Les tests sur les enfants du vaccin AstraZeneca ont été interrompus au sein de l’université d’Oxford en raison des risques de thromboses pointés par des agences sanitaires. Sept personnes sont mortes des suites de l’administration du vaccin au Royaume-Uni.
Par ailleurs cette semaine toujours, un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a évoqué l’existence d’un « lien » entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero.
«Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore […] Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit (…) Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin. […] Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devrons le dire», a-t-il encore déclaré.
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en-dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca avait assuré en mars qu’il n’y avait «aucune preuve de risque aggravé», et a déclaré le 3 avril que la sécurité des patients constituait sa «principale priorité»
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