Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les dealers nantais et rennais avaient pillé leur grossiste

Le 5 février au matin, un homme porte plainte pour le vol de sa voiture. Quoi de plus banal ? Les circonstances le sont moins : alors qu’il est arrêté sur l’aire de Saint Saturnin près du Mans, des cagoulés approchent et lui mettent un pistolet sur la tempe avant de partir avec son véhicule.

L’enquête permet d’établir qu’en réalité la voiture, retrouvée brûlée à Saint-Germain des Prés en Anjou, contenait pour 20.000 euros de résine de cannabis.

Et d’arrêter deux jumeaux nantais et un rennais, défavorablement connus des forces de l’ordre pour infractions à la législation sur les stupéfiants, ainsi qu’un mineur.

Ces derniers s’étaient rendus chez leur grossiste à Rouen pour apprendre qu’il les attendait en région parisienne puis au Mans. « Saoulés », ils l’ont braqué et volé la drogue. Ils sont condamnés à 12 et 13 mois ferme pour les jumeaux, 10 mois sous bracelet électronique pour le troisième larron.

« C’est justement ce genre d’affaires qui conduit à des fusillades », commente un policier de terrain. « H a tout le temps ce genre d’embrouilles entre eux, et des dénonciations. On imagine bien que les différends ne se règlent pas au tribunal de commerce »

Louis Moulin

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Une réponse à “Les dealers nantais et rennais avaient pillé leur grossiste”

  1. patphil dit :

    20.000€ de cannabis, un an ferme, ça fait un peu moins de 2.000€ par mois, bien plus que le smig, pourquoi se lever tot le matin?

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky