Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de l’Afghanistan : en avril 2021, le président américain Joe Biden confirme le retrait des troupes américaines. La nouvelle date butoir est le 11 septembre 2021, le jour du 20e anniversaire des attentats de 2001. En Afghanistan, cette décision n’a fait que creuser le fossé entre les deux parties du conflit. Les Talibans coupent le dialogue direct avec les autorités de Kaboul et augmentent drastiquement le nombre des attaques. Un certain nombre de pays de la région craignent l’escalade après le retrait définitif des troupes.
Afin d’éviter un tel scénario, la Russie, la Chine, le Pakistan et l’Inde s’engagent de plus en plus dans le processus de paix afghan. De son côté, Washington ne voit pas de menaces à la paix dans son retrait et songe de plus en plus au regroupement de ses forces dans la région. Des négociations sont même lancées avec l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, mais pour l’instant sans résultat. Alors comment le désengagement américain peut-il changer le paysage géopolitique régional ? Quels sont les risques qui se dessinent devant le gouvernement de Kaboul avec le désengagement américain ? Comment la nouvelle administration américaine explique-t-elle sa décision de retirer les troupes ?
Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit David Rigoulet-Roze, chercheur à l’IFAS, chercheur associé à l’IRIS et rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques.
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Une réponse à “Afghanistan : le grand départ ?”
20 ans d’occupation et départ du gendarme du monde, la queue basse !
et combien de jeunes trucidés pour rien ?
le petit gendarme du monde fait pareil au sahel, encore combien de temps et de morts pour rien ?