La question des énergies renouvelables fait couler beaucoup d’encre, et de propositions, au coeur du débat politique notamment en Bretagne, à quelques jours des élections régionales. Alain Rousseau, membre finistérien de la liste La Bretagne en héritage, évoque dans une tribune adressée à la presse l’énergie houlomotrice, comme source d’énergie d’avenir pour la Bretagne. Découvrez son texte ci-dessous.
Pour rappel, les candidats aux élections, départementales comme régionales, désireux de nous adresser des tribunes sur des thématiques précises, peuvent le faire sur [email protected].
On n’a trouvé rien de moins que des centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles pour compenser la non production de l’éolien quand les pâles sont bras ballant en l’absence de vent : une honteuse aberration.
Il existe pourtant une énergie gratuite et renouvelable tout comme l’énergie hydrolienne ou l’énergie thermique des mers d’ailleurs, il s’agit de l’énergie houlomotrice. Il y a 40 ans que l’IFREMER et le CNEXO en ont étudié la faisabilité et de multiples études ont démontré les avantages de cette énergie gratuite. Depuis l’ouvrage écrit en 1976, les techniques et les matériaux utilisables en milieu marin ont nettement évolué et les expérimentations sont très avancées chez nos amis anglais…et pas chez nous.
C’est un fait, l’isthme Breton est en mer, elle est partout. Ses côtes échancrées et multiples reçoivent la pression des vagues. L’ambition d’un projet quinquennal se limitera au plateau continental dans une production d’appoint dans des secteurs choisis et d’ambition limitée de manière à ne pas nuire ni à la vision panoramique et ni et à la gestion halieutique des fonds marins. Ainsi seraient contenues l’extension du parc éolien, la multiplication des centrales thermiques d’appoint à gaz ou à fioul. La disposition adaptée en cercle, en lignes droites ou brisées de ces unités houlomotrices auront sans doute un effet tranquillisateur sur le plan d’eau diminuant d’autant l’agression des vagues sur les côtes.
Ce projet porté par la Région serait confié à l’ IFREMER associé à Naval Group, avec de possibles coopérations extra-nationales.
En fin de mandature, suite au retour d’expérience une éventuelle montée en puissance de cette technologie pourrait être envisagée en concertation avec nos amis pêcheurs.
Sachant que pour la planète, la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, nous n’échapperons pas à la rééducation et à la révision civique de nos consommations énergétiques.
Il n’y a pas de solution miracle ,c’est grâce à un mix énergétique que la Bretagne pourra trouver une pleine et entière autonomie énergétique.
Alain Rousseau. Candidat de La Bretagne en Héritage – Finistère
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Energies renouvelables. L’énergie houlomotrice, l’avenir de la Bretagne ?”
Bonjour, pourriez-vous présenter les résultats de l’expérience de l’usine maréemotrice de la Rance. Qu’on l’appelle houlomotrice ou maréemotrice, il s’agit bien de l’énergie due aux mouvements des mers, dont le principal est celui des marées, régulier et prévisible. Où en est le barrage sur la Rance? L’usine a été raccordée au réseau en 1967, il y a plus de cinquante ans. Pourquoi est-elle toujours unique en France?
dans les années 90, déjà, j’étais dans un village du nord de l’écosse, deux hydroliennes fournissaient l’électricité nécessaires à deux villages;
pas de pollution visuelle, une énergie sure et constante puisque le flux puis le reflux faisaient tourner les pales
et contrairement au barrage de la rance, pas de retenue de matières dues à un barrage !
pas de tonnes de béton, comme pour les éoliennes!
mdr ! grosse fuite d’huile sur le parc héolien en baie de st brieuc ! pas un mot dans les media , seul oeust france titre : arret du projet éolien ?? je suis mdr !!