Samedi 21 novembre 2020, le dénommé Michel Zecler producteur de rap de 41 ans, sort, sans masque, de son studio d’enregistrement du XVIIe arrondissement de Paris.
Il aperçoit une voiture de police et décide alors, selon son témoignage, de retourner dans ses locaux. Sentant au départ une forte odeur de cannabis, trois policiers le suivent et et tentent d’entrer pour le contrôler. Ce dernier – qui accueille manifestement des rappeurs dans son studio – ne se laisse pas faire. La suite, c’est un buzz national sur fond d’accusation de violences policières, en raison de la mise en ligne et du montage vidéo réalisé par le site Loopsider, via le journaliste militant très à gauche David Perrotin, dont l’OJIM a tiré le portrait par le passé pour rappeler son CV.
Un buzz qui, sans que les policiers mis en cause aient pu se défendre, remontera jusqu’à Emmanuel Macron qui commentera cette vidéo, la qualifiant de « choquante ». Dans un premier temps, Michel Zecler avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour «violences sur personne dépositaire de l’autorité publique» et «rébellion». Mais le parquet de Paris a classé dans la foulée cette enquête et ouvert une nouvelle procédure pour «violences par personnes dépositaires de l’autorité publique» et «faux en écriture publique», confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. Les policiers mis en cause ont été suspendus de leurs fonctions et deux d’entre eux ont été incarcérés en détention provisoire à la prison de la Santé (remis en liberté depuis sous contrôle judiciaire strict).
Pour défendre leurs collègues soumis à un devoir de réserve et qui ne peuvent pas se défendre de ce qui constitue un véritable lynchage médiatique, un collectif s’est constitué, intitulé « Touche pas à mon flic ».
Une première vidéo vient de sortir, qui analyse l’affaire Zecler, vidéo à l’appui, de manière bien différente, établissant notamment une forme de mise en scène cinématographique réalisée par Loopsider (musique d’ambiance, vidéo accélérée qui fait croire à plus de violence…). Une vidéo dans laquelle le policier qui intervient évoque aussi l’usage de la violence légitime (celle que la population accorde, via l’Etat, à sa police) ou illégitime.
On vous laisse découvrir le reportage ci-dessous, qui semble être le début d’une réponse policière aux attaques médiatiques lancées par des journaux militants (ce qui ne constitue pas un problème en soi, encore faudrait-il qu’ils s’assument). Journaux militants qui ont tout de même réussi à faire des cas Adama Traoré ou encore Théo Lukaka de quasi affaires d’Etat – mobilisant les plus hautes fonctions de l’Etat – alors même qu’elles concernaient des délinquants de premier plan, devenus du jour au lendemain des héros médiatiques.
A lire les commentaires sous la vidéo, elle semble avoir visé juste…et loin, très loin de la narration officielle proposée depuis novembre 2020 par la presse mainstream.
Touche à mon flic, qu’est ce que c’est ?
Sur le site Internet dédié au collectif, celui ci se présente ainsi :
Les forces de l’ordre sont attaqués de toutes parts… La dernière fronde et non des moindres, l’ATTAQUE MEDIATIQUE. Pas une semaine sans qu’un policier ou gendarme soit jeté en pâture… Les médias crédules, complaisants voir complices se satisfont de la version d’une pseudo victime, connue défavorablement de nos services le plus souvent…
Le débat contradictoire? La nuance? Où même la présomption d’innocence? Pour les forces de l’ordre… Il n’y a que la présomption de culpabilité…
Le droit de réserve que nous ne contestons pas, empêche le policier de se défendre et de donner sa version des faits. La contradiction sera donné lors du procès, quelques années plus tard pour s’apercevoir que le policier était innocent.
C’est la double peine…
-Le policier a subit les foudres de son administration, voir de la justice, suspendu, contrôle judiciaire, voir prison préventive… L’horreur pour celui qui est innocent…
-Tous ces non lieux ou relaxes lors du jugement interpellent l’opinion public et créaient le doute d’une justice partiale qui serait du coté des forces de l’ordre.
Quand il y qu’une seule version pendant des mois voir des années, on est enfermé dans des certitudes de culpabilité. Une connivence entre la police est la justice est alors suspectée…
TOUCHE PAS A MON FLIC a été crée, en premier lieu pour ça. Enfin la version des policiers incriminés dans les médias aura sa place. Car nous l’avons constaté dans l’affaire Zécler, quand le tribunal médiatique vous a condamné, les magistrats vous condamnent automatiquement pour apaiser les lyncheurs, ou calmer d’éventuelles émeutes dans les territoires perdus de la république.
On achète la paix social depuis trop longtemps, on la troc aussi. Pas d’émeutes dans les cités contre 2 policiers en prison…
Depuis quelques années, nous avons constaté que nos collègues black, rebeu, font l’objet d’insultes racistes. Pas un jour où nos collègues sont la cible de propos insoutenables comme : Vendu, Harki, Bounty. La gent féminine en prends également pour son grade, les contrevenants ou délinquants ne répondent pas à nos collègues féminine ne souhaitant pas répondre à une femme.
On nous parle d’un racisme systémique dans la police??? Le racisme systémique, nos collègues le vivent au quotidien.
TOUCHE PAS A MON FLIC, viendra en aide à tous nos collègues victime de ses propos, qu’ils viennent de l’extérieur ou de l’intérieur. Car oui il y a aussi des racistes dans les forces de l’ordre et nous devons les combattre de la même force, même si cela reste marginal. Nous solliciterons le ministre de l’intérieur pour que ces infractions soient systématiquement punies. Le séparatisme il est là..
Les médias, les politiques, les peoples et pseudos vedettes ont fait de la présomption d’innocence une exception pour les forces de l’ordre. Le mot présumé ne fait plus parti de leur vocabulaire. On va parlé de violences policières, de passage à tabac, d’agression mais quid du mot présumé. Il s’agit certainement d’un mépris de classe. Un policier incriminé n’a certainement pas les moyens de poursuivre des médias, peoples ou autres… Les politiques ou les délinquants sont bien plus respectés. Normal eux poursuivent car ils ont les moyens.
TOUCHE PAS A MON FLIC, fera un signalement systématique au procureur de la république de ses atteintes intolérables… Dès que l’association aura les moyens financiers elle poursuivra en justice.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Affaire Zecler. Le collectif « Touche pas à mon flic » dénonce une manipulation de Loopsider”
Pas très convaincant mais Zecler, je m’en tape complètement! Par contre les Gilets Jaunes, c’était de la violence légitime papa?
Les policiers avaient-ils le droit de rentrer sans commission roagatoire ( mandat de perquisition ou flagant n délit ) ? Peut-on soupçonner une violation de domicile ? Malheureusement , il n’est pas rare que certains policiers commettent des abus de pouvoir ou mentent délibérément pour envenimer des situations banales .§ Ceci dit je n’ai aucune sympathie pour ce rappeur .. !
C vrai que les gilets jaunes n étaient pas violents . On demande au commerçant ? Allez on va au dodo maintenant
On est avec vous.
Monsieur ÉTIENNE jean Francis, la violation de domicile est constitué lors du flagrant délit de 21h à 06h et la c’est un flagrant délit par le fait de la présence de stupéfiant et le contrôle a commencé en dehors ! Et sur la vidéo il est 19h40 ! Donc aucune violation de domicile !! Maintenant si les gens comme vous s’offusque de tout ça, peut-être qu’il est temps pour la police d’arrêter de vous défendre et de laisser faire la délinquance ! Il vous restera plus qu’à prier qu’il ne vous arrive rien dans un future, et s’il vous arrive un fait !!! Le mieux c’est d’oublier de faire recours à ces policiers que vous n’aimaient pas ! Peut-être qu’agir en homme et de vous débrouiller serra t’il formateur pour vous !!