Auteur du « Livre noir de la Mondialisation », politologue et essayiste, il a été conseiller politique de Jean-Louis Borloo et d’Arnaud Montebourg, ainsi que co-fondateur de l’école de la France Insoumise avec Jean-Luc Mélenchon en 2018.
Son constat est le suivant et Livre Noir l’a challengé à ce sujet : l’épidémie de coronavirus fut un traumatisme mondial profond : près d’un milliard d’êtres humains durent être confinés dans quelque trente-cinq pays et des dizaines de milliers sont morts. Son impact économique gigantesque fut aussi un révélateur brutal de la dangerosité de la mondialisation. Car si l’épidémie fut le déclencheur de la Grande Récession dans laquelle nous nous débattons encore, la mondialisation, elle, en fut la poudrière. Concentration extrême de l’appareil industriel mondial en Chine, chaînes mondiales d’approvisionnement fondées sur le zéro stock, marchés financiers débridés, pression générale à la baisse sur les dépenses publiques dont les dépenses de santé : la mondialisation, système économique planétaire, a permis que dans un sinistre effet-papillon, une infection à Wuhan provoque rapidement des morts, des pénuries de toutes sortes et une récession à travers toute la planète.
Les morts du coronavirus, bien que traumatisantes, ne sont cependant que l’arbre qui cache la forêt des victimes de la mondialisation.
Le livre de Thomas Guénolé tend ainsi à démonter que la mondialisation a causé plus de 400 millions de morts.
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