Dimanche 21 février, un groupe de personnes a déployé une banderole accompagnée de fumigènes à Ploërmel. Banderole sur laquelle on pouvait lire « Paris garde tes immigrés. Breton maître chez toi ». Cette action d’agit-prop (durant laquelle aucune violence ni dégradation n’a été à déplorer) a fait suite à diverses exactions et agressions de bandes de racailles en partie issue de l’immigration extra-européenne.
Ces bandes perturbent la vie locale depuis des mois tandis qu’un climat d’insécurité de plus en plus présent s’est progressivement installé dans la petite ville du Morbihan.
Dans ce contexte d’exaspération de la part de certains habitants, la vidéo de l’action diffusée sur les réseaux sociaux a été relayée par de nombreux internautes :
La jeunesse nationaliste bretonne se lève contre la racaille !#Bretagne #Breizh #Separatisme pic.twitter.com/dXfGE585Iv
— Barr-Avel (@avel_barr) February 28, 2021
Pour tenter de connaître les motivations et la vision de la Bretagne de ce groupe se définissant comme nationaliste breton et ayant décidé de mettre un coup de projecteur sur l’insécurité à Ploërmel, nous avons obtenu le témoignage de l’une de ces personnes.
Breizh-info.com : Tout d’abord, appartenez-vous à une organisation quelconque ou est-ce une nouvelle structure ?
Militant breton : Demat. Skrivet e vo e galleg amañ evit bezañ komprenet gant an holl daoust ma fell deomp implijout hor yezh ar muiañ ar gwellañ.
Non, nous n’appartenons à aucune structure ou parti politique. Nous sommes simplement un groupe d’amis composés de jeunes Bretons amoureux de leur pays, la Bretagne.
Nous n’avons pas non plus pour ambition de créer une organisation quelconque à l’avenir et notre rassemblement informel à Ploërmel n’a donc été revendiqué sous aucun sigle particulier. Nous ne sommes que de jeunes nationalistes bretons cherchant à alerter sur la voie catastrophique qu’emprunte la Bretagne dans bien des domaines.
Breizh-info.com : Pourquoi vous êtes-vous déplacés à Ploërmel il y a une dizaine de jours ? Quel message entendiez-vous faire passer ?
Militant breton : Nous avons décidé de faire une action de communication en se faisant, pour cette occasion, lanceurs d’alerte sur l’insécurité grandissante dans les villes bretonnes, y compris de taille modeste comme à Ploërmel. Cette insécurité est directement liée à la présence d’une immigration d’origine extra-européenne de fraîche date, arrivée depuis Paris ou les grandes métropoles bretonnes, des villes déjà en proie à ces nouveaux barbares que sont les bandes de racailles.
Quant au choix de Ploërmel, l’actualité de la délinquance y est très riche depuis des mois et les articles relatant agressions, menaces, insultes, deals, etc. se sont multipliés dans la presse régionale. On parle ici d’une ville de moins de 10 000 habitants, dans une zone que l’on pensait préservée de ce genre de faits jusqu’à présent ! Donc l’exemple type qui nous rappelle qu’aucun recoin de Bretagne n’est désormais à l’abri de goûter à ces ambiances dignes des banlieues d’Île-de-France.
Pour ce qui est du message à faire passer, cette action avait clairement pour but de mettre en lumière aux yeux des Ploërmelais comme de tous les Bretons la gravité des conséquences de l’immigration extra-européenne en Bretagne sur leur sécurité au quotidien. Mais aussi de souligner la responsabilité partagée de l’État français et de nombreux élus bretons dans le développement de cette délinquance. Certains de ces élus affichant même clairement leur soutien à l’arrivée de ces nouvelles populations.
Aux Bretons donc de se saisir du champ politique afin de reprendre leur destin en main. Et cela commence par des domaines régaliens essentiels comme la sécurité : sans l’instauration d’un pouvoir de décision breton capable de maîtriser ces flux migratoires, nous sommes condamnés à subir le sort de la Seine-Saint-Denis à terme.
Breizh-info.com : Y aura-t-il des suites à cette action ?
Militant breton : La vidéo de notre action ayant rencontré un franc succès sur les réseaux sociaux, nous considérons que le but a été atteint. Vous nous reverrez sûrement ailleurs un jour, mais nous ne reviendrons pas à Ploërmel.
Les suites, nous l’espérons, se traduiront par une prise de conscience de la part des Bretons dans les années à venir sur le nécessaire recouvrement de leur souveraineté. Que le slogan « Breton, maître chez toi » se traduise enfin par des décisions politiques concrètes dans l’intérêt de la Bretagne et de ses enfants.
Breizh-info.com : Vos slogans sont explicites. Quelle vision de la Bretagne défendez-vous ?
Militant breton : Notre vision de la Bretagne est celle du bon sens et se résume à la définition la plus claire du nationalisme breton : « La Bretagne aux Bretons ». Nous sommes indépendantistes, et ne voulons pas que notre pays suive la voie initiée par l’֤État français et son modèle assimilationniste.
Un modèle qui, en plus d’être en échec total sous le poids d’une immigration extra-européenne massive et inassimilable, cherche aujourd’hui comme hier à réduire l’identité bretonne au folklore.
De plus, toujours sous couvert d’égalitarisme, tandis qu’il combattait déjà la langue bretonne de longue date, l’État français a depuis entamé une autre entreprise de destruction : annihiler le peuple breton sur le plan anthropologique, en le remplaçant progressivement sur ses terres via l’immigration.
Nous avons pointé du doigt celle d’origine extra-européenne dans nos villes mais nous n’en oublions pas pour autant une autre forme de remplacement, celui qui touche notre littoral avec une spéculation immobilière délirante contraignant les locaux à déménager toujours plus loin de la côte.
Nous avons notre pays, cette Bretagne dans ses frontières historiques d’Ouessant à Clisson, avec sa culture, sa langue et son peuple, et nous ne voulons pas que son sort soit décidé à Paris, qui ne voit en elle qu’une province, un « pays vaincu » à taxer, à repeupler et à museler indéfiniment.
Breizh-info.com : Pensez-vous que des actions masquées aillent vraiment de pair avec le fait d’attirer des gens à votre cause ?
Militant breton : Nous n’avons pas vocation à nous substituer à un mouvement politique. Nous ne souhaitons pas attirer des gens à nous mais plutôt à nos idées. Notre but est de faire prendre conscience aux jeunes Bretons de ces problématiques, en les incitant à se réenraciner et à se réapprorier l’identité bretonne.
Nous souhaitons également forcer les pouvoirs publics à agir (sans espérance toutefois, car nous ne comptons pas sur eux). Si ce n’est pas le cas, les Bretons en tireront à la longue les conclusions qui s’imposent.
Breizh-info.com : Un mot pour la fin ?
Militant breton : Karout a reomp hor bro ha ne fell ket deomp he gwelout o vont da get abalamour d’ar bedelaat, d’ar brokerezh arc’hant ha d’an enbroañ.
Truezus eo gwelout n’eus ket strollad brezhon ebet sirius a-walc’h evit difenn interestoù hor bro war dachenn ar politikerezh e Breizh. Kinniget e vez d’ar Vretoned mennozhioù ar strolladoù gall un tamm livet e gwenn hag e du gant strolladoù an Emsav hiziv-an-deiz. Er-maez eus bedig an Emsav, leun a dud kozh, n’eo ket anavezet ar mennozhioù brezhon gant an darn vrasañ eus ar Vretoned. Broadelour e vo an Emsav a warc’hoazh, al labour a baeo !
Nous aimons notre pays et ne voulons pas le voir disparaître sous les coups de la mondialisation, de la spéculation et de l’immigration.
Nous regrettons l’absence de parti breton crédible sur la scène politique. Tout ce qui se fait actuellement n’est que vaguement teinté de breton et les pseudo-indépendantistes de gauche comme de droite ne font que reprendre les programmes des partis français. Ils ne représentent qu’eux-mêmes et n’ont plus prise que sur un milieu groupusculaire composé en majorité de boomers. L’Emsav de demain sera nationaliste, le travail portera ses fruits !
Crédit photo : Capture Twitter (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Ploërmel. Après leur action d’agit-prop : les jeunes nationalistes bretons s’expriment [Interview]”
Petit message à l’attention de mes frères Bretons & de mes sœurs Bretonnes.
Le 3 mars 1956 – premier samedi du mois – la Mère de Dieu apparait à Jeanne-Louise Ramonet, à Kerezinen, près de Plouvenez-Lochrist.
La voyante lui demande : « Pourquoi ne vous exprimez-vous pas en breton? »
La Mère de Dieu : »Lavar da va bugale Breiz eo bras dreist va c’harantez evito, met beac’het pounner va c’halon o velet anezo o koll ag o feiz ag o yes. Ma na gomzan ket bresoneg o tisken var o touarou eo e karfen eve displeget va c’homzou dre ar bed, met dreistholl dre ar Frans, ar Vro-se ag a garan kement, a garfen da skoazella a da savetei diouz an darvoudou a venn e skei. Va bennoz d’an holl Vretoned ! Ra zale’hint d’ar beden, d’o feiz ha d’o yes, ha ra zeuint holl gant karantez da soubla d’am goulennou ! »
« Dis à mes enfants de Bretagne que mon Amour est grand pour eux, mais J’ai le Cœur gros de les voir perdre leur foi et leur langue.
Si Je ne parle pas le breton en descendant sur vos terres, c’est parce que Je voudrais que mes Paroles soient répandues dans le Monde, mais surtout en France, ce pays que J’aime tant, et que Je voudrais soutenir et sauver de tous les châtiments qui le menacent.
Je donne ma bénédiction aux Bretons: puissent-ils garder la prière, leur foi et leur langue, et qu’ils répondent tous avec amour à mes demandes. »
Il faut remarquer qu’à cause de certaines autorités de l’Église catholique romaine, Kerizinen ne devint pas un Lourdes breton.
242 jours plus tard, le 31 octobre 1956, la Mère de Dieu dit ce qui suit à sa messagère, Jeanne-Louise Ramonet :
«…Depuis le temps que je vous préviens, quel cas-a-on fait de mes avertissements, pourtant si maternels !
C’est dans ces temps d’angoisse, dans ces temps lugubres que vous le comprendrez, que vous sentirez le miracle de ma présence parmi vous.
C’est alors que, visiblement, je couvrirai de ma protection ces terres bretonnes, d’où doit surgir une France nouvelle, une France chrétienne, gouvernée par ce Grand Monarque, envoyé spécial de Dieu, défenseur de l’Église et de la liberté.
Sous son règne toute justice sera rendue ».
Le grand avantage d’opérations coup de poing menées par des groupes informels est que de tels groupes échappent à toute mesure de dissolution par des gouvernements félons. De surcroit, la publicité médiatique qui en résulte est plus payante que des actions électorales débouchant sur des scores ridicules. Peut-il en être autrement, avec l’hypocrite « démocratie représentative » qui représente, non pas le peuple mais la ploutocratie dans toute sa splendeur, avec un terrain de jeu électoral savamment balisé et verrouillé pour interdire toute alternative véritable
Je ne pourrais pas mieux dire. J’admire ces jeunes comme j’admire Génération Identitaire qui vient d’être dissoute mais qui reviendront sous une autre forme. Il est temps d’agir et j’espère que ces valeureux jeunes gens feront école bien au delà de la Bretagne.
Dreist ha gourc’hemennoù… Setu pal ar stourm e Breizh !
Padrig MONTAUZIER,
mais vous avez raison de faire en sorte que même les habitants d’autres contrées en France ne puissent vous comprendre.
Cordonnier est maître chez lui, effectivement… mais seulement pour les chaussures… désespérant.