En 2016, son essai intitulé « La cause du peuple » a marqué les esprits. Cinq ans plus tard, Patrick Buisson publie le premier tome d’une somme qui s’annonce magistrale : « La fin d’un monde ». Dans un livre riche et dense, le politologue part d’un postulat : depuis les années 60, notre société est décadente. Et toute la question est de savoir comment nous en sommes arrivés là. Patrick Buisson évoque l’année charnière de 1964 avec ce qu’il appelle « le krach de la foi » sous l’impulsion fatale du concile Vatican II, puis de la déchéance du pater familias, la fin des paysages, la destruction de l’environnement, de l’autorité, de la verticalité.
Dans un entretien souvent rugueux et âpre, Patrick Buisson répond au reproche de mettre trop l’accent sur la transformation des mœurs et des croyances plutôt que sur le « Grand Remplacement » de la population française. Il s’en explique et évoque l’Islam, Macron, Zemmour et le RN. Un entretien événement qui va faire réagir !
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3 réponses à “Patrick Buisson : Vatican II, Macron, Islam, Zemmour, Le Pen… il dit tout !”
J’aime beaucoup quand Buisson dit dans l’interview, en substance je crois, « En France, je préfère un Catholique à un Musulman, et je préfère un Musulman à un Franc-Maçon ». C’est le genre de phrase qu’on aimerait entendre plus souvent dans les médiats.
J’ai lu « La Cause du peuple », un livre profond et passionnant, et aussi « Histoires des guerres de Vendée », un livre formidable. Je vais lire « La fin d’un monde », mais avant, en introduction, je crois que je lirai « La conjuration antichrétienne » de Delassus.
ah si sarkozy l’avait écouté …
aulieu de fricoter avec kouchner, le père conciliant qui sachait que son fils subissait les assauts d’un pédophile familial !
Le 11 décembre 1969, De Gaulle disait à André Malraux :
« J’ai tenté de dresser la France contre la fin d’un monde. (…) Ai-je échoué ? D’autres verront. Sans doute assistons-nous à la fin de l’Europe. Pourquoi la démocratie parlementaire, la distribution des bureaux de tabac ! qui agonise partout, créerait-elle l’Europe ? Bonne chance, à cette fédération sans fédérateur ! Mais enfin, faut-il qu’ils soient bêtes ! Pourquoi un type de démocratie dont nous avons failli mourir serait-il sacré, quand il s’agit de surmonter les obstacles énormes que rencontre la création de l’Europe !… »
En 2021, on voit que la Génération de 1968, la créatrice de l’€urope, essaie de sauver ce qui peut-être sauvé, mais on sent obscurément que la fuite à déjà commencé.
Une Agnès Buzyn qui se réfugie discrètement en Suisse semble montrer, également, la « fin d’un monde », un léger malaise, une mélancolie, des larmes…, un regret peut-être…
Après la fin de l’Europe, le début de la fin de l’€urope ?