Le 18 février vers 17h30, une violente fusillade a éclaté dans un camp de gens du voyage à Boire-Courant, dans le Val près de Saint-Julien de Concelles. A la suite de celle-ci, trois hommes âgés de 26 à 63 ans ont été interpellés quelques heures après les faits.
A la base, un différend entre deux femmes issues de la communauté, dans un centre commercial de l’agglomération nantaise, qui s’insultent mutuellement. Quelques heures après, deux véhicules, une Renault Captur et une Opel Noire, font irruption dans le camp de Boire-Courant et un tireur, depuis un de ses véhicules, arrose les caravanes au pistolet-mitrailleur 22 LR.
Une femme de 35 ans est atteinte au bras, elle venait de reposer son bébé ; une vitre d’un véhicule explose, juste à côté du conducteur qui s’est couché quand il a entendu les tirs. Depuis les caravanes, deux armes tirent et visent les voitures. Le pistolet-mitrailleur est abandonné sur place. Clap final.
Dans le camp, les gendarmes ont saisi un pistolet 44 Magnum ; trois interpellations ont eu lieu, vers 22 h le soir même, à l’hôpital pour un second suspect, blessé lors de l’échange de tirs, et le matin du vendredi 19 février. Il y a là selon le parquet deux assaillants et un des membres du campement de Boire-Courant.
Le 6 juin 2015, une fusillade avait déjà opposé deux familles de gens du voyage en conflit – l’une d’elles vivait sur un terrain privatif, l’autre sur l’aire d’accueil communale, toutes deux sédentarisées à Saint-Julien de Concelles. Ces tirs avaient été échangés suite à une bagarre dans un garage auto de la Chapelle Basse-Mer ; à l’époque, les gendarmes avaient confisqué deux fusils de calibre 12 et interpellé quatre personnes sur l’aire d’accueil communale.
Le capitaine François Schreiner de la compagnie de la gendarmerie de Rezé précisait alors dans nos colonnes que les forces de l’ordre étaient intervenues à plusieurs reprises pour calmer les tensions entre la dizaine de familles sédentarisées sur le territoire de la commune « surtout avec cette famille là, qui a la réputation de ne pas être très malléable, et qui entretient des relations exécrables avec plusieurs autres familles de gens du voyage, pas seulement ceux qu’ils ont accueilli à coups de fusil ».
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “L’embrouille entre deux Gitanes se termine au pistolet-mitrailleur 22 LR”
On sent un grand vent de liberté qui souffle sur cette partie Ouest de l’espace Schengen, espace de business, mais pas que.
Emmanuel Macron qui constitue la NG68 (Nouvelle Génération de 68) interdit de plus en plus l’interdiction de quoique ce soit.
Nonobstant, on est de plus en plus content de rester confiné car cela sauve des vies.
Et pas seulement par rapport au/à la Covid. En effet, la plupart des murs arrêtent les balles.
Emmanuel Macron, merci.