Installé devant le 16, rue Edmond Bertreux aux Dervallières (Building), le sas anti-deal semble surtout protéger efficacement les dealers des regards de la police, et ils se servent de la structure pour améliorer le guet, en se perchant dessus. Inefficace aux yeux des riverains et critiqué par les policiers, le très coûteux « perchoir à dealer » pourrait ne pas être généralisé aux Dervallières comme l’espérait Nantes Habitat.
« C’est nul, on ne voit plus ce qui se passe à l’intérieur, on ne peut plus faire de surveillance », relevait dans les colonnes de nos confrères d’Ouest-France (03.3.21) un policier. Un autre expliquait le problème : « les dealers ont très vite compris le système. Un chouff [guetteur] surveille au pied de la première porte du sas. S’il y a une intervention de la police, les trafiquants ont le temps, en ouvrant la seconde porte, de bloquer la première. Et d’aller se planquer dans des apparts ».
Selon nos informations, une des familles de la cage d’escalier du n°16, d’origine nord-africaine, est impliquée dans le trafic ; un de ses fils a déjà été arrêté en décembre dernier pour un trafic de stupéfiants dans cette même cage d’escalier. La police ne s’y est d’ailleurs pas trompée en faisant une descente dans l’appartement concerné il y a plusieurs semaines.
Après plusieurs fusillades en janvier et un mort, mais aussi l’arrestation d’un complice dans la cage d’escalier du 12, le juteux trafic s’est reporté vers le 16. « Devant l’entrée, on voit tout le temps les dealers, cagoulés », indique un riverain. « On a l’impression que le sas, ainsi que toutes les portes sécurisées avec des badges, ça les arrange plus qu’autre chose. Comme ils ont des complices dans les cages, ils ont les doubles des badges, et avec le sas, ils ne risquent plus de se faire tirer dessus », constate un autre habitant de l’immeuble.
Ou comment Johanna Rolland a pris 150.000 euros dans la poche du contribuable nantais pour, in fine, améliorer les conditions de travail des salariés de la drogue. Voilà une expérience au carrefour des combats de la gauche post-moderne – légalisation des drogues douces, politique de la Ville et défense des travailleurs – qu’elle pourra mettre en avant comme porte-parole d’une possible candidature PS aux présidentielles.
Louis Moulin
Crédit photo : Breizh-info.com
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2 réponses à “Nantes. Les installations de « perchoirs à dealers » à 150.000 euros stoppées ?”
C’est à croire que les responsables des structures publiques ne savent que gaspiller l’argent de nos impôts.
Ah la Rolland entre aider les dealers, aider les migrants ou encore en prétendant que l’immigration de masse a laquelle Nantes doit faire fasse n’a aucun lien avec la montée en puissance de la criminalité , si Ayrault piquait dans la caisse elle est encore plus nocive et dangereuse pour les Nantais car non seulement elle minimise les actes des migrants mais en plus elle les aide bien plus que des sdf qui battent le pavé depuis de trés longues années , les sdf sont bannis du centre ville mais les migrants ont eux tous les droits la politique de cette femme est en train de rendre une des villes les plus agréable en un ghetto pour racaille !!!