L’arrestation le 7 mai d’un dealer interpellé à la Bottière rue Paul Sabatier chez la nourrice – la personne chez qui la drogue était cachée donne à voir les dessous d’un trafic local dans un quartier « sensible » de l’est de Nantes.
Ladite nourrice, qui vivait aux minimas sociaux, était payée 30 euros par jour. Les trafiquants qui avaient lourdement insisté auprès d’elle avaient les clés et venaient deux fois par jour préparer et conditionner la drogue vendue à proximité.
Les policiers ont retrouvé chez elle 2340 euros en numéraire, 205 grammes de cocaïne [12.300€ à la revente au détail], 430 grammes de résine [2800€ à la revente au détail] et 135 grammes de résine de cannabis. Le dealer, sans antécédents, mais qui se défend mal, est condamné à trois mois ferme avec maintien en détention (et 9 mois de sursis), la nourrice à six mois avec sursis. Elle souhaite quitter le quartier.
Par ailleurs les policiers nantais ont continué leurs opérations anti-drogue dans les quartiers, ce qui revient à vider la mer à la petite cuillère, mais donne un aperçu de la variété de l’activité commerciale illégale des dealers nantais.
Le 7 mai au Chêne des Anglais ils ont saisi 5 cartouches de protoxyde d’azote (gaz hilarant). Le 6, récupéré un quad après un rodéo à Malakoff. Le 5 ils sont passés au Building des Dervallieres, où le deal bat son plein au 16, arrêté deux dealers et saisi de la résine de cannabis en sachets. Fin avril, le 28, deux dealers ont aussi été interpellés place Mendes France à Bellevue avec du cannabis. A peine les policiers étaient partis que le trafic reprenait.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Deal de drogue à Nantes : la nourrice était payée 30 euros par jour”
Question : que signifie, selon vous, le fait que les bénéfices du trafic de drogue soient désormais pris en compte dans le calcul du PIB ?