Dans une lettre adressée à ses sympathisants, les animateurs de l’ONG Village Karenni dénoncent le coup d’Etat en Birmanie et appellent à faire lumière, massivement, sur « la répression sauvage par les forces armées birmanes sur la population ».
« Depuis le coup d’état militaire du 1er février la répression violente et sauvage des forces armées birmanes sur des manifestants désarmés et non-violents se fait de plus en plus dure. Ces hommes et ces femmes protestent car ils ne veulent pas revivre les décennies durant lesquelles la Junte Militaire au pouvoir a ruiné le pays et écrasé la population » indique l’ONG qui fait état de :
- Plus de 80 manifestants abattus.
- Plus de 1700 manifestants emprisonnés, dont des centaines d’étudiants et étudiantes (des témoignages remontent sur de nombreux cas de viols par les forces armées).
- Beaucoup de familles sont sans nouvelles de leurs proches arrêtés. Certaines familles ont déjà reçu un appel de la police pour aller récupérer le corps à l’hôpital.
- Les combats se poursuivent contre les ethnies dans le Nord Karen où l’on compte plus de 5000 villageois réfugiés dans la jungle.
Pour aider l’ONG qui est présente sur le terrain aux côtés des Karens, c’est ici
A nun went down on her knees in front of policemen in a northern Myanmar town and pleaded with them to stop shooting protesters against last month’s coup https://t.co/k3TwNAB0DI 1/4 pic.twitter.com/9PASCUvTTo
— Reuters (@Reuters) March 9, 2021
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Les autorités britanniques ont prié ce vendredi leurs ressortissants de quitter la Birmanie où la vague de violences ne faiblit pas, l’armée continuant de réprimer de plus en plus brutalement les manifestations hostiles à la junte qui a renversé la dirigeante Aung San Suu Kyi le 1er février dernier.
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