A Rennes, la croissance de la ville entraine une saturation progressive du stationnement au détriment de ses habitants et de ceux qui y travaillent.
À Rennes, le stationnement est divisé en deux zones :
Une zone rouge pour l’hyper centre et une zone verte en proche périphérie, pour favoriser la rotation des véhicules…
Mais aussi des quartiers proches où le stationnement est gratuit notamment Villeneuve Madeleine, Mauconseil, Sarah Bernhardt, Bréquigny et ses parking aériens. Des quartiers où trouver une place pour les riverains devient parfois sportif, notamment passé 18h00, week-end compris, et, fait nouveau, pendant les vacances, d’ordinaire plus calme.
Certains riverains, faute de places, se garent hors emplacement et sont parfois verbalisés.
En effet, des voitures pendulaires s’y garent, pour la journée ou plusieurs jours, ainsi que des véhicules ventouses (+ de 7 jours) de voyageurs ne voulant pas payer le parking de la gare ou pour prendre le métro, les parkings relais étant très souvent saturés.
On trouve aussi des propriétaires sans gêne, possesseurs de véhicules stationnant plusieurs mois alors qu’ils ne sont plus en état de marche et même parfois plus assurés, avec contrôle technique dépassé depuis plusieurs années.
Là encore au grand dam des riverains parmi lesquels des habitants entre la rue de l’Alma et la rue de Nantes, dont certains ne cachent pas leur mécontentement en demandant à nouveau une extension du stationnement payant, comme c’est le cas déjà dans quelques rues, qui elles ne connaissent plus ce souci (Une pétition avait été faite en 2018 mais le non l’avait finalement emporté, certains ne voulant pas payer le tarif résidentiel de 17 euros /mois).
La fourrière municipale, forte de 3 camions seulement, donne priorité au stationnement gênant (sortie de garage, trottoir, passage piéton, place PMR). Avec plus de 2.000 voitures signalées en stationnement abusif, l’activité est donc plus que soutenue par moment pour ses agents.
D’autant que leur terre plein de stockage, situé à coté du dépôt Star (bus), arrive à saturation, malgré un épaviste qui évacue 40 véhicules par mois, pour destruction.
« Qu’attend Madame Appéré pour renforcer les moyens alloués et écouter les habitants de ces quartiers ? En voici un bel exemple de revers de médaille avec l’extension du centre ville de Rennes, la bétonisation à outrance avec des garages ou parkings en nombre insuffisant pour chaque appartement ?» indique un riverain en colère.
Vous avez dit Vivre en intelligence, déplacements doux, circulation apaisée à Rennes ?
Nantes connaît une situation identique.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine