Nos confrères du Visegrad Post nous font part de la remise en cause des tests PCR par un tribunal autrichien, suite à une plainte du FPÖ. Nous vous proposons de découvrir leur article ci-dessous.
Faisant suite à une plainte du FPÖ, le parti populiste autrichien, le tribunal administratif de Vienne, en Autriche, a déclaré dans une jugement en date du 24 mars que les tests PCR ne pouvaient pas être considérés comme une source sûre pour diagnostiquer la maladie ou la contagiosité d’un individu.
« Le test PCR ne convient pas pour le diagnostic »
Le 31 janvier dernier, la fédération viennoise du Parti national-libéral autrichien (FPÖ), dirigée par Dominik Nepp, voulait organiser une manifestation pour protester contre les restrictions sanitaires mises en place par le gouvernement (chrétiens démocrates et Verts) du chancelier Sebastian Kurz. Or cette manifestation avait été interdite par la préfecture de police, une décision que le FPÖ a contesté en la portant devant le tribunal.
« un test PCR ne dit rien en soi sur la maladie ou l’infection d’une personne »
Non seulement le tribunal a déclaré a posteriori illégale l’interdiction de cette manifestation, mais, dans l’exposé des motifs de son jugement, le tribunal approuve tous les points soulevé par les plaignants, allant même bien au-delà des arguments du FPÖ. Le tribunal rappelle entre autres que, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),
« un test PCR ne convient pas pour le diagnostic et ne dit donc rien en soi sur la maladie ou l’infection d’une personne »
tandis que le ministère autrichien de la Santé utilise une définition nettement plus large de ce qu’est un « cas covid » qui, juridiquement, ne saurait être utilisée pour justifier l’interdiction d’une manifestation.
Des statistiques erronées
En d’autres termes le tribunal administratif de Vienne a constaté que les statistiques de « cas covid » sur lesquels se basait la commission du service de Santé de la ville de Vienne pour demander à la préfecture de police d’interdire ladite manifestation n’étaient elles-mêmes pas basées sur la définition de l’OMS mais sur une définition – moins restrictive – utilisée par le ministère de la Santé… et donc qu’elles étaient erronées, car elles « ne contenaient aucune déclaration ou constatation valable et fondée sur des preuves sur l’épidémie ».
L’OMS refuse de se fier uniquement au test PCR
Selon les attendus du tribunal : « Selon les définitions du ministre de la Santé, ‘Définition de cas Covid-19’ du 23 décembre 2020, un ‘cas confirmé’ est 1) toute personne présentant des preuves d’acide nucléique spécifique au SRAS-CoV-2 [test PCR, ndlt], quelle que soit la manifestation clinique ou 2) toute personne présentant des preuves d’un antigène spécifique du SRAS-CoV qui répond aux critères cliniques ou 3) toute personne présentant des preuves d’un antigène spécifique du SRAS-CoV qui répond aux critères épidémiologiques. Ainsi, aucun des trois ‘cas confirmés’ définis par le ministre de la Santé ne répond aux exigences du concept OMS de ‘personne malade / infectée’. L’OMS refuse de se fier uniquement au test PCR (cas confirmé 1)… »
En clair, cela signifie que les statistiques de « cas covid » du ministère de la Santé, telles qu’elles sont établies jusqu’à présent, sont pour le moins surestimées par rapport à ce qu’elles devaient être selon les critères internationaux fixés par l’OMS.
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