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Audrey Pulvar, Unef et réunions en « non-mixité». Et si les droitards arrêtaient un petit peu de s’indigner ? [L’Agora]

A chaque semaine, sa polémique. Il suffit désormais que la gauche « décoloniale », actuellement en roue libre sur les questions ethniques et sociétales, jette un os aux « droitards » et à la « réacosphère » ou aux élus censés incarner l’opposition politique à Emmanuel Macron, mais aussi à l’extrême gauche, pour que l’on assiste au festival des pleurs, et des indignations.

Ainsi, la dernière sortie d’Audrey Pulvar, indiquant comprendre les réunions en « non-mixité » dans lesquelles les Blancs ne sont pas admis, tout en expliquant préférer qu’ils soient admis, mais qu’ils s’y taisent, a suscité un flot de réactions sur les réseaux sociaux visant la compagne d’Arnaud Montebourg, dont personne n’a pourtant appris cette semaine qu’il s’agissait d’une gauchiste assumée, sensible aux idées indigénistes.

Madame Pulvar n’a fait que remettre une couche sur ce qu’avait assumé elle aussi la responsable de l’UNEF, syndicat étudiant subventionné dont là encore personne n’a appris la semaine dernière qu’il était le syndicat gauchiste par excellence (en compétition avec Sud étudiant).

Mais sérieusement, qu’est-ce que cela peut bien vous faire que l’UNEF organise des réunions validant l’Apartheid, c’est-à-dire la séparation des individus selon leur race, apartheid que cette organisation prétendait combattre par le passé ? Est-ce que Messieurs Ciotti, Madame Le Pen, ont réellement envie d’assister, de toute façon, à ces réunions ? Et quel étudiant normalement constitué peut avoir aussi envie de rejoindre une réunion des lamentations sélectives ? Réunions dans lesquelles chaque individu se proclamant ici descendant d’esclaves, là envoyé d’extra-terrestres sur terre, ou là encore petit-fils de soldat du FLN en lutte contre la torture en Algérie que ses ancêtres n’ont eux jamais pratiqué comme tout le monde le sait, peut se laisser-aller à exiger, pour lui et sa galaxie du surmoi, des aménagements, des réparations, et une soumission de la majorité à ses exigences archi minoritaires ?

Cette indignation, ces pleurs, ces appels à l’interdiction ou à la dissolution, ces sorties médiatiques offusquées de la part de l’opposition témoignent tout comme ceux qu’ils prétendent dénoncent, ou d’une fragilité psychologique, ou bien de l’acceptation de la société du spectacle et des larmes où finalement, seule la victime, seul le faible, seul celui qui s’excuse et se fouette, est admis devant les micros et les caméras.

Mais plutôt que d’aller pleurer parce qu’un syndicat assume d’organiser des réunions où les Autochtones ne sont pas les bienvenus, pourquoi ces mêmes Autochtones ne s’investissent pas au service de leurs intérêts propres ? Pensez-vous réellement qu’en piaillant sur les réseaux sociaux — il en va de même pour les faits divers sordides qui se multiplient et que la population subit sans broncher ni s’engager mais en commentant ou en croyant encore que l’Etat en a quelque chose à faire— les acteurs de ces réunions vont cesser de militer pour ce qu’ils estiment être juste pour eux et pour les leurs ?

Et que dire des élus dits « de droite dure » qui se sont lancés manifestement dans un concours du « qui sera plus républicain que les Républicains et les Macronistes ? » comme si l’adhésion à cette religion était le fondement, le sésame pour pouvoir prétendre un jour, à gérer les affaires du pays ?

Il faut être aveugle, hypocrite, ou mal intentionné pour continuer à faire comme si notre société ne changeait pas profondément. À faire comme si toutes ces populations que l’on a agglutiné les unes aux autres sans leur demander aux uns et aux autres si elles voulaient vivre ensemble, pouvaient continuer à le faire dans la joie et la bonne humeur, dans le fantasme d’une « France Black Blanc Beur » qui, comme son nom l’indique, n’est qu’un fantasme pour amateur de football et de show-business.

Il serait temps d’une part que les Autochtones de se pays cessent de se plaindre, et se prennent en main : qu’ils financent les associations qui entendent les représenter et pas les autres. Qu’ils relaient les médias qui leur donnent la parole et qui défendent leurs intérêts, et pas les autres. Qu’ils sortent de chez eux, qu’ils mènent des actions sur le terrain, aux côtés de leur peuple, qu’ils fassent communauté, qu’ils agissent, plutôt que de ne rester que les éternels commentateurs de leur déclin et de notre suicide à tous.

Quant aux responsables politiques, aux élus, censés incarner principalement tout de même les Autochtones (à moins qu’eux-mêmes admettent que les Autochtones ne sont que des Français comme les autres, mais qu’ils aient alors l’honnêteté de l’affirmer à leurs électeurs), qu’ils arrêtent d’être des lâches.

Qu’ils se rendent compte, enfin, que leur électorat ne les adoube pas pour qu’ils défendent avec acharnement l’appartenance de Mayotte à la France, les valeurs républicaines, ou les lois restreignant de jour en jour la liberté d’expression et de débat. Qu’ils ne sont pas élus ou sollicités pour valider sans rechigner des lois scélérates, y compris sur la famille, lois que jamais ils ne vous parlent par ailleurs d’abroger en cas d’accession au pouvoir, ce qui en dit long…

Audrey Pulvar, l’UNEF, sont les ennemis des Autochtones d’Europe. Ce n’est pas une nouveauté, et la liste est longue de tous ceux qui ne rêvent que d’une chose, de nous voir disparaitre en tant que Civilisation. Oui et donc ?

Sur un terrain de rugby amateur (et professionnel il y a encore quelques années), avez-vous déjà vu des joueurs pleurer devant l’arbitre parce que l’adversaire multiplie les placages violents ? Non. Ils encaissent, et ils font encore plus mal à l’adversaire. Pour remporter le match. Imaginez le modèle, l’image donné aux gamins qui regardent le match, si les rugbymens se transformaient en pleureuses professionnelles. Qui aurait envie de pratiquer ce sport ?

Ici, il ne s’agit pas de rugby. Mais de notre avenir à nous tous, les Européens. Alors on arrête de pleurer. On arrête de participer de la société du spectacle et des plaintes. On montre l’exemple, on fonce dans la mêlée, et on se bagarre.

Vae Victis !

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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4 réponses à “Audrey Pulvar, Unef et réunions en « non-mixité». Et si les droitards arrêtaient un petit peu de s’indigner ? [L’Agora]”

  1. JEAN MARIE LEMARCHAND dit :

    tout a fait d’accord: on fonce et on se bagarre mais d’abord on établit un rapport de force avec l’ennemi qui peut être le représentant du pouvoir que l’on combat.

  2. breizh dit :

    stoppons toute subvention à association, syndicat…

  3. Pschitt dit :

    La droite classique reste ce qu’elle est depuis longtemps : la gauche classique sous un autre nom. Les indigénistes et autres pulvariques enfreignent les principes sacrés de l’universalisme. La droite s’empresse de les défendre au nom de « valeurs de la République » qu’elle n’est même pas capable de définir. Moi, j’attends tranquillement que l’UNEF aille au bout de son raisonnement : si les réunions des racisé.e.s noir.e.s sont interdites aux blancs, que les réunions des racisé.e.s blanc.he.s soient interdites aux noirs. Là, on pourra discuter sérieusement.

  4. Remplacer des donneurs de leçons par un donneur de leçon ! on a avancé d un centimètre ?

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