Le procès qui se tient actuellement au tribunal de Brest en dit long sur les maux que certains ont laissé, et laissent encore, importer en Bretagne. Ainsi, des racailles de banlieue parisienne et leurs acolytes installés récemment en Bretagne sont jugés actuellement pour un gros trafic de stupéfiants.
L’enquête qui a abouti à ce procès avait mené à l’arrestation d’une douzaine de personnes, entre Lorient, Hennebont, Carhaix, Concarneau, Plouhinec et Gourin, jusqu’à la cité des Mureaux en région parisienne.
Le fond de l’affaire ? Un réseau de trafic de drogues, mis en place à Lorient, dans la cité « sensible » de Bois du château. Avec un point de deal rapportant 2000 à 3 000 euros par jour au réseau, en empoisonnant au passage les consommateurs.
On vous laisse découvrir le récit de Ouest France pour vous faire une idée du profil des accusés : « Les écoutes téléphoniques, les conversations émaillées de « wallah », « wesh » et « go » ( » copine » en bambara, langue du Mali) laissent peu de place au doute. La géolocalisation des téléphones, le mouchard posé sur les voitures, dressent un tableau assez précis des rôles. La bagarre qui a opposé les nouveaux venus avec une « vieille « famille, pas ravie de se voir piquer son trafic, a été filmée. Tout comme leur altercation avec les habitants, excédés, du Bois du Château »
Les douze prévenus présents, quasiment tous sur la même ligne de défense, minimisent tous leur implication, gardent le silence sur les réseaux, ne se livrent à aucun détail de leurs trafics bien qu’allègrement confondus par les écoutes, les tracages, les preuves accumulées contre eux. Ces derniers ont déjà un certain nombre de condamnations liées aux stupéfiants et encourent, pour certains, jusqu’à plusieurs années de détention pour cette nouvelle affaire. Les réquisitions du parquet et les plaidoiries sont prévues ce jeudi et vendredi.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine