3 parlementaires du Sénat ont rédigé un rapport dans le cadre de la délégation à la prospective intitulé : CRISES SANITAIRES & OUTILS NUMÉRIQUES : RÉPONDRE AVEC EFFICACITÉ POUR RETROUVER NOS LIBERTÉS
Evoquant, pour la crise Covid, « un lourd bilan sanitaire de plus de 100 000 morts »(sic), les auteurs négligent de prendre en considération la réalité du nombre de victimes de cette maladie en ne considérant que le recensement, dont on sait pertinemment qu’il a été surévalué, par les instances responsables.
Ils abordent l’espoir d’un retour à la normale grâce à la « vaccination » sans pour autant expliquer les raisons de cette frénésie vaccinale alors que prévention et traitements précoces ont été complètement ignorés, voire interdits. S’ensuit une mise en garde contres les prochaines épidémies et donc la nécessité absolue d’un recours aux « outils numériques, en assumant si nécessaire des mesures plus intrusives »(sic) offrant un retour aux libertés en retour.
Les auteurs abordent ensuite les modèles de pays moins « attentifs » aux libertés du peuple : exploitation de tous types de données, quarantaines obligatoires, suivi numérique de l’individu, pass sanitaire….pour une priorité à la santé publique au détriment de la vie privée.
Le rapport pointe l’inefficacité de la gestion de la crise par le gouvernement français (!!!) responsable de plus de décès, d’un taux important d’affaiblissement de l’économie et de trop de restrictions des libertés. Et d’ajouter que la France ne s’est pas donnée tous les moyens de répondre à la crise et prend le risque de réitérer dans le même sens à la prochaine pandémie en exposant les raisons, à savoir l’impréparation numérique de l’administration et les causes politiques et idéologiques que sont le prix de nos tabous et de nos contradictions.
Constat d’incompétence ?
Les auteurs n’hésitent pas à insister sur le fait que plus les technologies sont intrusives plus elles sont efficaces ! Pourquoi donc ne pas imaginer de « pucer » les Français comme le sont nos animaux domestiques cela ferait des économies d’échelle lesquelles seraient loin d’être équivalentes à celles réalisées si le courage politique était présent pour lutter contre les dizaines de milliards de fraudes en tous genres gangrénant les finances publiques.
Sont ensuite développées les causes du prix de nos tabous et de nos contradictions en précisant que « notre sensibilité en la matière est devenue coûteuse, et ceci d’autant plus qu’elle repose sur un grand nombre de fantasmes et d’incompréhensions, qu’il faut avoir le courage d’affronter » (sic) allant jusqu’à préciser que « Le rapport défend une position claire : à l’avenir, nous devrons recourir bien plus fortement aux outils numériques, en assumant si nécessaire des mesures plus intrusives, mais aussi plus ciblées et limitées dans le temps.(sic) »
Ne manquant pas d’imagination nos sénateurs vont même jusqu’à imaginer « Le Crisis Data Hub, une plateforme sécurisée de collecte et d’échange de données dont l’unique fonction est de répondre aux situations de crise (sanitaire ou autre), lorsque des croisements de données massifs et dérogatoires deviennent indispensables, pour sauver des vies sans condamner le pays.(sic) ».
La lecture de ce rapport montre que l’idée de surveiller la population est présente dans l’esprit de nos dirigeants mais n’allons pas nous imaginer que ce soit dans le seul souci de notre bien-être. Le projet « mondialisation » basé sur la notion d’ultra-libéralisme nécessite de contrôler chaque individu et pas seulement sur le plan sanitaire mais sur l’ensemble de ses comportements. Ce projet mondialiste avance à grands pas et cette crise sanitaire dont on peut imaginer qu’elle est arrivée à point nommé en est un formidable accélérateur.
Klaus Schwab, le gourou du World Economic Forum plus connu sous l’appellation de forum de Davos, est un fervent partisan du « l’ItoT » (Internet to Things) c’est à dire le numérique sur tous les outils de production mais rêve également du « ItoB » (Internet to Body) qui n’est rien d ‘autre que le marquage numérique de chaque individu pour mieux le surveiller (https://thefreedomarticles.com/internet-of-bodies-pushed-by-wef-klaus-schwab/).
Surveiller, connaître, disséquer les comportements, gérer les revenus (revenu universel ? Attention danger), détruire l’Etat-providence, supprimer le public au profit du tout-privé….autant d’éléments de transformation de la société à terme en ne laissant aucun choix aux populations qui ne seront plus que des masses laborieuses de producteurs-consommateurs dédiés à l’accroissement du profit des multinationales et des banques internationales.
Seront nous pucés un jour à l’instar de nos chiens et chats ? Qui sait ?
Gérard DURRMANN (laplumeducitoyen.org)
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