Greg Johnson est Américain. Titulaire d’un doctorat en philosophie-, il est l’auteur de seize livres sur la politique, la philosophie et le cinéma, dont le plus récent est White Identity Politics. Il est le principal animateur de Counter-Currents Publishing et du webzine Counter-Currents, qui fêteront leur 11e anniversaire le 11 juin 2021.
Il vient de publier un Manifeste nationaliste blanc, diffusé par Akribeia (qui a déjà publié de lui Le Nationalisme blanc. Interrogations et définitions).
Avec ce manifeste, l’auteur nous offre un essai de métapolitique en forme de Que faire ? euro-américain qui déconstruit à la perfection tous les sophismes mondialistes. Il convoque à cette fin aussi bien le court terme (les conséquences négatives de l’accroissement de la « diversité », euphémisme pour désigner le remplacement des Blancs par des non-Blancs) que le long terme (menace de génocide lent et « froid » de notre race sous l’effet d’idées et de valeurs se substituant à nos valeurs traditionnelles, puis modifiant lois et institutions). Les causes biologiques du génocide blanc en acte (perte d’habitat, espèces envahissantes, hybridation et prédation) étant désormais bien visibles, il importe à présent d’engager le combat politique pour la survie à partir de la base la plus profonde, la race. En effet, « plus tôt nous nous verrons nous-mêmes comme des Blancs, unis par des ennemis et des défis communs, partageant une origine commune et un destin commun, plus tôt nous serons à la hauteur des tâches qui nous attendent ». Il est permis de dire, sans tomber dans la rhétorique, que la lecture de cet essai s’impose à tous ceux qui ont compris que, si l’on veut sauver toutes les espèces en danger, il faut commencer par sauver la race blanche.
Nous l’avons interrogé pour évoquer son livre, que nous conseillons aux lecteurs qui aimeraient savoir ce que sont aujourd’hui le nationalisme blanc et le combat pour le sauvetage de ce qui constitue désormais une minorité dans le monde. Un combat épuré de toutes les tares propres aux idéologies nuisibles du XXe siècle, au regard des actes mais aussi des conséquences sur l’homme blanc, l’homme européen.
Breizh-info.com : Quel est le message fondamental du Manifeste du nationalisme blanc ?
Greg Johnson : Les Blancs du monde entier – dans tous nos pays d’origine – sont confrontés au déclin démographique, économique et culturel. Nos taux de natalité sont inférieurs au taux de remplacement. Un nombre croissant de Blancs choisissent des partenaires d’une autre race. La mondialisation a amené le tiers-monde sur nos rivages tout en envoyant nos industries dans le tiers-monde. L’intégrité et la légitimité de nos cultures sont attaquées par le multiculturalisme et les idéologies anti-Blancs. On encourage le « racisme » et les politiques identitaires pour tous les groupes, à l’exception des majorités blanches. Si ces tendances ne sont pas inversées, chaque nation blanche finira par disparaître. Les Français disparaîtront, tout comme l’ont fait les Hittites. La race blanche sera aussi morte que le dodo.
Ces tendances ont été lancées par des personnes puissantes, ce qui signifie qu’elles peuvent être inversées de la même manière. Nous avons simplement besoin de nouvelles élites, de nouveaux dirigeants. Le nationalisme blanc, tel que je le définis, prône des patries souveraines pour tous les peuples blancs, dédiées à leur survie ainsi qu’à leur épanouissement biologique et culturel : la France pour les Français, la Hongrie pour les Hongrois, la Suède pour les Suédois, etc. Les nationalistes blancs doivent prendre le contrôle de leurs gouvernements et de leurs économies. Ensuite, nous devons inverser les tendances démographiques et culturelles qui conduisent à notre destruction.
Breizh-info.com : Pourquoi était-il important de publier votre livre en français ?
Greg Johnson : Je souhaite que le Manifeste soit publié dans toutes les langues européennes, car tous les peuples blancs sont confrontés aux mêmes problèmes fondamentaux : absence de souveraineté, déclin démographique et culturel, ouverture des frontières, etc. Mais la France et la langue française sont particulièrement importantes, car le français est la langue de millions de personnes dans le monde. De plus, la France est l’une des nations les plus grandes et les plus importantes d’Europe – et l’une des plus menacées par l’immigration, le multiculturalisme et sa propre idéologie universaliste-républicaine.
Breizh-info.com : Vous dites que la « diversité » est un nom de code pour le « génocide blanc ». Comment pouvez-vous expliquer cela ?
Greg Johnson : Après la Seconde Guerre mondiale, les Nations unies ont défini le « génocide » non seulement comme étant l’élimination d’un peuple, mais aussi comme la création de conditions qui rendent impossibles sa reproduction et sa survie à long terme. La survie à long terme de tous les peuples blancs est aujourd’hui menacée par des tendances telles que la faible fécondité, le métissage et l’immigration de remplacement en provenance du tiers-monde.
Ces tendances ne sont pas des phénomènes naturels. Elles sont le fait de l’homme. Elles ont été imposées par nos élites politiques. Elles correspondent donc à la définition du génocide. Qui plus est, nos élites se réjouissent ouvertement du déclin démographique et politique des majorités blanches – tout en affirmant que le Grand Remplacement est une « théorie complotiste de droite » qui doit être censurée.
Il est important de comprendre que notre déclin est une question de politique publique. D’un côté, c’est encourageant, car on peut changer de politique. D’un autre côté, cela donne à réfléchir, car nous devons affronter le fait que nous sommes dirigés par des ennemis implacables qui sont tout aussi malfaisants que Staline, Mao et Pol Pot.
Breizh-info.com : En Amérique, les 4 années de Donald Trump ont-elles changé quelque chose pour la population blanche américaine ?
Greg Johnson : La plus grande réussite de Trump, ce fut le jour où il a annoncé sa candidature en 2015. L’establishment politique américain était uni dans sa défense de l’ouverture des frontières, de la mondialisation économique et d’une politique étrangère interventionniste. La grande majorité des Américains n’aiment pas ces orientations politiques, mais les élites les soutiennent, et la « démocratie » américaine s’est fait une spécialité de ne pas donner au peuple ce qu’il veut.
Trump a rejeté le consensus des élites sur l’immigration, le libre-échange et la politique étrangère. Les électeurs américains en ont été ravis. Les élites américaines ont perdu la tête. C’était magnifique à voir.
Une fois à la Maison Blanche, cependant, Trump a eu beaucoup de mal à mettre en œuvre ses choix politiques, car ses ennemis occupaient toujours des positions de pouvoir et étaient unis contre lui. Oui, Trump aurait probablement pu accomplir davantage s’il avait eu un caractère plus fort et plus d’expérience politique. Mais même le leader le plus énergique ne peut pas accomplir grand-chose si ses subalternes lui fournissent de fausses informations et refusent d’exécuter ses ordres. En fin de compte, l’establishment politique a destitué Trump en avalisant une élection manifestement frauduleuse.
Cependant, malgré ses échecs politiques, Trump a remporté une victoire durable sur le plan métapolitique, simplement en défiant l’establishment et en offrant aux électeurs ce qu’ils veulent. Il y aura encore beaucoup d’autres populistes « trumpiens », la plupart d’entre eux bien plus cohérents intellectuellement et compétents politiquement que Trump lui-même. Le parti républicain est en train de devenir un parti nationaliste et populiste grâce à Trump, et je ne pense pas que l’establishment politique puisse empêcher cela.
Breizh-info.com : Êtes-vous inquiet pour Biden et son équipe ?
Greg Johnson : Bien sûr que je suis préoccupé par l’administration Biden. Heureusement, le Congrès est trop divisé pour adopter ses propositions les plus radicales, et le gouvernement est encombré par une figure de proue sénile et grincheuse, une élection volée, une violence continuelle des Noirs et des communistes, la pandémie de Covid, une profonde récession économique, une crise des migrants à la frontière mexicaine, et une fixation sur des politiques revendicatives (« woke ») impopulaires : les transsexuels, la théorie critique de la race, etc. Tout cela signifie que le gouvernement Biden est une occasion en or pour l’agitation populiste de droite.
Breizh-info.com : Pourquoi êtes-vous si sûr que des gens de races différentes ne peuvent pas vivre ensemble dans un même pays ?
Greg Johnson : La diversité n’est pas une force. C’est une faiblesse. Toute la tradition politique occidentale l’a compris. Ce n’est qu’au XXe siècle que l’on a propagé la folle affirmation selon laquelle « La diversité est une force ». Il s’agit d’un article de foi, un dogme quasi-religieux qui défie la réalité historique, le bon sens et la science.
L’histoire montre que même des peuples génétiquement très proches les uns des autres peuvent être divisés par la langue, la religion et la culture : les Serbes et les Croates, les Anglais et les Irlandais, etc. Lorsque ces peuples tentent de partager le même espace géographique, la haine et la violence s’installent. La meilleure solution à ce type de conflit est de donner aux peuples en guerre des patries distinctes.
Lorsque vous ajoutez les différences raciales aux différences de religion et de culture, les problèmes de diversité s’aggravent. Même si des personnes de races différentes partagent la même religion, la même langue et la même culture – comme c’est le cas des Noirs et des Blancs en Amérique –, il y a division et conflit.
L’explication la plus profonde de la raison pour laquelle la diversité est une faiblesse et non une force vient de la science. Comme je le dis dans le Manifeste, J. Philippe Rushton, un psychologue évolutionniste, a soutenu que la similarité génétique est à la base de l’harmonie entre les gens. Plus nous sommes proches génétiquement, plus nous sommes capables de nous comprendre, ce qui rend la coopération possible. La similarité génétique est également à la base de l’empathie, de la solidarité et de l’altruisme, qui favorisent l’ordre social. C’est pourquoi nous observons de surprenantes harmonies entre des jumeaux génétiquement identiques, même s’ils ont été élevés dans des environnements différents. Rushton affirme que l’harmonie diminue avec la diversité génétique. Ainsi, les sociétés les plus heureuses et harmonieuses sont génétiquement homogènes, tandis que les sociétés les moins harmonieuses sont génétiquement diverses. Vous voulez vivre dans une société heureuse ? Favorisez l’homogénéité et résistez à la diversité.
Breizh-info.com : Pour vous, qu’est-ce qui est le plus important pour l’avenir des Blancs dans le monde ?
Greg Johnson : Pour qu’il puisse y avoir un changement politique, les gens doivent changer leur façon de penser. Nous appelons cela la « métapolitique ». Avant que les peuples blancs puissent reprendre le contrôle de leur patrie et de leur destin, ils doivent comprendre qui « nous » sommes. C’est une question d’identité. Ensuite, ils doivent se convaincre qu’il y a une crise. Ils doivent également se convaincre que quelque chose peut être fait pour la résoudre. Enfin, ils doivent se convaincre qu’ils font ce qu’il faut. Une fois que ces questions trouveront une réponse, le changement politique sera inévitable. Répondre à ces questions est l’objectif du Manifeste du nationalisme blanc. Dans mon livre White Identity Politics, j’interprète la montée des mouvements politiques populistes nationaux dans le monde blanc comme un signe que ce réveil intellectuel et politique est déjà en cours. Je suis foncièrement optimiste quant à l’avenir des nations blanches dans le monde.
Propos recueillis par YV
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Une réponse à “Greg Johnson : « Les Blancs du monde entier sont confrontés au déclin démographique, économique et culturel » [Interview]”
Il est urgent de rejoindre le combat des autochtones d’Europe si nous voulons survivre. L’Etat républicain français refuse de reconnaître nos droits en tant que peuple autochtone de France.
Voyez le site https://blanche-hermine.com