Lundi, nous avons publié une lettre ouverte d’Isabelle Le Callennec, tête de liste pour Les Républicains aux élections régionales. Dans la foulée, David Cabas, tête de liste Debout la France pour ces mêmes régionales, nous a fait parvenir un texte en réponse, sur le modèle énergétique pour la Bretagne; Nous le reproduisons ci-dessous, comme d’habitude, parce que nous sommes attachés au débat et que tout le monde a sa place sur breizh-info.
J’ai lu avec intérêt la tribune d’Isabelle Le Callennec : Jersey, Saint-Brieuc ou l’échec de la méthode. Son constat est juste. On ne peut pas imposer des choses d’en haut sans concertation et avec les Bretons. L’époque de Bécassine est finie.
Néanmoins, dans cette tribune de défense des pêcheurs bretons Mme Le Callennec avance masquée. Il faut se souvenir que le 24 Février elle déclarait aussi que » Si on veut produire de l’énergie en Bretagne, il va bien falloir produire de la méthanisation, de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne ». Dans cette même émission, elle défendait le modèle énergétique allemand et constatait avec regret que les projets éoliens -comme celui de Saint Brieuc donc ? – n’avançaient pas assez vite.
Mme Le Callenec, quelle est votre position sur les éoliennes terrestres et en mer ?
Si l’on parvient à stopper le projet la baie de Saint Brieuc ce n’est pas pour voir les éoliennes fleurir sur les côtes du Morbihan ou à la pointe du Finistère.
Discours de vérité
Depuis plusieurs années, nous savons que la Bretagne a des besoins croissants en électricité. La multiplication d’éoliennes n’a pas résolu le problème bien au contraire. Ce choix énergétique a un coût financier bien sûr mais aussi -et c’est un comble – écologique. Les éoliennes ne sont pas rentables et détruisent des paysages, des forêts, des fonds marins et notre santé.
Le dimanche 30 mai, nous organiserons devant la centrale à gaz de Landivisiau un rassemblement pour dénoncer l’invasion des éoliennes en Bretagne et défendre notre proposition pour un nouveau modèle énergétique. Cette centrale à gaz est l’envers du décor. L’ énergie éolienne est intermittente et a besoin d’une autre source d’énergie pour stabiliser la production sur un territoire.
Pendant cette campagne, avec la liste Debout La Bretagne, Debout La France ! je défendrai, loin des idéologies, un véritable débat sur le modèle énergétique breton afin de convenir d’un modèle viable qui pourra permettre le développement de la Bretagne.
Tout en faisant attention aux chimères, il faut tenter des expérimentations : dans ce cadre, le projet porté par les pécheur de la baie de Saint Brieuc de production d’hydrogène par l’énergie houlomotrice peut sembler intéressant ;
A titre personnel, je pense qu’il est temps de remettre le nucléaire dans le débat : il est temps de dire la vérité aux Bretons. La Bretagne doit dire oui à l’énergie nucléaire. La France est un pays leader dans ce domaine mais par idéologie, elle a pris beaucoup de retard sur des nations comme la Chine ou la Russie. Le Drian a déjà dit non à la mini centrale sous-marine Flexblue. Aujourd’hui, la Bretagne avec son esprit pionnier pourrait innover avec une centrale de 4 ème génération au thorium qui présente de nombreux avantages au niveau de la sécurité et des déchets.
J’ai bien conscience que ma proposition est audacieuse mais à la différence de Mme Le Callennec, nous avançons à visage découvert : Nous faisons confiance au bon sens de la population : pour choisir il faut que toutes les options soient sur la table.
David CABAS
Crédit photo : DR
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5 réponses à “En réponse à Isabelle Le Callennec : Quel modèle énergétique pour la Bretagne ?”
Les éoliennes sont une vraie M….. Production ridicule seulement les jours ventés : 8000 machines actuellement en France pour 5% d’électricité. Elles ne peuvent fonctionner que si elles sont adossées à des centrales thermiques gaz ou charbon, centrales thermiques suffisamment souples et modulables, qui fonctionnenet en continu et de façon chaotique car il faut équilibrer à la seconde près le réseau électrique déstabilisé par les a-coups du vent. Sans charbon et sans gaz pas d’éoliennes possible et économie de CO2 = Zéro. Par ailleurs le prix de l’electricité flambe : les promoteurs ont la garantie de l’Etat complice pour acheter une électricité souvent inutile et qu’il faut brader à perte sur le marché européen. Oui… car les éoliennes produisent même quand on n’a pas besoin d’électricité. Et quand on en aurait besoin, le Dieu Eole en décide autrement !
Pour conclure 150 milliards d’euros sur 20 ans vont être distribués à la mafia de l’éolien (entreprises généralement étrangères) alors que l’Etat est en passe de vendre les concessions de nos barrages hydroélectriques.
Pauvre France entre les mains d’incapables !
Bonjour
Enfin quelqu’un qui prononce le mot « thorium » !
OUI, seule l’ énergie nucléaire du thorium nous donnera notre indépendance énergétique, au moins dans un premier temps.
Mais il faut plutôt parler de « sel de thorium », car le thorium en tant que minerais, ne peut pas être utilisé tel quel.
A la différence de l’ uranium, la France possède sur son propre sol pour 150 ans de réserves en minerais de thorium !
Pourquoi attendre ? ? ?
D’autant plus que ce sel de thorium est 100 fois moins radioactif que l’ uranium, et surtout est extrêmement sécurisant, puisque, en cas de fuite sur la cuve principale, ce sel se solidifie instantanément au contact de l’air ambiant et, de fait, colmate cette éventuelle fuite .
Donc thorium, oui.
Mais il y a déjà beaucoup mieux et quasiment sans déchets radioactifs : la « fusion » nucléaire !
Et celle-ci est déjà en cours de développement, puisqu’une toute nouvelle entreprise américaine vient de mettre au point son premier « réacteur à fusion » et qu’elle estime pouvoir fournir ses premières centrales dans les 3 ans à venir …..
Et là, avec cette fusion, il n’y aura plus de problème d’ énergie.
Mais d’autres problèmes surviendront alors : le coût du démantèlement des éoliennes, des centrales diverses actuelles, la réorientation professionnelle de la main d’œuvre actuelle à tous les niveaux de compétence, etc ……
Vaste programme mais fantastique défi !
Qui osera relever ce défi ? ? ?
YLG
Votre commentaire est particulièrement instructif. Soyez-en remercié.
Il faut que cela soit entendu, répéter pour réveiller ce monde maltraité, voire infantilisé et soumis à la désinformation clef d’un état mafieux corrompu qui a trouvé son compte dans la propagande écolo-politiK en déviance délirante.
Halte à la pollution des écolos gauchistes et de leurs moulin à vents !!! Il va falloir penser à démolir les éoliennes pour avoir une idée du coût de cette déconstruction et faire payer ces travaux de démolition à ceux qui ont toucher des pots de vin pour se taire et donner leur accord !!!
Voilà ce que tout citoyen devrait savoir sur l’éolien. Il est aléatoirement intermittent, fatal (absent quand la demande est forte), l’effet de foisonnement censé lisser les variations brutales est une fable réfutée par les mesures, sa part de production dans le mix énergétique en 2020 n’est que de 7,9%, son facteur de charge est faible (20%), il a de graves impacts sanitaires (infrasons, effet stroboscopique notamment), il massacre la biodiversité ailée https://conseilmondialpourlanature.wordpress.com/2015/04/27/le-grand-carnage/
il dénature nos paysages, ce qui a un impact négatif sur le tourisme, donc sur l’emploi, il a une forte emprise au sol car sa densité énergétique est très faible (ce qui est régressif), et enfin, incohérence suprême, son bilan carbone (en supposant que le CO2, nécessaire à la photosynthèse, donc à toute la chaîne de la vie sur Terre, ait une action mesurable sur la température) est mauvais : 15 gCO2/kWh (6 gCO2/kWh pour le nucléaire) et il faut en plus, en soutien permanent, des centrales thermiques de même puissance totale pour équilibrer le réseau de transport et éviter son effondrement… Sans parler du prix du kWh qui continue à déraper, comme c’est le cas en Allemagne avec sa folle Energiewende, donc cela augmentera la précarité énergétique, laquelle va augmenter exponentiellement dès que les usines éoliennes en mer se développeront (150 €/MWh). Tout cela réduit la compétitivité de nos entreprises, ce qui supprime de l’emploi salarié et réduit le pouvoir d’achat des ménages. En outre chaque éolienne utilise énormément de matières premières, notamment du cuivre, de l’aluminium, 200 litres d’huile, 200 kg de terres rares (indium, néodyme, …) produites en Chine dans des conditions environnementales épouvantables. Et ce sont les ménages et les entreprises qui en payent le prix de plus en plus douloureux. Faire pire semble difficile… Bref, l’éolien ne présente aucun intérêt, si ce n’est d’offrir aux promoteurs, qui ont flairé la très bonne affaire, des avantages déraisonnables octroyés par des Pouvoirs Publics incompétents et incapables de faire les bons choix, d’autant qu’ils ont, pour d’obscures raisons, sans doute idéologiques pour caresser les verts dans le sens du poil, arrêté notre projet Astrid de surgénération à uranium appauvri, laissant USA, Chine, Russie et Inde avancer à grand pas.