Autre phénomène de la délinquance de voie publique nantaise qui empoisonne littéralement la vie des habitants et des visiteurs de Nantes depuis cinq à six ans, les vols à la tire dans le tramway, principalement entre Chantiers Navals et la gare SNCF sur la ligne 1, de Pirmil à Cinquante Otages sur la ligne 2 et de Pirmil à Bretagne, voire Jean Jaurès sur la 3 , avec une véritable noria de voleurs, principalement extra-européens. L’un d’eux a encore été interpellé le 15 février dernier par la police.
Observé par les policiers en civil de la BSTC (brigade de surveillance des transports en commun), cet homme scrutait attentivement sacs et poches des voyageurs. Les policiers n’ont eu qu’à le suivre pour le retrouver derrière une femme encombrée d’une poussette. Quand elle est montée dans le tramway à la station Commerce (ligne 2), il a plongé sa main dans le blouson de la victime, en a extrait un portable qu’il a mis dans sa poche.
Interpellé à l’arrêt Hôtel-Dieu, il a été placé en garde à vue – puis le laxisme judiciaire aidant, relâché avec une convocation en justice en mars 2022. La justice à Nantes est non seulement laxiste, elle est – comme partout – débordée – et elle ne se presse guère. La victime a récupéré son portable. Le voleur était d’origine extra-européenne, et en situation irrégulière sur le territoire français. Il s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire français « qu’il n’exécutera pas. Il est très probablement retourné à son terrain de chasse habituel et les collègues l’interpelleront peut-être demain, voire deux ou trois fois dans la semaine », relève, désabusé, un policier nantais.
Louis Moulin
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