mortalité liée à la pandémie atteint désormais une moyenne quotidienne sur les derniers 7 jours de 7 841 décès/jour (en hausse de 1% en 1 sem).
Si l’on s’en tient à l’évolution des quatre indicateurs (contamination, cas actifs, cas critiques et décès déclarées), la situation recommence à se détériorer très légèrement dans le monde.
À la lecture du tableau qui suit, on réalise à quel point la mortalité reste faible mais en hausse en Océanie et stable en Afrique, faible mais en hausse en Amérique septentrionale, faible et stable en Europe ; plus élevée en Amérique latine (Brésil, Argentine, Colombie) et à quel point elle repart à la hausse en Asie (Indonésie, Bangladesh, Iran), qui reste un épicentre de l’épidémie, avec l’Amérique latine qui est au cœur de l’hiver austral.
Bilan au 17 juillet 2021 0h00 GMT du nombre de cas et de décès par grande région du monde :
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux du Brésil, de l’Indonésie, de la Russie et de l’Inde et de la Colombie. Ces cinq pays ont déclaré, à eux seuls, 52% des nouveaux décès de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent une part des pertes mondiales de 24,3% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 75,7% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie vont désormais augmenter, celles, de l’Amérique septentrionale, de l’Europe, et de l’Océanie devraient se réduire pour le reste de l’été.
Pour relativiser, encore et toujours, cette crise sanitaire, voici la comparaison avec les épidémies du siècle dernier :
Au delà des nombres évoqués ci dessus, il faut aussi constater qu’une très forte majorité des décédés de cette épidémie avait déjà dépassé l’espérance de vie de leur pays d’origine.
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Situation par continents, sous continents, et pays les plus affectés
1 – L’Asie
La mortalité y reste élevée et s’inscrit en hausse en Asie de l’Est, tirée par le bilan de l’Indonésie. Les traitements précoces (ivermectine et hydroxichloroquine) y sont massivement appliqués et font merveille.
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …) reste toujours très peu touchée par la pandémie comparée au reste de l’Asie et du monde
L’Indonésie, actuellement pays le plus touché d’Asie de l’Est, enregistre un taux de mortalité encore dérisoire de 0,258 décès/1 000 h. Taïwan, pays parmi les moins touchés et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,032 décès pour mille h (763 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 15 014 décès pour 126 millions d’h soit 0,119 décès /mille h.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui a enregistré l’essentiel des pertes en Asie. La contamination continue de baisser en Inde (- 8% en 1 sem), le nombre des décès y baisse également (- 27% en 1 sem). Ces pertes restent très limitées si on les rapporte au nombre d’habitants. Malgré les exagérations médiatiques délirantes des médias occidentaux sur la situation en Inde, celle ci y a été beaucoup moins sérieuse qu’en Europe en taux de mortalité par million d’habitants. S’agissant de l’Iran, ce pays est toujours un pays sous sanctions économiques « maximales » de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 4ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie (1,020 décès/millier d’h), derrière l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid, la Géorgie et le Liban, et juste devant la Jordanie, Barheïn, puis Israël (0,691 décès/mh). Cette mortalité asiatique, y compris celle de l’Inde aujourd’hui, reste très inférieure à celle des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
Tableau présentant la situation du 17 juillet des 20 pays d’Asie ayant dépassé les 4 600 décès (94% des pertes en Asie)
2 – L’Amérique latine
Avec près de 1,307 millions de décès déclarés, l’Amérique latine est devenue la région du monde la plus affectée par l’épidémie. Désormais au cœur de l’hiver austral, vaccin ou pas, elle réussit juste à stabiliser sa situation, voire à l’améliorer légèrement.
En Amérique latine, les pertes humaines hebdomadaires sont en légère baisse à 20 250 décès déclarés, principalement en raison du lourd bilan brésilien qui compte encore presque la moitié des pertes « latinos » la semaine passée.
Les décès se concentrent dans douze états qui déclarent plus de 98% des décès et plus de 5 210 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
Le nombre des décès hebdomadaire reste élevé, particulièrement au Brésil où il s’inscrit toutefois en baisse progressive (-10%) à 1 246 décès/jour (moyenne des 7 derniers j). Et la contamination s’inscrit, elle aussi, en baisse (- 14%).
Au Mexique, la contamination poursuit sa hausse (+46% en 1 sem) le nombre hebdomadaire de décès est en légère hausse (+6%). Les situations de la Colombie et du Pérou s’améliorent très progressivement, celle de l’Argentine toujours sérieuse, reste stable.
Tableau présentant la situation du 17 juillet des douze pays d’Amérique latine ayant dépassé les 5 900 décès (94% des pertes)
3 – L’Europe
La situation se détériore à nouveau légèrement en Europe qui est pourtant au cœur de l’été et beaucoup plus vaccinée que d’autre régions : +de « positifs » (+38% en 1 semaine), +de décès (+5% en 1 semaine) et de cas critiques que la semaine dernière. Dans les faits, ce sont le Royaume Uni et la Russie qui sont à l’origine de cette détérioration.
Seule la Russie a enregistré encore plus de 1 000 décès la semaine dernière et 80% des pertes européennes, à elle seule.
Malgré le vaccin, la situation du Royaume Uni se détériore à nouveau: (+36% de positifs en 1 semaine et +57% de décès cette semaine). Observation importante à souligner : les proportions de vaccinés et de non vaccinés dans les testés positifs et dans les décès sont les même que dans la population générale … Ce constat ne peut que renforcer le camp des vaccino-sceptiques.
Il illustre parfaitement la déclaration de Boris Johnson disant que le virus et ses variants ne disparaîtraient probablement pas avec la vaccination et qu’il fallait se préparer à « vivre avec », comme on vit avec la grippe, en recherchant notamment des traitements précoces pour l’automne prochain.
Le bilan total des pertes Covid du Royaume Uni (128 642 décès « déclarés ») suit désormais celui de la Russie (146 868) mais pour une population deux fois moins nombreuse. La vaccination de masse a débuté au début de décembre 2020 et 68% de la population aurait reçu une première injection en six mois ; 52% auraient reçu la 2ème et 7,8%, ayant contracté la maladie, sont immunisés naturellement.
La situation de l’Italie semble bien en voie de détérioration : le nombre de nouveaux cas explose (+78%) mais celui des décès (-24%) sur 7 jours n’a pas encore suivi. Il est à craindre que l’Italie ne passe pas l’été sans dommages.
La situation de la France est comparable à celle de l’Italie. Le nombre de testés positifs s’inscrit de nouveau en hausse depuis le 29 juin. Il a augmenté de 62% en une semaine. Mais le nombre de cas critiques poursuit sa baisse (910 seulement aujourd’hui). Le nombre hebdomadaire de décès poursuit lui aussi sa baisse (-16% en 1 semaine).
À ce jour, 40% des français auraient reçu leurs deux doses de vaccin (en 6 mois et demi de campagne).
Pour le nombre des décès, la France devrait franchir le cap des 111 700 avant fin juillet.
Le taux de mortalité Covid français reste, à ce jour, plus de 3 fois supérieur à la moyenne mondiale avec 1,704 décès pour mille habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 0,525 pour mille. Pour le nombre des décès, la France reste à la quatrième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière la Russie, le Royaume Uni et l’Italie.
Observation factuelle : Le 17 juillet 2020, il y a un an, jour pour jour, la France se remettait beaucoup plus vite d’une première vague épidémique plus violente que toutes les suivantes, sans vaccin. Elle ne comptait alors que 21 décès/jour (moyenne sur 7 jours). Le 17 juillet 2021, malgré plus de 37 millions de premières doses de vaccins déjà injectées, la France se remet beaucoup plus lentement d’une vague moins « haute », puisqu’elle compte encore aujourd’hui 22 décès/jour…
La situation de l’Espagne, pays latin, ressemble à celle de l’Italie et de la France. Le nombre de tests positifs hebdomadaires explose (+64%) mais le nombre des décès baisse de 24% en 1 semaine).
La situation de l’Allemagne est comparable à celles des pays évoqués précédemment : explosion du nombre de cas hebdomadaires déclarés (+53% en 1 semaine), mais baisse du nombre des cas critiques et des décès (-5% en 1 semaine). L’Allemagne a vacciné d’une première dose, à ce jour, 59% de sa population, 45% ont reçu les deux doses.
Avec un taux de mortalité de 2,165 décès par millier d’habitant, la Belgique, siège des institutions européennes, pays de brassage et de passage, restera un pays « cluster ».
En Russie, la situation s’est nettement détériorée depuis début juin. La Russie déclare aujourd’hui, à elle seule, 80% des décès européens. Les indicateurs montrent que le 3ème pic épidémique russe devrait être atteint dans les prochains jours.
4- L’Amérique septentrionale
Le nombre de cas est en nette hausse (+67% en 1 sem) aux USA qui enregistrent aussi une hausse des cas critiques et des décès (+21% en 1 semaine). 55% des citoyens US auraient reçu une première dose de vaccin, 48% de la population auraient reçu les deux.
L’épidémie n’est pas terminée aux USA. Le nombre des décès devrait passer le cap des 630 000 avant fin fin juillet (137 fois les pertes déclarées par la Chine).
Au Canada, la contamination (-27% en 1 sem) et le nombre des décès (-14% en 1 sem) sont en baisse rapide. Le taux de mortalité Covid déclaré par les canadiens (0,696/1 000h) reste inférieur de plus de moitié à celui de l’Europe (1,49/1 000h) et de près des deux tiers à celui des USA (1,88/1 000 h).
5 – L’Afrique
Elle se porte toujours très bien (comparée au reste du monde) :
La mortalité liée au Covid y reste dérisoire et s’est stabilisée y compris en Afrique du Sud. Tous les indicateurs restent bons. La contamination en Afrique du Sud, pays qui vaccine le plus mais qui est au cœur de l’hiver austral, est désormais en légère baisse.
Avec la Tunisie, l’Égypte, le Maroc, l’Éthiopie, l’Algérie, le Kenya, et la Libye seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 3 000 décès déclarés, elle regroupe 82% des décès africains de la Covid.
6 – L’Océanie
La Covid-19 y reste une maladie rare. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 86 724 cas dont 71 926 auraient déjà été guéris et 1 349 sont décédés. Il reste 13 449 cas « actifs » (dont 102 en territoires français d’outre mer, et 51 cas sérieux ou critiques. Le continent océanien a déclaré 30 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid de 0,03 décès pour mille habitants depuis le début de l’épidémie reste dérisoire (France : 1,704), et très inférieur au nombre de décès liés à la circulation routière sur le continent océanien.
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Nombre de décès pour 1 000 habitants des 34 pays de la planète qui ont enregistré plus de 17 000 décès.
La moyenne mondiale étant de 0,525 décès pour 1000 habitants :
999,475 personnes sur 1 000 ont donc survécu à la Covid-19.
Commentaires sur le tableau ci dessus :
1 – Onze pays de l’OTAN, dont les puissances majeures, se situent dans les 18 premières places de ce triste classement, les autres membres de l’OTAN ne sont d’ailleurs pas très loin : Grande fragilité des populations âgées et en surpoids ? Faillite des systèmes de santé ? Ou incompétence des gouvernances ? Quelles que soient les réponses à ces questions, elles n’augurent rien de bon en cas de conflit majeur impliquant tout ou partie de l’OTAN … contre un adversaire potentiel eurasiatique (Chine, Russie, Iran) …
2 – Les donneurs de leçons anglo-saxons (USA, UK) et, à un moindre degré, l’Allemagne et la France, pays qui tiennent encore le haut du pavé dans les institutions internationales (OMS, ONU, FMI, Banque mondiale, UE, OTAN), sont désormais assez mal placés pour prodiguer leurs conseils, avec condescendance, au reste du monde, et pour ramener leur « science » à tout propos. Les pays du tiers monde ont observé avec intérêt la gestion « à l’occidentale » de la crise sanitaire.
Ils sauront, au fil du temps, se rallier aux partenaires les plus fiables du moment …. accélérant ainsi le déclin en cours de ceux qui ont failli.
3 – Quant à l’Inde qui fait la une de l’actualité Covid en juin, force est de reconnaître que, rapporté à sa population, son taux de mortalité déclaré depuis le début de l’épidémie reste encore près de 7 fois inférieur à celui de notre pays. L’Inde est un pays qui a fait le choix des traitement précoces efficaces et peu onéreux (ivermectine, chloroquine, azytromycine), choix que les pays occidentaux ont refusé de faire pour privilégier un vaccin qui est encore loin d’avoir fait ses preuves.
Un tableau présente ci après les bilans du 17 juillet 2021 0h00 GMT des 70 pays ayant déclaré plus de 3 610 décès (98% des pertes)
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Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 17 juillet 2021 0h00 GMT
Rappel : taux de mortalité Covid mondial : 0,525 décès /mille h et européen : 1,49 décès/millier d’h
Nombre de décès Covid déclarés par millier d’habitants et depuis février 2020, des 33 pays européens de plus de 1,5 million d’habitants affectés par l’épidémie (au 17 juillet 2021 0h00 GMT).
Commentaires sur les deux tableaux ci dessus :
1 – Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe (pacte de Visegrad excepté) ont beaucoup mieux géré cette épidémie que les pays de l’UE de l’Ouest et du Sud.
2 – Sans confinements ni mesures répressives, la Suède a fait mieux que de nombreux grands (et moins grands) pays européens, alors même que sa population, non confinée et plus âgée que la notre, a été l’une des plus « contaminée » au monde : 10,77% de la population suédoise ont été testés positifs contre 8,93% en France, 7,09% en Italie, 7,81% au Royaume Uni … Il y a eu manifestement, en Suède, une prise en charge et des traitements précoces des patients, meilleurs que dans d’autres pays … Les faits ont montré que les « experts » qui prévoyaient 96 000 décès en Suède pour la fin d’avril 2020 se trompaient très lourdement ; et que les médias et les politiques qui relayaient bêtement les délires des « experts », jusqu’à prophétiser, pour certains, 400 000 décès pour la France à l’automne 2020 se trompaient aussi… Aucun d’entre eux n’a jamais reconnu ses erreurs…
3 – La Suède dont la stratégie et la ténacité ont payé est sorti du groupe des 35 pays les plus touchés au monde. Si l’on en croit sa courbe de décès, la Suède est quasiment sorti d’affaire puisqu’elle ne compte que 1 décès/jours sur les 7 derniers jours et surtout, elle s’en sort avant beaucoup d’autres pays européens …. et avec beaucoup moins de casse …
4 – Quant à la Biélorussie, non confinée, qui recevait des exhortations de l’OMS, des pressions du FMI, des conseils de confinement du président français, grand spécialiste de la chose, et des torrents de critiques des politiques et des médias mainstream occidentaux qui voulaient « ramener leur science » et voir ce pays singer les décisions débiles de leurs gouvernances dans la gestion de la crise sanitaire, il s’en sort avec un taux de mortalité de 5 à 8 fois inférieur à celui des donneurs de leçons : l’un des meilleurs d’Europe. Il est vrai que ce pays n’a pas été une destination touristique très prisée des occidentaux, principaux porteurs et vecteurs d’infection et de chaos sur la planète, aujourd’hui comme hier.
D. Delawarde
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
8 réponses à “Covid-19. « La contamination et la mortalité sont, à l’été 2021 et après 3,6 milliards de doses de vaccins injectées, beaucoup plus élevées qu’à l’été 2020 sans vaccination »”
Monsieur Delawarde,
Vos informations sur la covid sont extrêmement intéressantes et sûrement justes dans leur ensemble..
Un remarque toutefois : les chiffres communiqués par certains pays (par exemple la Biélorussie) sont douteux. Il me semble que vous sous-estimer ce fait.
je ne comprend pas comment on peut attraper le covid si on est vacciné !
On peut l’attraper par le vaccin … : https://lemediaen442.fr/vaccins-arnm-dans-une-communaute-religieuse-4-morts-17-malades-dont-6-gravement/
Les éléments de langage « l’épidémie de Covid » sont trompeurs.
Il s’agit évidemment de « la vente Covid ».
Tout comme « vaccinations » qui n’a rien à voir avec la santé, mais tout avec les dividendes, soit » une paradisiaque extension du domaine des nouveaux marchés » par l’exponentialisation méthodique des variants.
Cela va mieux en le disant.
La notion d’hiver austral n’a aucun sens . La très grande majorité des pays de l’hémisphère sud sont soit en zone équatoriale soit en zone intertropicale. Alors le froid au Brésil ou la neige à Pretoria… Prenez une planisphère et vous verrez que le 45 ème parallèle du sud passe sur l’ile sud de la nouvelle Zélande.
Brrr il fait froid l’hiver et le microbes pullulent en hiver;
Non, la vaccination n’empêche pas d’être contaminé, mais évite les formes graves de la maladie. Monsieur Delawarde évite de nous expliquer la raison d’une mortalité 20 fois plus bas au Royaume Uni maintenant quand plus de la moitié de la population a reçu la 2ème dose de vaccin.
et l’été n’y est pour rien ?
attendons l’hiver prochain.
Mercès per la vostra valuosa informació.