Le laxisme judiciaire n’en finit pas de provoquer des ravages à Nantes, ville gangrenée par une importante délinquance endémique et le trafic de drogue. A croire que non seulement les juges n’ont pas d’enfants, mais qu’ils ne vivent pas à Nantes non plus.
Dans la nuit du 20 au 21 février, la BAC intercepte deux cambrioleurs, les bras chargés de leur butin volé dans une maisonnette boulevard des Belges. L’un d’eux a aussi un couteau sur lui. Tous deux sont migrants, d’origine extra-européenne, et officiellement SDF – « ils sous-louent chez des compatriotes logés en HLM ou dans le privé et habitent dans les »quartiers » ou en ville, mais ils se domicilient tous au CCAS pour qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à l’adresse où ils planquent une partie de leur butin », relève un policier nantais.
Convoqués dans un an…
Le laxisme judiciaire ne tarde pas à frapper – les migrants sont convoqués en correctionnelle dans un an. La peur du ridicule n’empêche pas les juges de leur donner à la fois une obligation de quitter le territoire (OQTF) puisqu’ils sont clandestins, et une assignation à résidence pour qu’ils soient disponibles pour leur procès dans un an.
Une autre équipe de migrants soi-disant SDF est interpellée vers une heure du matin tout près d’une maison qui venait d’être cambriolée. Cette fois, ils ont été relâchés sans poursuite, le parquet a estimé qu’il n’y avait pas assez de charges contre eux. Qu’on ne s’étonne pas qu’il y a parfois plusieurs dizaines de cambriolages par nuit dans l’agglomération – à Nantes, la justice ne fait peur qu’aux honnêtes gens.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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