A défaut de lutter réellement contre l’islamisme, à la racine, les autorités entendent surveiller, fliquer toujours un peu plus l’intégralité de la population. Quelques jours après l’attentat islamiste du commissariat de Rambouillet, le ministre de l’Intérieur présente ce mercredi en Conseil des ministres un texte renforçant des mesures expérimentées dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Le projet de loi contient 19 articles qui ne relèvent plus de l’état d’urgence, mais qui auront un caractère permanent.
Dans le texte, on retrouve les possibilités de perquisitions, après autorisation d’un juge judiciaire, dans le logement d’une personne soupçonnée de présenter une menace terroriste. Cette menace doit être d’une « particulière gravité », selon les termes de la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme d’octobre 2017.
Le projet de loi propose de porter à « deux ans » – contre un actuellement – la durée maximale des mesures de surveillance pour les personnes condamnées pour terrorisme à une peine d’au moins cinq ans ferme ou trois ans en récidive.
Le projet de loi offre également la possibilité de fermer des locaux dépendants de ces lieux de culte et propose d’interdire à une personne sous surveillance administrative et tenue de résider dans un périmètre géographique déterminé de paraître au sein de ce périmètre dans un lieu « dans lequel se tient un événement soumis, par son ampleur ou sa nature, à un risque terroriste particulier ».
Vous pouvez chercher longtemps, vous ne trouverez pas la moindre mesure du texte qui concerne l’immigration, et la protection des frontières, ou les expulsions hors du territoire de délinquants dangereux. Priorité au flicage généralisé des Français, sans distinction !
Le projet de loi devrait être examiné fin mai par les députés et son vote définitif pourrait intervenir avant le 31 juillet.
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