Le gag récurrent a cessé de faire rire : une fois de plus, l’escalier qui descend de la rue Beaurepaire au cours des 50 otages, en plein centre de Nantes, a fait l’objet ce week-end d’une escarmouche à coups de pots de peinture. En 2018, l’association Nosig a jeté son dévolu sur ce grand escalier de granit. Elle l’a peint aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, vieil étendard pacifiste soumis à une OPA du mouvement homosexuel depuis une quarantaine d’années. Quelques jours plus tard, la peinture avait été irrémédiablement dégradée par des inconnus.
Nosig se présente quasiment comme une association de bienfaisance vouée à la défense des personnes homosexuelles opprimées ou discriminées. Cela ne suffirait d’ailleurs pas à légitimer sa privatisation de l’escalier. On n’imagine pas les Petits frères des pauvres ou la Société protectrice des animaux s’approprier ainsi un espace de voirie public pour en faire leur support de communication permanent.
En réalité, comme l’illustre cet empiétement territorial, Nosig a aussi une face militante, idéologique. L’association organise par exemple un festival Pride’N’Art « destiné à mettre en valeur les cultures Queer à Nantes » ou un festival CinéPride consacré à des films qui « évoquent chacun à leur manière l’homosexualité et d’identité de genre ». (Accessoirement Nosig aide également les migrants demandeurs d’asile « qui ont fui leur pays en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre ».)
Johanna Rolland en pleine contradiction
Il était à prévoir qu’à un acte militant répondrait un autre acte militant. Après le premier épisode, à la mi 2018, Nosig s’est entêtée à repeindre l’escalier, et des opposants à souiller à nouveau la peinture. Le nouvel épisode de peinture/dégradation est, si l’on compte bien, le sixième en trois ans. Cette guerre des pinceaux tourne au ridicule pour la ville de Nantes. Quant au nettoyage des marches, il grève évidemment le budget municipal.
Au lieu de mettre le holà, Johanna Rolland et certains membres de sa municipalité ont pris fait et cause pour les militants aux six couleurs, leur prodiguant des encouragements et même de la peinture : de quoi, à chaque fois, repartir pour un tour. Or cette affaire à la Clochemerle n’a aucune raison d’être : situé en secteur protégé et soumis au Plan de sauvegarde adopté par Nantes Métropole, l’escalier de la rue Beaurepaire doit être laissé vierge de toute peinture. Il serait temps que Johanna Rolland fasse respecter les règles qu’elle a elle-même fait adopter.
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Une réponse à “Nantes : la guerre des pinceaux se poursuit sur l’escalier Beaurepaire”
La marche des orgueils.
Ces gens sont des pervers narcissiques pathologiques qui devraient tous être internés d’office et suivis par des psy à vie.