Pour Timothée L’Angevin, journaliste chez Actu Rennes, les policiers attaqués mercredi 31 mars à Rennes, l’ont été « par des ados ». Un qualificatif passe partout et très politiquement correct (on imagine aisément nos chères têtes blondes de 13 ans en train de balancer des pavés sur la police…) pour désigner en réalité une attaque en règle contre des policiers.
Mais revenons en au fait : mercredi 31 mars 2021. Un homme aperçoit son scooter volé le matin même, appelle la police, qui se rend dans le quartier « sensible » (vous savez tous ce que cela signifie désormais) du Blosne, place de Prague, pour voir ce qu’il en est et contrôler le suspect du vol.
Mais c’était sans compter sur une petite horde de jeunes barbares, qui se sont immédiatement regroupés, et ont attaqué les policiers, leur jetant des pierres. Un policier sera lourdement touché à la tête, tombera inconscient au sol. Le policier sera évacué à l’hôpital, où il s’est vu prescrire huit jours d’ITT. Un autre policier a été blessé, plus légèrement.
#Rennes Quartier Sud, alors qu’ils interpellaient 1 individu pour vol scooter, les policiers étaient caillassés par un groupe de jeunes.
➡️2 blessés parmi les #FDO,
Pensées à leur famille. Bon rétablissement à nos collègues.
On ne lâchera rien. #PoliceSécuritéDuQuotidien pic.twitter.com/Baa5FnJmdf— Police nationale 35 (@PoliceNat35) April 1, 2021
Dans la foulée, le syndicat Alliance a demandé « une réponse ferme de la justice lorsque les auteurs seront interpellés. Si la sécurité des policiers n’est pas assurée, c’est la sécurité de tous les citoyens qui est mise à mal ».
Sur Twitter, Emmanuel Berthier, préfet d’Ille-et-Vilaine et de Bretagne, représentant d’un Etat qui semble actuellement plus occupé à verbaliser les non covidistes qu’à assurer la sécurité de la population, « apporte son soutien aux policiers blessés en intervention hier à Rennes et condamne avec fermeté les comportements inadmissibles des délinquants ».
GIlles Pennelle, pour le Rassemblement national, apporte son soutien aux blessés et réclame de son côté, « le démantèlement par la force des bandes de racailles ». « Le RN demande le démantèlement par la force des bandes qui prospèrent, encouragées par le laxisme politique et judiciaire ambiant, dans les quartiers des grandes villes. Une fois au pouvoir, le Rassemblement National appliquera la tolérance zéro pour ces délinquants. Ils paieront très cher toute agression contre nos forces de l’ordre »
Du côté de la municipalité, silence radio. On le sait, Nathalie Appéré – qui est en train par ailleurs de faire l’unanimité de sa police municipale désarmée contre elle – préfère évoquer la création d’une « maison de la tranquillité », parler de « travailleurs sociaux » et de « livre blanc de la délinquance ». Un vocabulaire de gauche qui signifie bien souvent « circulez, il n y a rien à voir » avec toutes les conséquences que cela donne au quotidien pour des populations livrées à des barbares de plus en plus jeunes (et qui n’ont rien des « ados » de la Guerre des Boutons….)
En attendant, hormis pour les aveugles ou les idéologues, force est de constater que Rennes n’a plus du tout le même visage ni la même atmosphère que dans les années 90 ou même au début des années 2000. La Bretagne Orange Mécanique ?
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Policiers attaqués à Rennes : le RN réclame « le démantèlement par la force des bandes de racailles »”
Et tout ça alimenté par un climat de haine des blanc
« Mais c’était sans conter sur… »: non, sans COMPTER sur …