L’ancien président Jacob Zuma ayant été incarcéré pour des faits de corruption, la réaction de la population noire, notamment des zoulous, ne s’est pas fait attendre : Pillages, émeutes, incendie, ce mercredi matin la police et l’armée déplorent la mort de 72 personnes ! En premier lieu en pays zoulou, ethnie dont Jacob Zuma est originaire, mais également à Johannesburg où 45 personnes ont perdu la vie. Contrairement aux grandes luttes de l’Apartheid, ces décès ne sont pas dûs à des affrontements avec la police mais à des bousculades et des bagarres lors de pillages de magasins, sans compter les explosions de distributeurs automatiques de billets.
L’Afrique du Sud dirigée par l’ANC est devenue un cloaque avec un taux de chômage de 32,6%. Durement touché par le COVID, le pays est gangrené par la violence et la corruption. Parmi les actes de violence, de nombreux actes racistes à destination des blancs, notamment afrikaaners qui voient leur langue, l’afrikaans, de plus en plus marginalisée. Les attaques de fermiers blancs se multiplient également ces derniers mois, et ce dans la plus parfaite impunité.
Ces nouvelles violences et actes de barbarie ne sont pas étrangers au fait que plusieurs enfants de Jacob Zuma (17 enfants issu de 11 compagnes différentes, l’ancien président marxiste est un zoulou pratiquant la polygamie) ont multiplié ces derniers jours les appels à la violence. Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison ferme pour avoir refusé de témoigner dans le cadre d’une enquête pour des faits de corruption durant son mandat. Il fait également l’objet de diverses enquêtes pour agression sexuelle, ce dernier ne cachant pas son « frénétisme » en la matière, et ce malgré ses 79 ans.
2500 soldats de l’armée sud-africaine ont été déployés pour suppléer une police totalement dépassée.
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