Le confinement n’avait pas arrêté les vols à Commerce mais le déconfinement et la réouverture des cafés et des lieux culturels semble leur avoir donné un coup de fouet. Ce samedi vers 19h30, les policiers ont ainsi arrêté deux individus d’origine extra-européenne, de type nord-africain, dont un avait sur lui une carte d’identité et un permis de conduire d’une personne de type européen – donc probablement volés.
Très défavorablement connu pour des vols et des recels, il est parti en garde à vue. Quelques minutes plus tôt cet individu – vêtu d’un haut noir aux épaules vert sapin – accompagné d’un congénère habillé dans une veste bleue – utilisait une carte bancaire en paiement sans contact pour acheter des cigarettes dans un tabac à Commerce. La première transaction passait, la seconde, non. Sommé de composer le code, il partait après que son camarade – moins défavorablement connu et donc probablement plus nouveau dans le vol à Nantes – se soit brièvement énervé.
« Il y a un groupe de blédards très actif à l’ouest de la station Commerce – ils vendent de la drogue et commettent des vols aux abords, dans les rues Brancas, du Couedic, de Gorges, sur les places devant Saint-Nicolas, Royale, Commerce et dans le tram, ils sont tout le temps en chasse », constate un riverain désabusé.
« Dès qu’ils volent une carte, ils se la passent entre eux, et vont, généralement par deux, dans un commerce – souvent un tabac – prendre des cigarettes, des piles, de l’alcool, quelque chose qui se revend facilement entre eux avec le paiement sans contact. Si ça ne passe pas ils n’insistent pas et s’en vont – parfois la même carte revient avec un autre binôme qui retente. Ou ils s’en débarrassent en la jetant dans une poubelle ou les égoûts. Pas de carte, pas de butin, pas d’infraction – ils parlent à peine le français mais sont parfaitement au fait de la loi ».
« Ce type de transaction avec des Nord-africains et des cartes dont ils n’ont pas les codes, c’est récurrent. On en voit au moins une par jour, trois ou quatre c’est plus rare – généralement ça ne passe pas, ce qui veut dire que les cartes volées sont bloquées très vite », confie un commerçant. « Cela dit parfois on en voit qui ont les codes, on se demande comment ils font ».
Loi qui de plus est appliquée de façon très laxiste à Nantes – il suffit de comparer le traitement des mêmes infractions, par exemple un recel de carte bancaire volée ou un vol à l’arraché – à Nantes et dans d’autres villes du Val de Loire elles aussi soumises à ce même type de délinquance, commis par des auteurs de mêmes origines, voire les mêmes voleurs, car lorsqu’ils sont très connus à Nantes, ils vont ailleurs. Mais s’y éternisent généralement bien moins qu’à Nantes du fait d’une justice plus répressive et des juges plus impliqués dans la protection de leurs concitoyens.
Louis Moulin
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Une réponse à “Usage de carte bancaire volée : un allogène très défavorablement connu arrêté à Nantes”
très défavorablement connu : ce type aurait été expulsé après sa première condamnation, ce vol n’aurait pas eu lieu
tout comme le kosovar assassin de sa compagne, 9 condamnation et jamais expulsé, la femme serait encore en vie si les zotorités voulaient bien nous protéger