Que savons-nous de notre ventre, cet organe bourré de neurones, que les chercheurs commencent à peine à explorer ? Selon cette captivante enquête scientifique, il semblerait que notre cerveau ne soit pas le seul maître à bord. Il y a quelques années, les scientifiques ont découvert en nous l’existence d’un « deuxième cerveau ». Notre ventre contient en effet 200 millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre « tête ». Les chercheurs commencent à peine à décrypter cette conversation secrète. Ils se sont aperçus, par exemple, que notre cerveau entérique, celui du ventre, produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. On savait que ce que l’on ressentait pouvait agir sur notre système digestif, on découvre que l’inverse est vrai aussi.
Certaines découvertes ouvrent aujourd’hui d’immenses espoirs thérapeutiques. Des maladies neurodégénératives, comme Parkinson, pourraient trouver leur origine dans notre ventre. Elles commenceraient par s’attaquer aux neurones de notre intestin, hypothèse qui, si elle est vérifiée, débouchera peut-être sur un dépistage plus précoce. Plus étonnant encore, notre abdomen abrite une colonie spectaculaire de 100 000 milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix, nous rendant timides ou, au contraire, téméraires. Des États-Unis à la Chine en passant par la France, ce documentaire, nourri d’interviews et d’infographies éclairantes, offre une synthèse des recherches récentes menées sur notre deuxième et intrigant cerveau.
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Une réponse à “Le ventre, notre deuxième cerveau”
C’est en effet un élément clé de la médecine chinoise, il est heureux de voir des recherches sur de tels sujets se multiplier. En intégrant la vision holistique asiatique (mais que partageaient sans nul doute nos ancêtres celtiques), nombre de contrevérités et de blocages intellectuels pourront sauter, dans l’intérêt de la médecine elle même, qui mérite de se recentrer sur l’essentiel, qui sont les patients et leur bien être général.