Le Syndicat de police « France police », cinquième syndicat au sein de la Police nationale et qui affirme en être « La première force syndicale d’opposition », vient d’adresser le 6 mai une lettre à Emmanuel Macron, dans la continuité des appels militaires à restaurer l’ordre dans les banlieues et dans les « territoires perdus de la République ».
Nous la reproduisons ci-dessous :
Monsieur Le Président de la République,
A douze jours d’intervalle, une collègue a été égorgée par un terroriste islamiste à Rambouillet tandis qu’hier, un second fonctionnaire a été abattu par balle à Avignon par un membre d’un gang de narcotrafiquants.
Le temps des belles cérémonies d’hommage est révolu. Vous devez passer des bougies à l’action politique. Ce n’est pas avec des larmes qu’on mène une guerre.
Vous dites vous battre pour le droit à la vie paisible mais ce combat ne se gagne pas avec des mots.
Les policiers et les gendarmes ne peuvent pas se défendre en raison d’un texte sur la légitime défense trop flou, laissant le champ libre à toutes les interprétations jurisprudentielles.
Le police bashing permanent orchestré par les médias et les people entrave considérablement notre action.
En bout de chaîne, la faillite de l’appareil judiciaire annihile notre travail d’investigation.
Les Français ne croient plus en leur justice. La manifestation pour réclamer justice pour Sarah Halimi en est la preuve éclatante.
La population n’a plus confiance dans nos services et s’arme pour se défendre elle-même face aux criminels, les évènements de Stalingrad ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres.
Si vous ne voulez pas terminer votre mandat avec le pire bilan en matière de sécurité de l’histoire moderne, notre syndicat de police vous invite à recourir aux dispositions prévues par la loi n° 55-385 du 3 avril 1955.
Dans le cadre de l’état d’urgence, il faut procéder au bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée, en contrôlant et en limitant les entrées et sorties de ces zones par des checkpoints sur le modèle israélien de séparation mis en place avec les territoires palestiniens.
Parallèlement, en recourant au 49-3, il faut adopter en urgence une réforme de la légitime défense pour les policiers et les gendarmes leur permettant d’ouvrir le feu dès lors qu’un fuyard n’obtempère pas ou qu’ils sont l’objet de tirs de mortiers et d’artifices ou de jets de cocktails Molotov.
Notre syndicat de police vous recommande de vous inspirer du modèle brésilien et Philippin en matière de lutte contre le narco-terrorisme.
Les présidents Bolsonaro et Duterte obtiennent d’excellents résultats en ayant donné carte blanche à la police pour reprendre le contrôle des zones de non droit.
L’heure n’est plus au en même temps. Il ne peut y avoir de compromis avec les terroristes et les dealers. Les hésitations, les frilosités politiques et autres tergiversations profitent aux narco-terroristes.
Certain de votre détermination à ne pas abandonner définitivement notre Nation aux mains des trafiquants, recevez, Monsieur Le Chef de l’Etat, l’expression de mon plus profond respect Républicain.
Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police – Policiers en colère.
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5 réponses à “France Police à Emmanuel Macron : « Il faut procéder au bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée »”
Hé MACRON, tu n’aurais pas pu le faire avant ???
Oui, Monsieur le Président, il faut donner plus de pouvoirs à nos forces nationales pour éliminer ceux qui ne respectent pas nos lois et notre façon de vivre, notre Nation française. Il faut passer à l’ACTION, Ne plus se contenter de bougies et de fleures. Ce sera ma première raison pour voter l’an prochain. Ce jour-là ce n’est pas la Justice qui désirera, mais le Peuple Souverain.
C’est bien gentil de donner du pouvoir à la police mais il faut surtout lui donner des ordres pertinents. Ce qui est illusoire de la part d’un état qui profite du chaos pour se maintenir.
car avec plus de pouvoirs sans changer de direction, la police pourra tirer sur les gilets jaunes et tabasser les récalcitrants à la tyrannie sanitaire pendant que les dealers seront libérés pour risque covid.
ne rêvons pas.
Les pétitions n’auront de portée que quand les petitionnaires seront prêts à agir concrètement pour se faire respecter. En attendant, ça reste de la gesticulation.
TOUT EST DIT! Bravo Jean !!!
Il était temps .!! Comment ont-ils pu supporter l’humiliation des ordres monstrueux qu’ils ont reçus et ..exécutés depuis les Gilets Jaunes?