Les riverains du Fort, entre Nantes et Saint-Joseph de Porterie le long du C6 sont relativement contents : les Roms qui occupaient un terrain en bas de la rue – en impasse – qui passe devant l’école hors contrat du Fort sont partis ce dimanche. Cependant, le ménage, c’est pour les autres. Ils ont laissé derrière eux rien de moins qu’une casse auto, avec deux caravanes, des dizaines de véhicules plus ou moins désossés, et même un minibus.
« Ils étaient sur le terrain depuis trois ans environ », se souvient une riveraine. « Ils sont partis d’eux-mêmes, dimanche dans la journée, et lundi il y en avait encore sur place qui démontaient du matériel ». Ce mardi après-midi, un fourgon immatriculé en Roumanie avec un plateau, sort du terrain avec des planches et des portes. Un autre, avec un plateau vide, est abandonné devant l’entrée. Sur un chariot, un moteur attend sans doute d’être emmené.
Les Roms ne sont pas partis bien loin : « ils sont à la Chantrerie », à peine 1 km plus loin, confirme un voisin. « De toute façon, quand ils partent d’ici ils vont à la Chantrerie, de là à Carquefou, et après rebelote. Personne n’en veut nulle part, et eux ils restent là où ils ont leurs habitudes », reconnaissant cependant » qu’ils se branchaient sur le réseau, et qu’on avait régulièrement des coupures de courant. Mais pas d’intrusions ou de vols ».
Une autre voisine « espère que la mairie va nettoyer le terrain. C’est sûr que si on veut une pièce auto à pas cher, y a tout ce qu’il faut, mais le sol est noir d’huile de vidange, et puis y a des déchets tout autour et des baraques », au moins une grande au milieu du terrain, en planches. « Déjà, ils se servaient des terrains à côté comme de toilettes, y avait du PQ partout, quand je courais, bonjour l’odeur. Et puis les jeunes surtout ils étaient intimidants, quand j’étais toute seule. Les promeneurs ou les familles, ils les ignorent… ».
Cela dit, les riverains ne se font guère d’illusions : « ça fait quinze ans que je suis dans le quartier, quinze ans qu’il y a des installations récurrentes de Roms. Plutôt que de les expulser d’un terrain vers un autre, il faudrait une réelle stratégie à l’échelle de la métropole pour que ça ne soit pas toujours les mêmes et toujours les mêmes quartiers qui trinquent », se risque un habitant. « Dans trois mois grand maximum, ils seront de retour ; et puis il y a des gens que ça arrange bien qu’ils soient là pour enlever les épaves ».
Louis Moulin
Crédit photos : breizh-info.com
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Une réponse à “Saint-Joseph de Porterie (44). Les Roms s’en vont du Fort en laissant une casse auto”
Mais qu’attend on pour faire flamber ces décharges humaines avec leurs occupants déchets , personnes n’iars pleurer sur le sort de ces bandes criminelles hormis les cintrés de l’islamo gauchisme qui se fichent de ceux qu’ils font et ou ils le font mais jamais ne veulent les avoir chez eux !!!