C’est la polémique du moment ! Le Bro Gozh ma Zadoù, l’hymne national breton, serait « poussiéreux ». La controverse a été lancée sur twitter le 02 juillet par le nouvel élu UDB à la Région Nil Caouissin :
5-fr/ Nous avons chanté le Bro Gozh à la fin. Les paroles sont poussiéreuses (savez-vous si quelqu’un a tenté de les rafraîchir?), mais l’hymne reste émouvant. C’était la première fois que j’entendais @clairedmars chanter, et ça vaut le détour!
— Nil Caouissin (@NilCaouissin) July 2, 2021
Dans ces discussions lunaires dont le gauchisme a le secret, le comité Bro Gozh lui répond, toujours sur twitter :
En fait, les paroles du Bro Gozh datent de 1898, le Bro Gozh a été proclamé hymne national en 1903, bref il a l’âge qu’il a , les paroles sont certes datées mais plutôt pas trop mal en comparaison avec d’autres hymnes, alors pour commencer, la partition vient d’être revue et 1/2
— Bro Gozh ma Zadoù (@BroGozh) July 2, 2021
Mais pourquoi cet hymne magnifique et fédérateur est-il « poussiéreux » au fait ? Ne serait-il pas assez « inclusif » ? Le « Zadoù » (Pères) serait-il le signe d’un « patriarcat systémique » ? Les trans-genres non-binaires queer-others ne s’y retrouvent-ielles pas ?
La réponse de Nil Caouissin a un tweet du premier Secrétaire de la Fédération des jeunes du Parti Breton est bien nébuleuse :
Qu’est-ce que tu entends par « poussiéreuse » et « rafraîchir » ???
— Maël Egroñ (@EgronMael) July 2, 2021
Mathieu Guillard du Parti Breton ne semble, quant à lui, pas convaincu par le projet :
Pas question de changer les paroles du Bro Gozh pour plaire à une ideologie politique quelle qu’elle soit, y compris celle de Nil Caouissin. Autrement c’est la porte ouverte à d’incessants changements au gré des saisons. Notre hymne national appartient à tout le monde 1/2
— Mathieu Guihard (@GuihardCo) July 3, 2021
Tels les Verts avec le Tour de France, les avions et les sapins de Noël, l’Histoire retiendra que l’arrivée de quatre UDB au conseil régional de Bretagne commence par une polémique grotesquoïde et parfaitement dans l’air empuanti du gauchisme finissant.
BRO GOZH MA ZADOU
Les paroles « poussiéreuses » :
« Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad.
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro !
Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N’eus bro all a garan kement ‘barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d’am c’halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer !
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro !
Ar Vretoned ‘zo tud kalet ha kreñv ; N’eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec’h out, ma Bro !
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro !
Mar d’eo bet trec’het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c’halon birvidik a lamm c’hoazh ‘n he c’hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! »
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro !
La traduction « poussiéreuse »
« Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L’Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle.
Ô Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays !
Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, il n’est d’autre pays au monde que j’aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d’un Breton héroïque !
Ô Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays !
Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n’est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s’éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie !
Ô Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays !
Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, ta langue est restée vivante à jamais, son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! »
Ô Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays tant que la mer sera comme un mur autour d’elle. Sois libre, mon pays !
Crédit photo : DR
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8 réponses à “Hymne breton. Faut-il changer les paroles du Bro Gozh ma Zadoù ?”
Pourquoi faire une telle publicité à des nains politiques….
Il n’y a qu’à mettre Kan bale ARB ou An Alarc’h comme hymne, niveau paroles « poussiéreuses » (attachement à la patrie, guerre etc) y a le niveau.
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C’est clair que l’amour c’est poussiéreux et que la haine c’est du granit.
On a bien constaté.
En fait, l’amour du Breton pour la Bretagne, c’est du granit granitique à grains.
Qu’est-ce que tu ne comprends pas?
Exactement.
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Version « Racines du Ciel ».
A la foi de nos vieux Pères (très poussiéreuse).
Da feiz hon Tadou kozh
Ni paotred Breizh-Izel!
Ni ‘zahlc’ho mad atao!
‘Vid feiz hon Tadou kozh
Hag endro d’he banniel
Ni holl en-em stardo!
Feiz karet hon Tadou!
Morse ni n’ho nac’ho!
Kentoc’h ni a varvo!(ter)
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Et là, poussière de chez poussière d’un grand tumulus datant de l’âge du bronze, datant du IIe millénaire av. J.-C., se trouvait encore visible au XIXe siècle sur la montagne de Locronan, près de la ferme Ar vouden (« La Motte »).
https://www.youtube.com/watch?v=DNiGYwWqFDU
C’est un sacrilège de toucher aux paroles de notre hymne national. Mais rien ne nous étonne de la part de ce groupuscule nuisible UDB, néo-marxiste et anti-occidental. Leur prose, depuis l’origine, ne peut que faire gerber tout patriote breton sincère. Ces gens-là ne sont aucunement des adversaires mais des ennemis véritables. Contrairement aux identitaires et nationalistes français qui combattent, à leur manière, pour la survie des autochtones sur notre continent. Autochtones de tous nos peuples d’occident, unissons-nous !
Bravo !! allons dire aux corses de changer Corsica
Mon pauvre Caouissin, c’est ton gauchisme qui est plus que poussiéreux, il est boueux, putride, pestilentiel. Il schlingue la mort et la putréfaction. Ta secte de gorgones et de timbrés ne représente qu’elle même. Nous sommes Bzh, tu es le doryphore qui vient bouffer nos patates en nous reprochant au passage de nous donner du mal pour les faire pousser. Marre de tous ces parasites qui veulent nous apprendre la vie. Et puis Caouissin, ça me rappelle trop l’infortunée famille Troadec…
Il ne faut pas changer de paroles mais il faut sûrement changer d’élu. C’est d’ailleurs ce qui se produira, suffit d’attendre un peu.
Il faut surtout changer de Changement.