Le peuple breton, largement distinct génétiquement du reste de la France ? Voici une information qui ne surprendra pas grand monde, mais qui, validée scientifiquement, mérite d’être connue.
Ainsi le nouveau (et prometteur, à bien d’autres titres) magazine scientifique Epsiloon vient de produire la synthèse d’une étude scientifique de 2019, publiée en 2020, sur les origines génétiques de la France (Télécharger l’étude complète ici).
Voici ce qu’indique notamment l’étude :
Une division importante sépare le nord du sud de la France. Elle peut coïncider avec la ligne von Wartburg, qui divise la France en une partie « Langue d’Oïl » (influencée par le parler germanique) et une partie « Langue d’Oc » (plus proche du parler romain). Cette frontière a évolué au cours des siècles et notre limite nord-sud est proche de la limite telle qu’elle était estimée au IXème siècle [47, 48].
Cette frontière suit également la Loire, qui a longtemps été une frontière politique et culturelle entre les royaumes/communes du nord et du sud (Fig. 1). Les régions ayant de fortes particularités culturelles ont tendance à se séparer. C’est par exemple le cas de l’Aquitaine dans le Sud-Ouest qui a longtemps représenté une civilisation à part entière.
La région de la Bretagne est également détectée comme une entité distincte dans les deux ensembles de données. Cela peut s’expliquer à la fois par sa position à l’extrémité du continent, où elle forme une péninsule, et par son histoire, puisque la Bretagne a longtemps été une entité politique indépendante (Royaume et, plus tard, duché de Bretagne), avec des frontières stables.
Cependant, on observe que la Bretagne est sensiblement plus proche de la population du nord-ouest de l’Europe que de celle du nord de la France, bien que toutes deux soient également proches géographiquement. Les migrations des Bretons dans ce qui était à l’époque l’Armorique (et qui est aujourd’hui la Bretagne) peuvent expliquer cette proximité. Ces migrations peuvent avoir été assez constantes au cours des siècles bien qu’un modèle à deux vagues soit généralement supposé. Une première vague aurait eu lieu au IVe siècle lorsque des soldats des îles britanniques ont été envoyés en Armorique, tandis que la seconde vague était constituée de Bretons fuyant les invasions anglo-saxonnes [51]. Des analyses supplémentaires, sur des ensembles de données plus importants, pourraient être nécessaires pour discriminer ces différents modèles.
Voici le tableau produit par Epsiloon ci-dessous :
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Génétique. Le peuple breton, largement distinct du reste de la France ?”
Lisez le livre de Jean Rostand : l’homme et vous saurez d’où vous venez !!
effectivement, les bretons sont de plus en plus génétiquement différent avec l’afflux grossissant d’immigrés arabes et africains dans leur région
exact !
génétique vs éducation !
ils réélisent les mêmes
ils s’abstiennent