La gastronomie française serait en réalité raciste puisque son utilisation viserait à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante. » C’est en tout cas l’avis d’une conférencière invitée par Sciences Po le 17 juin dernier. Devra-t-on bientôt mettre un genou à terre avant de passer à table ?
« Blanchité alimentaire » : Sciences Po et la gastronomie française « raciste »…
Entre égalitarisme, progressisme forcené et « gorafisation » de l’information, la frontière est parfois très fine à Sciences-po Paris. L’institut d’études politiques parisien a encore fait parler de lui ces derniers jours, dans un registre toutefois très éloigné de ce que l’on pourrait attendre de la part d’un établissement censé former une partie des élites françaises…
Sciences Po Paris a ainsi invité Mathilde Cohen, professeur à l’Université du Connecticut, laquelle s’est exprimée par l’intermédiaire d’une vidéo diffusée en direct le 17 juin dernier et dont le seul titre annonçait déjà largement la couleur : « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France ».
Sans surprise, le reste de l’intervention était à l’avenant : « La France est une nation où la majorité de la population est blanche et où les institutions juridiques ont activement créé et perpétué les hiérarchies et oppressions raciales ».
Puis, cerise sur le gâteau du prétendu « racisme systémique » dont la France serait encore l’un des fers de lance malgré les changements démographiques que tout un chacun peut observer dans les rues des villes du pays, arrive la question de la gastronomie française. Qui, elle aussi, imposerait une domination blanche vis-à-vis des « racisés ».
Dans la vidéo ci-dessous, sous-titrée en écriture inclusive par Sciences Po, Mathilde Cohen aborde le thème : « Je voudrais vous parler de l’idée de blanchité alimentaire dans la culture française. J’entends par là l’utilisation de l’alimentation pour renforcer la blanchité comme identité raciale dominante. »
Puis elle développe en expliquant que « les habitudes alimentaires sont façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches ». Un discours qui, rappelons-le encore une fois, n’a pas été diffusé sur un obscur canal mais bien sur la chaîne YouTube officielle de Sciences Po tandis que Mathilde Cohen a précédemment publié un rapport d’étude intitulé « The Whiteness of French Food. Law, Race, and Eating Culture in France » (La blancheur de la nourriture française. Droit, race et culture alimentaire en France).
La « blanchité alimentaire » – 2/2 pic.twitter.com/VHIZU75XRd
— SanglierSympa (@SanglierSympa) June 23, 2021
Quand un collectif de Sciences Po Paris voulait imposer des cours aux « non racisés »
Autre propos de l’intervenante méritant d’être relevé, après avoir avancé que « les normes alimentaires chrétiennes et blanches représentent donc la position de défaut », elle poursuit : « un peu comme la blanchité elle-même est souvent vue comme une forme d’identité neutre et non-raciale ».
Une identité pas si neutre que ça lorsque l’on prend en compte le nombre d’attaques à destination des Blancs en France, qu’elles soient verbales et émanant de la part de certaines personnalités politiques, d’universitaires ou de journalistes. Ou physique avec les nombreux actes de violence motivés par le racisme anti-blanc commis dans les rues de France et très généralement passés sous silence par les médias mainstream.
D’ailleurs, dans ce travail de « déconstruction » consistant à attaquer plus ou moins frontalement l’Homme blanc, Sciences Po Paris ne ménage pas ses efforts. En effet, au mois de décembre 2020, l’institut d’études politiques avait déjà été au cœur d’une polémique lorsque le collectif « BeingBlackatSciencesPo », regroupant des étudiants noirs de l’établissement, avait réclamé la mise en place par Sciences Po de modules obligatoires pour les étudiants blancs « à propos de l’intersectionnalité raciale, la théorie critique de la race et la pensée décoloniale ». Tout un programme…
Sciences Po Paris. Des cours de rééducation antiraciste pour les élèves Blancs ?
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Arnaud 25) (photo d’illustration)
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6 réponses à “Sciences Po. La gastronomie française renforcerait « la blanchité comme identité raciale dominante »… [Vidéo]”
Je ne sais pas si c’est la bourgeoisie bretonne « blanche » qui a imposé les galettes, les groues ou les pommes de terre. En Bretagne et dans d’autres parties de l’Hexagone, il y a longtemps qu’on mange du couscous, plus récemment des nems.
Encore quelqu’un qui a un problème. Sciences po également.
On devrait inviter ce professeur (Mathilde Cohen) à se rendre au Zaïre ou au Ghana, et s’insurger avec autant de véhémence que la majorité du pays est noire. Et de s’indigner pareillement que leur nourriture véhicule toute la tradition séculaire et insupportable de leur pays.
De même qu’elle se rende au Japon critiquer que la nourriture à base de riz est une tradition à bannir, car véhiculant ceci ou cela.
Sciences PO: une fabrique de crétins?
Oh c’est beaucoup dire, mais cela n’a jamais été un temple de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit.
Je suggère à cette insatisfaite de la vie de consulter la répartition mondiale des étoiles distribuées par le « guide Michelin » aux restaurants ces dernières années.
Après analyse du vomi de cette personne, on s’aperçoit une fois de plus qu’il ne faut pas confondre « instruction » et « intelligence ».
Cette universitaire est pitoyable (dans le sens: qui inspire une pitié méprisante).
C’est pas la première fois que je dis que la merde vient de chez les amerlocks ; je réitère…