La récente réinstallation des Roms à l’Orvasserie en Saint-Herblain alors qu’ils venaient de quitter un autre terrain squatté à la Cabotière permet de rappeler que les années passent, et sur le sujet des Roms, rien ne change sinon qu’ils sont toujours plus. Il y a en effet près de 2 500 Roms fin 2020 dans l’agglomération nantaise – contre un peu moins de 1 500 en 2015.
Comme en 2015, la quasi-totalité de ces Roms est concentrée sur une petite dizaine de communes, dont Nantes même, Sainte-Luce, Carquefou (dont le CCAS en domicilie 100), Couëron, Basse-Indre, Saint-Herblain, Bouguenais, Rezé et les Sorinières. S’y ajoute désormais Vertou où des Roms se sont installés zone de la Vertonne 2019, ont été évacués en mai, et y sont revenus, rue de la Maladrie, en mars 2020, après avoir été expulsés de la zone portuaire de Cheviré à l’ouest de l’agglomération – soit 220 personnes (dont 58 enfants) sur 90 caravanes.
Les efforts des municipalités et des associations – mise à disposition de logements, scolarisation des enfants, dispositifs subventionnés de médiation divers… semblent n’avoir, depuis six ans, pas réussi à résorber les bidonvilles et les tensions entre Roms et riverains auxquels ils imposent leur présence.
Fréquentes interventions des forces de l’ordre dans les camps
Les fréquentes interventions des forces de l’ordre dans les camps, qui donnent lieu de façon récurrente à la découverte de quantités de carburant siphonné, de bidons pour ce faire, d’outillages électroportatifs et de caravanes volées, de carcasses de moutons volés dans le département voire au delà (dans les Deux-Sèvres, les Mauges) et abattues sur place clandestinement, de voitures volées et d’épaves diverses et variées témoignent de l’étendue de ce qui reste à faire pour les Roms s’intègrent dans la population. Et ce sans parler des mariages précoces, des violences diverses, des foyers de coronavirus et d’autres maladies infectieuses…
De même, les expulsions des Roms des zones qu’ils occupent illégalement – suite auxquelles ils se réinstallent généralement dans le même secteur géographique (comme les Roms du Fort partis à la Chantrerie), souvent sur un terrain déjà occupé par le passé – ou à défaut, dans la même commune, ne semblent pas faciliter l’insertion des Roms et le travail des associations – problématiques qu’elles soulèvent régulièrement.
Comme dans bien d’autres domaines, les politiques publiques vis à vis des Roms restent au milieu du gué entre répression et tolérance, entre inclusion et indifférence, entre illusion de l’intégration et non-dit du caractère résolument étranger au tissu social nantais de leur mode de vie et de leur culture, et n’arrivent à rien, ni pour les riverains – et contribuables – ni pour les Roms eux-mêmes.
Louis Moulin
Crédit photo : Breizh-info.com
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3 réponses à “2 500 Roms dans l’agglomération nantaise ?”
De novembre à avril , certaines de ces » familles » nantaises ( j’ai une « .entreprise » à Nantes ) de migrateurs ont trouvé le filon : elles vont passer l’hiver au soleil en poursuivant leurs activités plus que douteuses , laissant dans leur sillage un fort parfum d’arnaques en tous genres .
La Réunion découvre avec étonnement les pratiques musclées proches de la vente forcée dans le commerce des matelas , le nettoyage des toitures , ravalements …. suivis de factures à caractère fantaisiste affichant des tarifs exorbitants . Naïfs réunionnais ( pas pour longtemps , l’île est petite et la parole circule vite ) qui se font plumer par ces escrocs sans scrupules : les « .gens du pillage » !
https://www.zinfos974.com/Quand-des-travailleurs-venus-pour-2-mois-saccagent-la-maison-louee-sur-Le-Bon-Coin_a167921.html
On se croirait en Algérie !
Quel beau paysage !