La bataille de Saint-Aubin du Cormier de 1488 est, dans l’histoire de la Bretagne, une lourde défaite qui marquera le début de la fin de l’indépendance bretonne. Sur les lieux de la bataille, deux stèles commémorent d’ailleurs ceux qui sont tombés, les armes à la main, lors de cette bataille.
Chaque année, le MAB (Musée Archipel Breton) commémore d’ailleurs la bataille, et la mémoire bretonne, via plusieurs rassemblements et journées dédiées à cette défaite militaire. Une défaite à laquelle les Bretons conscients de leur histoire que nous sommes préfèrent néanmoins la bataille de Ballons et la victoire de Nominoë sur Charles Le Chauve, en 845, qui marquera le début de l’unification bretonne derrière son souverain.
Mais revenons à la bataille de Saint-Aubin du Cormier. Nous qui sommes habitués à nous l’entendre compter par les partisans du Duc de Bretagne que nous sommes légitimement si nous sommes attachés à notre histoire et à nos terres, n’est-il pas intéressant aussi d’entendre le point de vue d’un amoureux de l’Histoire de France, animateur sur TV Libertés d’une série qui rencontre beaucoup de succès intitulé « La Petite Histoire », à savoir Christopher Lannes ?
Un point de vue historique, Français et taquin, que seuls les grincheux n’apprécieront pas (c’est d’ailleurs le principe des grincheux que de grincher, pour tout).
A vous de juger, et de commenter !
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3 réponses à “La bataille de Saint-Aubin du Cormier vue par…un amoureux de l’Histoire de France”
Être critique envers un travail plutôt moyen sur ce sujet épineux serait être grincheux ? Si on ne peut plus critiquer le français où va-t-on ?
Et pourquoi pas une réconciliation des Bretons et des Français dans une Europe des peuples et des régions dans laquelle aucun des deux clans n’aurait prééminence sur l’autre. Quant à l’analyse de la situation politique de l’époque ainsi que la dissertation sur les événements, on constatera pas mal d’erreurs et d’approximations mais enfin n’est-il pas un amoureux de la france?
Mais oui Bécassine, la Bretagne va se réconcilier avec ses bons maîtres parisiens et versaillais, il suffit d’être bien bonne avec eux, et, foi de Bécassine, ils comprendront !
Certes ils font des approximations,
certes ils cachent mal tout le mépris qu’ils ont pour nous,
mais quoi, ils sont « taquins », et nous ne sommes pas dans une situation critique ? si ?