Tandis que tous les médias du monde avaient les yeux braqués sur Minneapolis, où le policier Derek Chauvin a été jugé coupable de la mort de George Floyd, la vérité sur la mort de Brian Sicknick à Washington était enfin révélée sans tapage. Oh ! pas officiellement, mais dans un entretien du docteur Francisco J. Diaz avec le Washington Post. Le docteur Diaz est le médecin légiste chargé de procéder à l’autopsie de ce policier chargé de la protection du Capitole et décédé le lendemain des incidents du 6 janvier 2021.
La grande presse américaine et les autorités du nouveau gouvernement Biden avaient largement célébré ce héros tombé au champ d’honneur. Car de toute évidence, il était mort d’un coup d’extincteur sur le crâne, asséné par un partisan de Trump. Non ? Alors il avait été empoisonné par un jet de produit chimique. Encore raté ! De quoi est mort Brian Sicknick, finalement ? L’autopsie a révélé une double attaque cérébrale due à un caillot sanguin à la base du cerveau. Le médecin légiste dit n’avoir trouvé aucune trace de blessure interne ou externe.
Brian Sicknick est mort de cause naturelle ! Ce diagnostic est révélé trois mois et demi après les faits. Et pas parce qu’il a fallu de longs examens. On se souvient qu’un hommage solennel a été rendu au policier au Capitole le 3 février 2021. Le corps du policier avait été incinéré avant la cérémonie. Ainsi, la présence du caillot sanguin avait nécessairement été constatée avant cette date.
Les Démocrates pris la main dans le sac
Le docteur Diaz avait en outre publié le 7 avril un communiqué officiel dans lequel il révélait la cause du décès des quatre personnes mortes dans le Capitole ou à proximité le 6 janvier : deux morts naturelles, une overdose et une manifestante tuée d’un coup d’arme à feu par un policier. Le communiqué ajoutait : « The cause and manner of death for Capitol Police Officer Brian Sicknick are pending » (la cause et la circonstance de la mort de Brian Sicknick, de la police du Capitole, sont encore indéterminées). Un mensonge délibéré, donc.
Pendant quatre ans, les Démocrates et la plupart des médias ont bruyamment accusé Donald Trump de mentir sur divers sujets. Ils s’indignaient qu’on puisse les soupçonner de fraudes électorales, eux, si attachés à la vérité et à la franchise. Et voilà que le mandat du nouveau président, Joe Robinette Biden, s’est ouvert, avec la cérémonie du 3 février, sur un mensonge d’État de fort calibre !
Crédit photo : [cc] manifestation des partisans de Donald Trump devant le Capitole de Washington le 6 janvier 2021, photo TapTheForwardAssist via Wikimedia Commons
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