Un CSE devait se tenir ce lundi après-midi après deux semaines de mobilisation à la Fonderie de Bretagne à Caudan près de Lorient. Une centaine de salariés a commencé à manifester vers 6h30 devant la sous-préfecture du Morbihan, à Lorient.
Dans un communiqué publié tôt mardi matin, le groupe Renault avait annoncé que le processus de recherche de repreneurs de Fonderie de Bretagne s’accélérait. Un message relayé ensuite par Jean-Luc Bois, directeur du site de 340 salariés, basé à Caudan (Morbihan).
Voici ce qu’indiquait le communiqué :
A la suite du processus d’information-consultation du Comité Social et Economique (CSE) de la Fonderie de Bretagne d’une période de deux mois et qui s’est achevé ce jour, Renault Group engage la recherche d’un acquéreur pour le site de Caudan.
Renault Group a conscience des incertitudes partagées par les salariés du site et réaffirme sa détermination à chercher un acquéreur viable économiquement et en capacité de maintenir l’activité et les emplois de la Fonderie de Bretagne de façon pérenne et à accompagner les salariés dans cette transition.
Il est vital pour l’avenir du site de mettre fin à la situation de blocage et de permettre la reprise des activités dès lors que les conditions de sécurité seront réunies.
Ce processus doit se poursuivre dans le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes.
Pas de quoi convaincre les salariés, qui y voient « un foutage de gueule » et qui le font savoir, au maire de Lorient notamment. La plupart des 350 salariés sont en grève depuis deux semaines maintenant et la situation semble totalement bloquée, la direction de Renault jouant la carte du cavalier seul, sans dialogue ni avec les salariés, ni avec les autorités, qui elles mêmes ne prennent aucune disposition…
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