Banalités sur les énergies renouvelables, poncifs sur le nucléaire…
L’écologie, un sujet trop sérieux pour les journalistes et les politiques ? Rencontre avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l’énergie et du climat.
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3 réponses à “Jancovici – Polony : Pourquoi les médias ne comprennent-ils rien aux questions d’énergie?”
Jancovici mériterait la légion d’honneur. Il nous alerte inlassablement sur les dangers écologiques sant jamais être arrogant ni agressif
Les journalistes (tous comme nos politiques) croient dur comme fer aux thèses du GIEC et ont une confiance absolue dans les projections multidécennales des modèles numériques. Ils n’ont pas cherché à savoir si, depuis 20 ans, les projections des modèles numériques étaient conformes aux observations. Ils sont persuadés que les EnR intermittentes permettent de réduire nos émissions de CO2 et donc de « sauver la planète ». Ils gobent bêtement la propagande des promoteurs d’éoliens sans foi ni loi. Ils ne se donnent pas la peine de se documenter auprès de sources compétentes dans le domaine de l’énergie. En général, ils n’ont aucune culture scientifique.
Le verdict des urnes ne donne pas les compétences pour traiter toutes les questions. Néanmoins, des incapables vont prendre des décisions dans des domaines qu’ils ne maîtrisent pas et engager dans la mauvaise voie l’avenir du pays. Ceci est vrai un peu partout et notamment dans le domaine de l’énergie où l’idéologie, les croyances et les opinions sont plus fortes que les réalités physiques. Comme le dit très bien J.M. Jancovici, le politique « arbitre des pressions » et obéit à un « clientélisme électoral ».
Sous la pression d’EELV, d’ONG pastèques et anti-nucléaire, de lobbies des énergies renouvelables intermittentes, on abandonne le nucléaire au profit du photovoltaïque et de l’éolien incapables de répondre aux impératifs de la consommations et au « défi climatique » (si défi à relever il y a !) .
Quant aux journalistes ils suivent leurs gourous, surfant sur les tendances actuelles de l’écologie punitive, obéissant stupidement à la voix de leurs maîtres, plus soucieux de préserver leur job que de faire passer des messages intelligents.
Nous vivons aujourd’hui dans une société du paraître et de la bêtise où l’opinion générale est savamment fabriquée par le lavage des cerveaux.