Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 16èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Lors de ce concours qui s’adresse aux jeunes de 16 à 24 ans, élèves dans un établissement agricole, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations.
Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. Pour assurer le renouvellement de génération mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie.
A la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis
La finale territoriale réunira 16 jeunes issus de 2 établissements d’enseignements agricoles : LAP Le Nivot à Lopérec (29) et LEGTA Théodore Monod à Le Rheu (35).
Pour être les meilleurs jeunes bergers de la Bretagne, les candidats devront réussir avec brio les épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons ou encore choisir le bélier le plus qualifié…
Les 2 candidats arrivés en tête du classement de la finale territoriale auront la chance de conquérir le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2021, lors de la finale nationale, le Jeudi 29 Avril 2021, à la Bergerie Nationale de Rambouillet. Ils représenteront avec fierté leur territoire, leur lycée, face à 38 autres candidats.
Un métier qui intrigue et fascine…
Si l’on questionne les Français sur les motivations d’un jeune à exercer l’un des plus vieux métier du monde, ils pensent à 75% que c’est le lien avec la nature, 66% pour la relation avec les animaux, 57% pour la vie à la campagne et 48% pour le fait d’être automne… Et c’est effectivement pour toutes ses raisons, que des jeunes choisissent ce métier.
Mais également lorsqu’on s’installe, les investissements nécessaires sont modérés et le retour sur investissement est rapide. Et aussi parce que la filière ovine permet une bonne rentabilité (bon maintien des prix, demande supérieure à l’offre, politique agricole commune favorable), mais aussi une diversité des systèmes de production. De plus, elle offre de nombreux produits sous démarche de qualité.
Crédit photo : Coat melen (cc)
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