Le sujet de la dette est un sujet de longue date que la crise du COVID a eu le bon ton de remettre sur le tapis à la suite des mesures anti-COVID et des injections de liquidités réalisées à ce moment-là. Il n’aura échappé à personne qu’une dette doit être remboursée, mais pourtant tout le monde s’est bien rendu compte que l’hélicoptère monnaie a permis à tout un chacun de continuer à vivre avec de l’argent distribué par l’État. On peut donc se demander si cet argent ne va pas tôt ou tard nous être repris, d’une manière ou d’une autre. Chaque administration et chaque État y va de son idée brillante.
Biden veut créer un impôt mondial, la France cherche à taxer les épargnants, il est toujours question de taxer les plus riches – mais selon quels critères – d’autres se contentent de penser que l’inflation fera le travail à leur place. Ce qui reste entendu c’est que la dette d’État pose bel et bien question : doit-on à nouveau rouler cette dette et simplement la traiter ultérieurement ? Quelles en seraient alors les conséquences ?
Faut-il l’annuler – en imaginant que cela ait un réel sens – et quelles en seraient alors les conséquences pour les populations ? Les épargnants ayant positionné tout ou partie de leurs économies sur des obligations risquent de sentir passer la prise de décision de l’État. Comment se couvrir face à ce risque systémique qui menace de faire fondre nos économies ? Quels zones géographiques se retrouvent épargnées de ce type de prise de décision vis-à-vis des épargnants et du financement des mesures anti-COVID ?
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