A gauche de l’échiquier politique comme à droite, certains semblent avoir un vilain problème avec la liberté d’expression et d’action, dès lors que les propos rapportés ou les actions menées ne correspondent pas avec la grille idéologique des uns ou des autres.
Ainsi entend-on depuis plusieurs jours, à droite, des demandes pour dissoudre le syndicat étudiant UNEF sous prétexte que sa direction organise (et assume de le faire) des réunions dans lesquelles les Blancs n’auraient pas le droit de venir. Il y a quelques semaines, c’était l’ONG Génération Identitaire qui faisait les frais des ayatollahs hystériques de la censure, sous prétexte que l’association sensibilisait, sur le terrain, à l’islamisation progressive du pays tout en dénonçant l’immigration.
Il y a quelque chose de vraiment moisi dans cette République française. Au nom d’un « vivre ensemble » imposé – et que les faits quotidiens démentent partout en France – nos autorités et nos politiques font tout pour bâillonner, censurer, interdire, punir tout ce qui n’irait pas dans la logique de « l’esprit républicain ». Cet état d’esprit n’est animé que dans la tête de la petite caste, car, du côté de la population, ils sont de moins en moins nombreux à croire ce nouveau catéchisme.
Mais revenons à nos moutons. L’UNEF organise des réunions entre « racisés » où les Blancs ne seraient pas autorisés. Et alors ? Vous avez réellement envie de vous rendre dans une réunion où les victimes de service vont vous expliquer qu’elles sont des victimes, que la vie est dure et que le système (qui leur permet toutefois d’étudier à l’université) est un système patriarcal et oppressif vis à vis des minorités ? Sérieusement, qui ce délire quasi psychiatrique intéresse encore ?
Ce n’est pas d’une nouvelle dissolution dont l’UNEF a besoin. Mais que toute collectivité arrête de lui distribuer des subventions avec notre argent. L’UNEF reçoit chaque année des subventions de l’État – 458 850 euros en 2019, selon le ministère de l’Enseignement supérieur – proportionnellement aux sièges obtenus lors des élections étudiantes du Cnous (Centre national des œuvres universitaires et scolaires) et du Cneser (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche). Sans compter les aides diverses allouées par les universités et les collectivités locales. Et ça, ça pose problème. Car c’est votre argent qui est pris dans vos poches et donné à des gens qui prétendent ensuite vous exclure de leurs réunions. Mais rassurez vous, quand ce n’est pas en raison de votre ethnie, c’est de vos opinions politiques. L’UNEF a la spécialité depuis des décennies de virer des amphis et des AG, avec l’appui de l’extrême gauche, toute personne suspectée d’être à droite.
Il faut que l’on arrête une fois pour toute dans ce pays, dont les métropoles ressemblent chaque jour un peu plus à des cloaques, de vouloir multiplier les interdictions, les dissolutions, les condamnations, liées à la liberté d’expression mais aussi à la liberté d’action. Qu’est-ce que cela peut bien vous faire que des étudiants se réunissent entre eux dans un local selon une thématique précise (en l’occurrence pour l’UNEF, la défense des racisés et l’exclusion des Blancs) ? Non seulement il faut permettre à l »UNEF de le faire et de revendiquer ce type d’action, mais il faut aussi permettre aux autres et notamment aux étudiants autochtones qui souhaiteraient tenir des réunions sans gauchistes, ou sans racisés, de le faire. Tout comme il faut permettre aux étudiants de débloquer y compris par la force les universités lorsqu’une minorité d’étudiants apprenti-Lénine prétendent prendre en otage toute une population estudiantine.
Dans les faits, la « discrimination » est de toute façon déjà partout. Lorsque vous choisissez votre compagne ou votre compagnon, vous discriminez. Lorsque vous choisissez vos amis, vous discriminez. Lorsque vous choisissez votre repas, vous discriminez. Lorsqu’un employeur vous choisit et pas votre voisin, il discrimine. Notre vie en société constitue une discrimination permanente, une séparation. Pourquoi nier cette discrimination permanente au point de vouloir interdire, dissoudre et même enfermer ceux qui ne font finalement qu’assumer cette propension de chaque être humain, naturellement, à séparer et à choisir ? Il faut relire l’excellent travail de Maître Thibault Mercier à ce sujet, Discriminer ou disparaitre.
Mais quelle hypocrisie de voir toute cette élite politique et médiatique s’agiter, appeler à la censure, au lynchage aussi parfois comme ce fût le cas contre Génération Identitaire alors que, dans le même temps, ils ferment les yeux sur les maux qui rongent, qui dévorent notre société. Ce ne sont pas les actions de Génération Identitaire à la frontière qui ont conduit au lynchage de cette femme à Bordeaux sous les yeux de passants passifs, éduqués à la non violence et à l’interdiction de porter une arme. Ce ne sont pas les réunions « en non mixité » de l’UNEF qui ont provoqué la fusillade à Rennes la semaine dernière, conduisant à la mort d’un individu atteint d’une balle dans la tête.
Que nos élites s’indignent pour des indignations légitimes et arrêtent de vouloir contrôler les pensées et actions des citoyens de ce pays. Et surtout, plutôt que de s’indigner comme des lâches, ces élites devraient agir. Et frapper fort ce qui doit être frappé fort, c’est à dire ni des jeunes gens qui se préoccupent de la sécurité de leurs compatriotes, ni des illuminés qui occupent leurs deux premières années de fac de sociologie en se rejouant perpétuellement la révolution russe.
Vous ne masquerez pas l’échec patent de votre « construction républicaine » quasi religieuse, ni l’échec de votre « société multiculturelle », en voulant faire taire ceux qui ont compris que tout cela était une escroquerie géante, dont chaque citoyen éveillé prend conscience chaque jour qui passe dans ce pays.
Non à la dissolution de l’UNEF. Non à la dissolution de Génération Identitaire.
Julien Dir
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
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11 réponses à “Non à la dissolution de l’UNEF, non à la dissolution de Génération Identitaire ! [L’Agora]”
L’UNEF n’est pas un syndicat ! C’est une simple association, loi de 1901. Si Julien Dir avait connaissance de réunions de droite
dans lesquelles certaines personnes étaient exclues, il serait parmi les premiers à demander la dissolution de l’entité organisatrice. . .
Vous ne devez pas lire Julien Dir très souvent alors.
Tout à fait d’accord avec cette démarche libérale : liberté d’association, liberté d’expression et suppression du financement public d’organisme privés !
Vieille combine ,assimiler les causes aux effets.Non, Gènèration Identitaire n’a RIEN à se reprocher, l’UNEF , si:
imaginez les positions inverses: GI organisant des réunions haineuses et in ternîtes aux noirs….
Generation identitaire qui se pose en défenseur de nos frontières et de notre identité ne doit pas être dissoute! l’UNEF dont la présidente (ou ex) se félicitait de l’incendie de Notre Dame, déclarait que le battage fait autour était « un délire de petit blanc », L’UNEF, subventionnée par l’état et qui en contravention avec les lois de l’état organise des réunions racisées (donc racistes) doit être dissoute. Et peu importe si j’ai ou pas envie d’assister à ces réunions ou si je discrimine en choisissant une épouse blanche plutôt que noire, belle plutôt que laide, grande plutôt que petite. Cette discrimination n’est pas illégale, elle est conforme à mes goûts, pas à mon idéologie politique ou sociale. OUI à la dissolution de l’UNEF, elle ne peut nous faire que du bien!
Non aux dissolutions, oui à la liberté entière d’expression. Tant que la Constitution de l’ hexagone n’aura pas fait sienne un texte similaire au premier amendement de la Constitution étatsunienne qui interdit de limiter la liberté d’expression de son peuple, notre liberté républicaine restera une belle fumisterie.
D’où la nécessité absolue de revenir à la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, avant qu’elle ne soit vidée de son contenu par des lois scélérates ( Marchandeau, Pleven et suivantes) toutes inspirées par les mêmes cerveaux. Toutes conçues à l’encontre des seuls autochtones qui ne sont plus maitres chez eux. Et en contradiction flagrante avec le principe républicain d’égalité pour avoir créé un statut privilégié pour certaines catégories .
Pour Génération Identitaire, on peut parler de préférence nationale ou européenne mais elle ne dit pas d’Angkor que c’est un délire de petits Asiatiques dont elle se bat lek. L’UNEF aujourd’hui est ouvertement raciste, ce n’est pas seulement que ses adhérents préfèrent se retrouver entre Blacks ou non binaires, grand bien leur fasse.
A plus forte raison le PIR qui nous menace carrément de pogroms :
« … demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-blanc… N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres… si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant… demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »
Ca me parait clair. On ne peut pas tout mettre sur le même plan.
vous avez raison !! sachant que dans son délire gaucho l’unef demande des serviettes hygieniques pour les transgenres dans les toiletttes des hommes
Où est encore passé mon commentaire. Vous croyez que je me casse la tête pour rédiger un texte que vous allez censurer SANS AUCUNE RAISON NI JUSTIFICATION à votre volonté.
JE QUITTE CE SITE.
Et c’est dans les universités tenues par la clique de l’UNEF que l’on envoie nos enfants
Pour qu’ils se fassent endoctriner
Et faudrait pas les dissoudre ?
Que vient faire la politique dans l’enseignement ?
Brillant exposé auquel on ne peut qu’adhérer.