La chaleur moite qui règne sur Nantes et la Loire-Atlantique ne réussit pas à tout le monde. Après un demandeur d’asile somalien – pourtant habitué à la chaleur, normalement – qui s’est mis à poursuivre, couteau à la main, ses voisins à Savenay avant de déclamer ses prières à haute voix, deux agressions ont eu lieu ce 10 juin au CHU, dont une avec un couteau.
Vers 13h15 un homme est entré torse nu et couteau à la main à la maternité. Ce n’était pas un auditeur de Nick Conrad (« je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs ») mais un homme qui demandait à être interné à l’hôpital psychiatrique. Raté – il a été interpellé par la police dans la rue, et sera jugé en 2022. Le couteau a été confisqué – quand même.
Ce vendredi 11 juin vers 4h30 du matin, au lieu de profiter de la fraîcheur nocturne et du petit vent, un autre énervé s’est présenté aux urgences. Cet homme de 36 ans s’est fait répondre que sa douleur au genou n’est pas proprement une urgence, et qu’il ne serait pas admis. Là encore les agents de sécurité lui servent de punching ball, il les menace même de mort… et finit sa nuit en garde à vue.
Par ailleurs la fresque de 21 mètres de long et 5 mètres de haut devant l’Hôtel-Dieu, où l’artiste Docteur Paper a mis en scène les 1500 dessins qu’il avait reçu pour dire merci aux médecins pendant la pandémie, a été taguée d’un bref mais exhaustif « au feu ! » en lettres majuscules vertes, dans la nuit du 10 au 11 juin. Les tags ont été nettoyés ce vendredi matin par les services de la Ville – il n’y a pas eu d’autres revendications, même des tags réalisés avec la même écriture sont visibles depuis plusieurs mois ailleurs en ville.
Saint-Nazaire n’est pas en reste – le 30 mai dernier ers 21h20, un patron de café déjà connu pour violences familiales, en état d’ivresse, et sous bracelet électronique, s’en est pris au personnel des urgences de l’hôpital nazairien du fait d’un temps d’attente qu’il estimait trop important, après qu’il ait été blessé lors d’une bagarre. Les policiers tentent de l’interpeller sur le parking – il en blesse deux à coups de pied et les insulte, il leur faut utiliser le Taser pour le maîtriser. En garde à vue, il s’est avéré en état d’ivresse avancée.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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3 réponses à “CHU Hôtel-Dieu à Nantes : deux agressions et la fresque collaborative taguée”
Et l’expulsion
Vite
Stop à l’immigration
Stop à l’entretien de l’ennemi
aussi appeler un hopital hotel dieu, c’est de la provocation, hotel allah serait mieux toléré
patience ! ça va venir plus vite qu’on ne le pense !