C’est ce qu’on appelle une gratitude malvenue. La révélation par Salah Merabti, président de la communauté musulmane d’Indre-et-Loire, d’un don de la part du diocèse pour l’achèvement de la nouvelle grande mosquée de Tours, a plongé les autorités religieuses catholiques dans le plus grand embarras – elles se sont en effet bien gardées de prévenir leurs fidèles de ce don.
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, s’est fendu d’une explication embarrassée selon laquelle ce don est le renvoi d’ascenseur, un quart de siècle après, du « don symbolique » fait par la communauté musulmane lors de la venue du Pape Jean Paul II en 1996 à Tours : « en 1996, lors de la visite à Tours du St Pape Jean-Paul II, les subventions étant quasi inexistantes, le diocèse avait lancé un appel à dons pour assurer le financement de cet accueil. À cette occasion, la communauté musulmane de Tours avait souhaité faire un don symbolique. En retour, le diocèse de Tours avait souhaité faire un don similaire et symbolique à l’occasion du lancement du projet de la mosquée de Tours il y a plus de 15 ans maintenant ».
Riposte Catholique, qui ne croit qu’à moitié à l’explication de l’archevêque, rappelle que Tours n’est pas le premier diocèse à financer une mosquée, et que déjà à l’époque, les fidèles n’avaient guère apprécié le tour joué avec le dénier du culte : « le diocèse d’Auch, sous Mgr Gardès, avait fait de même en 2015, soit à peu près à la même période, avec un don de 5000€. Ce qui a provoqué un affaissement du denier du culte ».
L’hebdomadaire Famille Chrétienne avait révélé le 13 octobre 2015 que le diocèse d’Auch avait en effet donné 5000 € pour la reconstruction de la mosquée d’Auch, détruite le 22 août précédent par un incendie. Bien que le diocèse ait annoncé le don dans son bulletin et assorti celui-ci d’un versement de 12.000 € à l’œuvre d’Orient, les fidèles avaient très mal pris l’initiative.
Bordeaux : les chrétiens invités à verser à la caisse commune des mosquées
L’archidiocèse de Bordeaux est allé plus loin en mai 2020, en laissant son délégué aux relations avec les musulmans, le laïc Denis Ambry, responsable des stages à l’INSEEC Business School, appeler carrément les catholiques à verser leurs dons « à la caisse commune des mosquées » de l’agglomération de Bordeaux, sous couvert de les aider à payer des colis alimentaires pour les étudiants étrangers musulmans isolés et les clandestins.
« Pendant le ramadan, traditionnellement, les mosquées de Pessac, Mérignac, Talence et Grand-Parc invitent des étudiants isolés, des jeunes sans-papiers qui fréquentent la mosquée et des familles particulièrement démunies, à partager le repas du soir à la rupture du jeûne de ramadan (Ftour). Mais comme vous l’imaginez le confinement rend cela impossible cette année. C’est la raison pour laquelle les 4 mosquées ont proposé de distribuer à la place des colis alimentaires pour répondre à l’attente et aux besoins de ces jeunes. Cela va représenter pour elles une charge importante.
L’association Solidarité Nord Sud est déjà intervenue mais a besoin de votre aide pour répondre à cette demande vitale. Nous avons pensé qu’un appel à la solidarité, adressé spécialement aux frères chrétiens et repris par eux, serait un gage supplémentaire de notre commune recherche de fraternité dans un moment délicat pour beaucoup de jeunes étudiants, isolés et sans ressource.
Nous vous proposons de répondre ensemble à cette urgence, en versant votre contribution sur le compte de l’association Solidarité Nord Sud, qui la reversera à la caisse commune des mosquées en charge de ce service d’entraide. L’association, en votre nom, signifiera cette complémentarité fraternelle, facteur de compréhension réciproque et promesse de paix dans notre quotidien ».
Le site Infos Bordeaux, qui publiait toute son adresse aux catholiques bordelais, rappelait le chemin de Daniel Ambry dans la soumission : « En 2018, le même Daniel Ambry (photo), au nom de l’évêque de Bordeaux, envoyait aux associations musulmanes de Gironde ses « sincères vœux à l’occasion de l’entrée dans ce mois béni du ramadan ». L’année précédente, il invitait le sulfureux imam de Mérignac, Hassan Belmajdoub, à l’église de la Trinité pour une conférence intitulée « La rencontre de l’autre en toute sincérité » ! ».
La présence de Mgr Alain Guellec, évêque auxiliaire de Montpellier, à la mosquée pour le ramadan, pour « un message de fraternité », n’apparaît finalement pas si étonnante. D’autres diocèses sont tombés bien plus bas…
Louis Moulin
Illustration : DR
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6 réponses à “Tours, Auch, Bordeaux : quand les diocèses financent des mosquées”
Autrefois, certains condamnés versaient une « obole » au bourreau en échange d’une fin rapide….
la distribution d evivre ?? les freres musulmans l’on fait en algérie afin de conquérir le pouvoir… il semblerait que cela soit dans cette directive avec les sdf français soros ne doit pas etre loin !
Du goudron et des plumes pour ces traîtres.
Le processus d’autodestruction de l’Eglise catholique se poursuit allègrement.
Des évêques, probablement, atteints du syndrome de Stockholm, accélèrent le phénomène avec jubilation.
Tout doit être fait pour virer un maximum de fidèles.
C’est le début de la fin.
Certains « Monseigneurs » aiment tellement la so-do-mie qu’ils paient pour çà !
Quand on vend son âme aux démons… Mais allez-y, continuez! Je languis de voir quand ils imposeront leur charia et ma petite-fille voilée de force.